les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Roger....
Mon cher ami Roger,
Te voilà fatigué?
Où sont tes écritures?
Perdues dans la nature??
Tu parais épuisé,
Peut-être à court d'idées.
Que devient ton cerveau
Où dorment tant de mots?
Toi qui apprends l'anglais,
L'espagnol, le français,
Peux-tu rester comme ça,
Sans rien faire de tes doigts?
Ton blog est plein de vers,
Des vers de poésie,
Ton esprit très ouvert
A de la répartie.
Tu n'es point paresseux,
Voire mêm' tu es heureux!
Quand tu écris des mots,
C'est souvent rigolo!
Tes amis de Paris,
De province et d'ailleurs,
Attendent tes écrits,
Toujours avec bonheur.
Toi le grand retraité,
Au fait, sais-tu nager??
Tu aimes tant la mer,
Les bateaux, les corsaires!
Dans ton nid parisien,
Du soir jusqu'au matin,
Tu vis sans t'inquiéter
A l'étage premier.
Roger, ta vie est belle!
Tu as tout sous la main!
T'es pas Monsieur Untel,
Tu es un être humain.
Kénavo, mon Roger;
Je ne puis t'oublier!
Tu restes mon ami
Jusqu'à ma fin de vie.
Te voilà fatigué?
Où sont tes écritures?
Perdues dans la nature??
Tu parais épuisé,
Peut-être à court d'idées.
Que devient ton cerveau
Où dorment tant de mots?
Toi qui apprends l'anglais,
L'espagnol, le français,
Peux-tu rester comme ça,
Sans rien faire de tes doigts?
Ton blog est plein de vers,
Des vers de poésie,
Ton esprit très ouvert
A de la répartie.
Tu n'es point paresseux,
Voire mêm' tu es heureux!
Quand tu écris des mots,
C'est souvent rigolo!
Tes amis de Paris,
De province et d'ailleurs,
Attendent tes écrits,
Toujours avec bonheur.
Toi le grand retraité,
Au fait, sais-tu nager??
Tu aimes tant la mer,
Les bateaux, les corsaires!
Dans ton nid parisien,
Du soir jusqu'au matin,
Tu vis sans t'inquiéter
A l'étage premier.
Roger, ta vie est belle!
Tu as tout sous la main!
T'es pas Monsieur Untel,
Tu es un être humain.
Kénavo, mon Roger;
Je ne puis t'oublier!
Tu restes mon ami
Jusqu'à ma fin de vie.
Jacques Bleuzen, Roudouallec, 56110.
vers de terre divers....
Elle vit rarement nue, souvent vêtue de vert.
Sa peau blanche et givrée dure tout un hiver,
Striée de longs sillons comme des vagues de terre.
Elle attend patiemment que viennent les onguents.
Ce sera vitement, peut-être même en un instant.
Et si les hommes l'aiment, ils en prendront bien soin
En étendant sur elle "quelques seaux de purin",
Odeur pestilentielle qui lui fera du bien;
Ca pousse, ça pousse! Pas besoin de soutien!
Pas d'éléments toxiques,
Ni de bonheurs chimiques;
Les soins artificiels sont des poisons violents
Qui tuent sa vie bien vitement!!
Mais comme sa peau est douce et nourrie justement,
Elle leur donnera ce printemps renaissant.
De tout petits plants verts, comme des adolescents
Avides de soleil, toujours inassouvis,
Dans la belle et douce vie, amoureusement.
C'est un beau temps nouveau, qui toujours leur sourit.
Dans les plaines immenses, le blé ondulera
Et les épis dorés jetteront leurs éclats.
Dans les campagnes vertes, les veaux gambaderont
Et sous d'autres climats seront les vignerons.
Sur d'autres treilles encore poussera le houblon.
On n'a pas oublié nos belles chansons!
Chacun viendra cueillir sur sa peau une vie;
Dans sa bonté immense, elle les raccordera.
Chacun laissera par-là tout son dépit;
Sa peau est douce comme un brin de lilas.
La voilà maintenant encore dévêtue!
Dévêtue peut-être, mais pas toute nue....
De ses prés verdoyants et ses épis dorés.
L'horizon de l'endroit est de toute beauté.
Les raves ont déserté sa peau humide et fraîche.
Sa belle peau nouvelle ne peut être rêche!
Quelques mots de répit!
La voilà endormie....
Sa peau blanche et givrée dure tout un hiver,
Striée de longs sillons comme des vagues de terre.
Elle attend patiemment que viennent les onguents.
Ce sera vitement, peut-être même en un instant.
