les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
writting is sometimes uneasy!!....
|
Je me répands en écriture, sans attendre de remerciements!
Je baigne en déconfiture dans des sujets inconsitants.
Je secoue ma tête, vide de sujets attrayants.
J'aligne des phrases dissolues que je peine à lier.
J'y pose quelques fioritures en espérant pouvoir les associer.
Que voulez-vous, amis, l'écriture, c'est difficile de la lacher!
Elle vous tente à chaque instant par un petit bout de papier,
Même sale et froissé, dès que vous vient une idée.
Je garde mes phrases isolées,
Que j'espère un jour marier!!!
la Belette tristounette - 24 juin 2016 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
doux jésus!!!....
|
Il y a, sur les parvis des églises, des mains tendues et des sébilles
Qui attendent, avec les pigeons, qui voudra bien leur faire un don.
Oh non! Il n'est pas question que l'on vous pille!
Assis parmi fientes et bouteilles, allongés sur des cartons...
Dieu, que le vie est dure, même sous ta divine protection!
Imagination qui donne à d'autres une joie de vivre en absolution
Avec messes, cantiquues et sermons,
Lancés comme des boulets de canons
Aux âmes qui repartent, légères, bénies et sans contrition
Pour quelqu'affaire d'adultère, ou même un simple soupçon.
On apprend, dans les séminaires, à détecter tous les tourments
Afin de remettre en ordre trahisons ou égarements
Par le remède des confessions qui décident de la peine à donner
Par le remède des pardons pour tout nous pardonner,
Par l'absolution qui permet en quelques semaines de devenir,
Etre blanc comme neige et ne jamais trahir,
Un ange blanc comme celui du baptême d'un petit innocent
Qui n'a pas encore eu de réels tourments.
Ah non! Je ne peux croire qu'il existe une punition
Pour ceux qui feront bien acte de contrition.
Chacun des hommes du monde qui naissent tous innocents
Sur des parvis d'églises attendent des âmes longuement.
Qui attendent, avec les pigeons, qui voudra bien leur faire un don.
Oh non! Il n'est pas question que l'on vous pille!
Assis parmi fientes et bouteilles, allongés sur des cartons...
Dieu, que le vie est dure, même sous ta divine protection!
Imagination qui donne à d'autres une joie de vivre en absolution
Avec messes, cantiquues et sermons,
Lancés comme des boulets de canons
Aux âmes qui repartent, légères, bénies et sans contrition
Pour quelqu'affaire d'adultère, ou même un simple soupçon.
On apprend, dans les séminaires, à détecter tous les tourments
Afin de remettre en ordre trahisons ou égarements
Par le remède des confessions qui décident de la peine à donner
Par le remède des pardons pour tout nous pardonner,
Par l'absolution qui permet en quelques semaines de devenir,
Etre blanc comme neige et ne jamais trahir,
Un ange blanc comme celui du baptême d'un petit innocent
Qui n'a pas encore eu de réels tourments.
Ah non! Je ne peux croire qu'il existe une punition
Pour ceux qui feront bien acte de contrition.
Chacun des hommes du monde qui naissent tous innocents
Sur des parvis d'églises attendent des âmes longuement.
la Belette bigotte - mardi 10 mai 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
jeux de mots....
|
Voici un devoir composé par 5 mots, devoir qui nous a été donné par l'animateur du Club des Maréchaux que je fréquente régulièrement; il faut les placer tous dans une phrase:
INNOVER - FLATTER - MATIERE - DISTRAIT - INTREPIDE.
numéro 3: Il n'y a pas matière à se flatter d'être distrait. Il vaut mieux être intrépide et innover.
numéro 5: Un intrépide ne peut être distrait de la matière où il doit innover; sinon, il ne pourrait se flatter d'aboutir dans son oeuvre.
numéro 6: Le distrait n'attend pas de flatter ni d'innover en quelque matière; il ne sera jamais intrépide, tant il aime sa passivité.
Pour moi, Roger Bernard, et c'est partagé par ma voisine du club, la numéro 3 est la meilleure car elle correspond bien à l'ordre des choses, et aussi est un texte bref mais compréhensible.
Voici un autre devoir de vacances, si je puis dire, toujours "donné" par notre moniteur (vous allez vite comprendre de quoi il s'agit):
numéro 5: Un intrépide ne peut être distrait de la matière où il doit innover; sinon, il ne pourrait se flatter d'aboutir dans son oeuvre.
numéro 6: Le distrait n'attend pas de flatter ni d'innover en quelque matière; il ne sera jamais intrépide, tant il aime sa passivité.
Pour moi, Roger Bernard, et c'est partagé par ma voisine du club, la numéro 3 est la meilleure car elle correspond bien à l'ordre des choses, et aussi est un texte bref mais compréhensible.
Voici un autre devoir de vacances, si je puis dire, toujours "donné" par notre moniteur (vous allez vite comprendre de quoi il s'agit):
J'ai un devoir de vacances et je dois le faire au mieux.
Je mettrai ma connaissance dans la langue que je sais le mieux.
Avec cinq mots dissociés, je dois faire un texte encore mieux!
Et chaque mot a son sens, que je dois orienter au mieux.
Comme ce n'est pas l'abondance, je tâtonne à qui mieux mieux.
Chacun pèse dans la balance comme un oeuf, ou bien mieux....
Je mettrai ma connaissance dans la langue que je sais le mieux.
