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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

"homme libre, toujours tu chériras la mer."

 

 

Je brûle comme au fond des enfers, ou dans les forges de Vulcain, sous ce soleil de l'été parisien.

Pourtant, je ne suis point damné, tant dans ma vie j'ai fait oeuvre de bonté.

La chaleur de la terre me pousse toujours sous le vent de la mer.

Neptune ou Poséïdon, c'est selon votre bon plaisir, m'attendent sur les océans.

Ici, la vie est presqu'invisible, tant la mer est immense et profonde, et que sa couleur suit le ciel changeant.

Quand le vent la caresse, elle est douce et docile, ce que les marins appellent "grand beau temps" ou "grand beau".

Mais il est des saisons où l'ouragan s'invite et bouscule de sa fureur la mer si tranquille.

Me voilà alors tout petit dans ma nef, sur l'océan immense, heureux, éperdu dans le vent, mais sans inquiétude car je trouve mes repères avec les étoiles dans le ciel noir.

Me voilà à l'abri de la torpeur citadine, en écrivant, à l'abri, le voyage de mon esprit.

 

mort, où est ta victoire?....

 

 
Pourvu qu'elle soit douce, et ne dure qu'un instant, cette "mort" qui nous poursuit depuis le commencement!

Je vois autour de moi des êtres si tranquilles, n'ayant commis d'offense à qui que ce soit, et qui partent en lambeaux dégoulinant de sang!!

Tristes épisodes d'une mort certaine, traînant ses guenilles jusqu'au cimetière, lieu où finissent les tourments.

Il est tant de discours écrits et de morts préparées, s'éloinant des enfers pour les Paradis dorés. Pour certains, la mort est une crainte que l'on doit conjuguer à coups de baptêmes, de messes et de contritions, une véritable abomination dans un voyage de fictions.

Que d'inquiétudes pour un si bref instant où le corps se libère d'un monde malfaisant!

D'autres n'attendent rien qui ne soit meilleur car ils baignent dans la fange, sans autre espérance que la mort pour unique délivrance! Toutes les églises de prétendues sagesses ne sont que des tombeaux enfermant l'existence de brebis bien tranquilles, n'en demandant pas autant.

La vie n'est pas qu'un songe, ni qu'une rêverie; seulement des instants accolés suivant quelques glissades où le pied s'est posé.

Tout au long du chemin, il n'est point de répit; seuls les esprits tordus y trouvent de l'ennui.

 

la Belette mortifère - le 17 août 2016 - Paris.

 

du "Flandre" au "Faou"....

 

 
Bien sûr que si!!! Je suis né le 23 août!!!.... Mais en 1961!!! Le premier jour de mon premier embarquement sur le paquebot "Flandre" de la Transat! C'est aussi mon tout premier métier: être marin! Et j'y suis toujours accroché.

Non, c'est vrai, ça! Je n'ai que quinze ans depuis si peu de temps! C'est tôt, pour découvrir le monde! En l'occurrence, Southampton, en Angleterre, et New-York harbour and downtown six jours plus tard.

Oh, surprise! La carte postale était fausse pour New-York! C'était sale et plein de gravas, avec des gosses dans les caniveaux et pas bien vêtus non plus. Mais ainsi vont les choses; les vainqueurs, eux, sont toujours beaux. Enfin, passons....

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Hier, à Paris où je vis, j'ai assisté à une conférence sur le peintre Eugène Boudin et la Bretagne (1855 - 1890). Environ!.... Campagnes perdues.... fêtes religieuses, goémoniers, ciels paisibles ou tourmentés, bords de mer, intérieurs de fermes, et bien sûr des églises et des pardons!

Une chose intéressante: le point sur la nourriture très peu abondante et fort simple. Dans l'oeuvre, on voit de vraies basses-cours avec poules, cochons et moutons. On sait que les environs de la commune du Faou et ses landes ne sont guère riches pour les animaux....

Bref, comme c'est jour de fête ces temps-ci, s'il vous plaît, buvez un coup à ma santé!

 

Verlaine??? Tu es là???....

 

 
Me voilà à la campagne, sous le soleil du matin frais. Ni chant d'oiseau, ni vent dans la ramure alentour, ni même un bruit soudain éveillant la nature. Seul dans le ciel bleu erre un nuage isolé. Comme l'a écrit Paul Verlaine:"La vie est là, simple et tranquille."

Mais je ne suis pas en prison, seulement à écrire dans un salon. Je me fais tout petit car la maisonnée est encore endormie.

Dans cette maison se tiennent deux gardiens. Pour le moment, ils ronflent de concert dans leurs paniers d'osier tout près de leur maître adoré, deux lascars canins innocents aux caractères différents.L'une est douce ordinairement mais tient sa place assurément, tout individu passant à sa portée mérite d'être léché!! L'autre est un feu follet, une étincelle qui peut jaillir à tout moment. Moi, je l'ai surnommé "lézard" tant il est vif et opportun, presque invisible et pouvant surgir n'importe quand,une douceur tremblotante de joie et d'inquiétude mélangée, mais souvent endormi dans son panier, sacré kiki!

En conséquence, pas de bruit dans le matin calme, où même le soleil prend le temps de nous réchauffer. Ainsi va la vie dans les campagnes, où tout est tranquille, comme dans un Paradis.

Tiens?! La ramure s'anime, avec les moineaux cherchant leur pitence dans les feuilles et les branches! Quelques graines et quelques araignées font le repas de ces éternels affamés...

 

rêves, transformations, voyages....

 

 
J'ai le désir, parfois, d'être comme un nuage, et de voler librement comme Nils Olgherson sur le dos de sa Mère l'Oie. Ou comme le Petit Prince, égaré sur la lune, attendant que vienne son mouton... Et d'autres fois encore comme Tarzan, suspendu à sa liane, poussant des cris de joie à travers la forêt. Pourquoi pas albatros, volant au ras des vagues, sans même s'y poser, ne serait-ce qu'un instant, car le vent le porte presqu'éternellement.

J'ai même, en cet instant, le plaisir enfantin d'une vieille tête vide, rêvant à son destin... Me voilà devenu Magellan, parti sur sa caraque filant au gré du vent sur la mer inconnue, le coeur plein d'espérance. Eternel voyageur! Chasseur impitoyable, poursuivant Moby Dick de ma hargne et de ma honte; me voilà Achab, avec ma jambe de bois, martelant le pont de mon baleinier...

Jeune araignée suspendue à mon fil de soie, je voyage, insouciant, au gré du vent, sans le souci de mon atterrissage! Me voilà hirondelle volant au ras des prés, le bec grand ouvert, avalant des insectes pour nourrir ma nichée...

Tranquille au bord de l'eau, je me chauffe au soleil comme le font les loutres avant d'aller pêcher. Vieux lézard endormi, qu'il est dur, ce matin sans soleil, qui tarde à me redonner vie!

A l'ombre de l'arbre à saucisses, me voilà éléphant somnolant; après l'avoir secoué, je me suis gavé de ces saucisses! Voilà qui me convient: une bauge dans la pénombre pour apaiser mon corps usé de vieux sanglier...

Un autre jour, je somnole non loin du poulailler comme une couleuvre à collier attendant que vienne vers moi un poussin égaré!

Mais me voilà réveillé!! J'ai bien travaillé! Alors, pourquoi pas maintenant me rendre à mon bistrot préféré, pour y boire un bon verre de vin rosé?? 

Ceci, pour clore les "petits rêves aussi imprécis que des songes envolés"....

 

la Belette transformiste - jeudi 18 août 2016 - Paris.