Et si les hommes l'aiment, ils en prendront bien soin
En étendant sur elle "quelques seaux de purin",
Odeur pestilentielle qui lui fera du bien;
Ca pousse, ça pousse! Pas besoin de soutien!
Pas d'éléments toxiques,
Ni de bonheurs chimiques;
Les soins artificiels sont des poisons violents
Qui tuent sa vie bien vitement!!
Mais comme sa peau est douce et nourrie justement,
Elle leur donnera ce printemps renaissant.
De tout petits plants verts, comme des adolescents
Avides de soleil, toujours inassouvis,
Dans la belle et douce vie, amoureusement.
C'est un beau temps nouveau, qui toujours leur sourit.
Dans les plaines immenses, le blé ondulera
Et les épis dorés jetteront leurs éclats.
Dans les campagnes vertes, les veaux gambaderont
Et sous d'autres climats seront les vignerons.
Sur d'autres treilles encore poussera le houblon.
On n'a pas oublié nos belles chansons!
Chacun viendra cueillir sur sa peau une vie;
Dans sa bonté immense, elle les raccordera.
Chacun laissera par-là tout son dépit;
Sa peau est douce comme un brin de lilas.
La voilà maintenant encore dévêtue!
Dévêtue peut-être, mais pas toute nue....
De ses prés verdoyants et ses épis dorés.
L'horizon de l'endroit est de toute beauté.
Les raves ont déserté sa peau humide et fraîche.
Sa belle peau nouvelle ne peut être rêche!
Quelques mots de répit!
La voilà endormie....
la Belette-à-la-peau-douce * lundi 25 juillet 2016 * Paris.
- Commentaires textes : Écrire
le cerveau lent....
Ici, le temps est à l'orage et le vent inexistant.
Je ne sais pas quoi écrire, bien qu'on me le demande.
Tout cela peut prendre un peu de temps,
Mais je dois le faire car c'est une commande!
Je n'ai ni histoire, ni vers qui puissent vous plaire;
Mais je ne me mettrai point en colère!
Mon cerveau est aussi dolent que l'air du temps.
Sur l'horizon couvert de brume, c'est le néant:
Pas une étoile, pas une plume au gré du vent!
Seul, un oiseau plane sur le bel océan.
Le temps a suspendu son vol dans la pétole.
La pétole,c'est le trou d'air sur la vaste mer.
Où es-tu donc, belle Carole?
Il me manque tes doux yeux verts!
Les voiliers et les goélands flottent mollement;
La surface de l'eau est telle un aimant.
Les voiles se reflètent sur le miroir de l'eau
Où quelques vaguelettes déchirent le tableau.
Il n'y a sur le pont pas même un matelot;
Au fond de son bateau,
Il guette les filets d'eau.
Ni clapotis, ni bruit!
Le voilà endormi....
Les risées se promènent comme des feux follets;
On dirait qu'elles recherchent leurs petits marais,
Etincelles de vent perdues dans le grément,
Si légères et futiles qu'elles vivent un bref instant.
Tout un monde sommeille sur le miroir de la mer,
Des nuages passent dans le ciel si clair;
Moi je rêve à Carole, bien plus belle qu'un oiseau,
Attendant que le vent ne se lève sur l'eau....
Je ne sais pas quoi écrire, bien qu'on me le demande.
Tout cela peut prendre un peu de temps,
Mais je dois le faire car c'est une commande!
Je n'ai ni histoire, ni vers qui puissent vous plaire;
Mais je ne me mettrai point en colère!
Mon cerveau est aussi dolent que l'air du temps.
Sur l'horizon couvert de brume, c'est le néant:
Pas une étoile, pas une plume au gré du vent!
Seul, un oiseau plane sur le bel océan.
Le temps a suspendu son vol dans la pétole.
La pétole,c'est le trou d'air sur la vaste mer.
Où es-tu donc, belle Carole?
Il me manque tes doux yeux verts!
Les voiliers et les goélands flottent mollement;
La surface de l'eau est telle un aimant.
Les voiles se reflètent sur le miroir de l'eau
Où quelques vaguelettes déchirent le tableau.
Il n'y a sur le pont pas même un matelot;
Au fond de son bateau,
Il guette les filets d'eau.
Ni clapotis, ni bruit!
Le voilà endormi....
Les risées se promènent comme des feux follets;
On dirait qu'elles recherchent leurs petits marais,
Etincelles de vent perdues dans le grément,
Si légères et futiles qu'elles vivent un bref instant.
Tout un monde sommeille sur le miroir de la mer,
Des nuages passent dans le ciel si clair;
Moi je rêve à Carole, bien plus belle qu'un oiseau,
Attendant que le vent ne se lève sur l'eau....
la Belette sur la mer - vendredi 22 juillet 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
donnez-moi donc un p'tit coup d'rouge!!....