Avec cinq mots dissociés, je dois faire un texte encore mieux!
Et chaque mot a son sens, que je dois orienter au mieux.
Comme ce n'est pas l'abondance, je tâtonne à qui mieux mieux.
Chacun pèse dans la balance comme un oeuf, ou bien mieux....
Je ne suis jamais distrait, c'est bien mieux,
Et je dois innover en créant cette nouvelle matière... De mieux en mieux!
Alors, je pourrai me flatter d'être intrépide un peu mieux
Et de gagner surtout, ce qui sera encore mieux!!
Alors, je pourrai me flatter d'être intrépide un peu mieux
Et de gagner surtout, ce qui sera encore mieux!!
- Commentaires textes : Écrire
"strategic writting command"
|
Cela commence toujours ainsi: c'est sur une feuille de papier que je vide mon corps et mon cerveau et ce, jusqu'à épuisement!
j'ai tant à combattre dans cette page blanche et vide, que mon corps tout entier tressaille et frémit, car je dois vaincre l'ennemi. Tout est question de stratégie; pour vaincre, il faut trouver le défaut de la cuirasse, afin de tuer celui-ci!
Enfin, voilà le point faible que je vais exploiter, et je dois tout faire pour y pénétrer. Bien sûr, il faut combattre sans relâche, et avancer de taille et d'estoc, selon l'armure de l'adversaire, sa ruse ou sa dureté. Trouver pour chaque phrase des mots bien affutés, afin qu'ils percent, écrasent et vainquent l'ennemi.
j'ai tant à combattre dans cette page blanche et vide, que mon corps tout entier tressaille et frémit, car je dois vaincre l'ennemi. Tout est question de stratégie; pour vaincre, il faut trouver le défaut de la cuirasse, afin de tuer celui-ci!
Enfin, voilà le point faible que je vais exploiter, et je dois tout faire pour y pénétrer. Bien sûr, il faut combattre sans relâche, et avancer de taille et d'estoc, selon l'armure de l'adversaire, sa ruse ou sa dureté. Trouver pour chaque phrase des mots bien affutés, afin qu'ils percent, écrasent et vainquent l'ennemi.
Une fois le combat terminé, me voilà épuisé sur le champ de bataille. Mais de voir alentour l'ennemi étalé, je sais que j'ai gagné!!!! (même si on ne gagne pas à tous les coups!)
la belette-qui-s'explique . juin 2016 . Paris.
- Commentaires textes : Écrire
suis-je vraiment rempli de haine??....
|
Au fond de moi, il n'y a point de haine;
Mon corps supporte les ans et leur gêne.
J'ai cependant la tête légère, et cultive mes méninges,
Veillant à n'oublier ni plaisir, ni contrainte.
Cette partie de moi-même n'est jamais au repos,
Que j'étudie chez moi, que je sois au bistrot.
Selon sa complaisance et sa vivacité,
S'il ne grince pas trop, à moi la Liberté;
Ensuite, la confiance me mène loin du foyer.
Mais à partir trop loin, je peux bien m'égarer!
Qu'importe, après tout! J'ai sur moi,
Toujours prête à l'emploi,
Une feuille de papier où j'étale mes exploits.
Certains sont imprévus,
Mais jamais ne me tuent;
Me donnant un sujet sur ce monde incertain,
Que j'écris aussitôt sur mon beau parchemin.
Ainsi, en me lisant,
Vous voyez bien le gouffre
Qui est là, qui m'attend!
Voilà bien que je souffre,
Ce sera pour longtemps!
Je marche à perdre haleine et m'effondre dedans!
Pour en sortir, je dois me mettre en quête,
Et trouver une issue afin de clore ma lettre.
Voyez comme vont les choses!
Notre vie, mes amis, n'est pas toujours bien rose.
Je m'égare en chemin,
Car au fond de mon corps,
Non obstant des remords,
Malgré tous mes chagrins,
il n'y a point de haine pour guider mon chemin....
Mon corps supporte les ans et leur gêne.
J'ai cependant la tête légère, et cultive mes méninges,
Veillant à n'oublier ni plaisir, ni contrainte.
Cette partie de moi-même n'est jamais au repos,
Que j'étudie chez moi, que je sois au bistrot.
Selon sa complaisance et sa vivacité,
S'il ne grince pas trop, à moi la Liberté;
Ensuite, la confiance me mène loin du foyer.
Mais à partir trop loin, je peux bien m'égarer!
Qu'importe, après tout! J'ai sur moi,
Toujours prête à l'emploi,
Une feuille de papier où j'étale mes exploits.
Certains sont imprévus,
Mais jamais ne me tuent;
Me donnant un sujet sur ce monde incertain,
Que j'écris aussitôt sur mon beau parchemin.
Ainsi, en me lisant,
Vous voyez bien le gouffre
Qui est là, qui m'attend!
Voilà bien que je souffre,
Ce sera pour longtemps!
Je marche à perdre haleine et m'effondre dedans!
Pour en sortir, je dois me mettre en quête,
Et trouver une issue afin de clore ma lettre.
Voyez comme vont les choses!
Notre vie, mes amis, n'est pas toujours bien rose.
Je m'égare en chemin,
Car au fond de mon corps,
Non obstant des remords,
Malgré tous mes chagrins,
il n'y a point de haine pour guider mon chemin....
la Belette-qui-sait-écrire . vendredi 10 juin 2016 . Paris.
- Commentaires textes : Écrire