Voici venu le temps des vacances; voici quelques mots de circonstance. Parler du temps où j'étais beau, et que je faisais du bateau! C'était de vieilles coques en bois, mais vêtues de voiles en tergal, ma foi....
Je faisais escale dans les bistrots de Paimpol, de Jersey ou de Concarneau.Corto Maltèse se tenait là, dans une petite rue perdue et dans d'autres, dont les noms m'échappent mais qui n'étaient jamais très loin.
Car il fallait revenir à bord, en essayant de ne pas tirer trop de bords....Le lendemain matin, comme le font tous les marins, il ne fallait pas manquer l'écluse de la jetée de Kernoa.
Il faut encore naviguer dans le chenal un peu étroit pour s'éloigner du tas de cailloux; comme ici il y en a partout, on n'en voit jamais le bout!
A Bréhat, c'était bien de se promener dans les chemins creux; après le bistrot, évidemment! Mais on n'y restait pas longtemps.
On jouait avec le flot de la baie de Saint-Brieuc. Un coup, le Ferlas.... Un coup, le Trieux! Mais aussi le chenal de la Moisie, où c'était risqué mais plus joli....
Après les Hauts de Bréhat, on tourne à gauche, comme il se doit.
Le chenal de la Gaine, si plat, si étroit, avec pour seul repère les cailloux du Sillon de Talbert.
A gauche encore, vers le Jaudy, on arrive à Tréguier, avec ses églises et ses clochers. Le pays d'Ernest Renan, où se trouvent cependant, et pour nous plaire évidemment, quelques bistrots bien tentants.
Oui mais pour sortir de ces bistrots, il faut attendre la jusant, et profiter qu'il y ait du vent!
la Belette qui a soif - 29 juillet 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
loin sur la mer....
Après l'école finie,
J'ai eu d'autres ennuis,
D'autres maîtres "abrutis"
Sans bagages non plus
Dont la pédaggogie est le coup de pied au.... cul!
Ils avaient pour surnoms: bout de bois, bout de fer....
Les entendre parler était une misère.
J'ai eu d'autres ennuis,
D'autres maîtres "abrutis"
Sans bagages non plus
Dont la pédaggogie est le coup de pied au.... cul!
Ils avaient pour surnoms: bout de bois, bout de fer....
Les entendre parler était une misère.
Sous d'autres cieux encore, quelques brutes épaisses
Que j'ai pu manoeuvrer avec ma petite tête et ma jeunesse....
Que j'ai pu manoeuvrer avec ma petite tête et ma jeunesse....
Parti loin sur la mer, j'ai vu un autre monde,
Mais rien n'était plus beau que le monde d'ailleurs,
Couleurs d'autres misères inondées de soleil.
Elle était belle aussi, cette onde,
Un océan plein de bonheur,
Rayonnant à nul autre pareil !
Après la boue épaisse de quelques durs chantiers,
Me voilà confiné au fin fond d'un atelier.
Une routine endormie, où j'ai fini ma vie,
Une routine rajeunie, j'en suis épanoui,
Bien sur des soubessauts et aussi des accrocs
Mon faible coeur flotte sur cette eau....
Mais les corps ont vieilli et les dents sont usées.
Il en est ainsi aux âmes bien nées.
Amis, ne riez pas! Car ainsi va la vie....
Parfois, ici ou là, le bonheur nous sourit.
Mais rien n'était plus beau que le monde d'ailleurs,
Couleurs d'autres misères inondées de soleil.
Elle était belle aussi, cette onde,
Un océan plein de bonheur,
Rayonnant à nul autre pareil !
Après la boue épaisse de quelques durs chantiers,
Me voilà confiné au fin fond d'un atelier.
Une routine endormie, où j'ai fini ma vie,
Une routine rajeunie, j'en suis épanoui,
Bien sur des soubessauts et aussi des accrocs
Mon faible coeur flotte sur cette eau....
Mais les corps ont vieilli et les dents sont usées.
Il en est ainsi aux âmes bien nées.
Amis, ne riez pas! Car ainsi va la vie....
Parfois, ici ou là, le bonheur nous sourit.
la Belette sur l'onde - juillet 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
Quel joli poème que tu as adressé à Roger, que je ne connais pas,mais j'aime
lire tous ces écrits qui sont très touchants.
Tu as raison ,de le féliciter,il mérite pour tout ce qu'il nous apprend en lisant ,
nous attendons de lire toutes les idées nouvelles ou anciennes que nous aimons. Merci bonne continuation. une lectrice