les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
guitare d'amour....
Me voilà nue et légère,
Posée sur l'étagère.
Eh bien oui, je suis fine et fragile,
Ainsi que volubile.
Je vois en-dessous de moi quelques hommes souriants
Qui mangent et boivent, parlant abondemment.
Je sais que mon tour viendra
Pour clore cette belle fiesta.
Personne ne me regarde
Car je n'ai qu'un seul maître.
Et si je n'y prendds garde,
Comment me reconnaître?
Celui qui, comme toujours, me montre en évidence,
Me prend sur ses genoux, me caresse les côtes;
Moi je joue pour la danse,
Ausi bien pour mes hôtes.
Il faut que j'aie la peau bien fine et bien fragile,
Sur un air langoureux, amoureux et gracile.
Cependant,mon beau coffre est des plus opulents;
Il s'éclate bien fort et sonne abondamment.
Mais il faut pour cela qu'on me gratte légèrement.
Les notes sortent de moi bien gracieusement!
Tout mon être épanoui a la corde sensible
Quand je suis émotive, ce n'est guère impossible.
Alors, mon maître que j'aime tant
Me caresse si souvent!
Selon que son humeur est triste ou joyeuse,
Il me gratte doucement ou bien fougueusement...
Parfois même d'une main, avec des serrements;
C'est une musique légère et parfois peu pleureuse.
Puis, tout autour de lui,
Résonnent des chansons, parfois même des cris,
Après qu'il m'ait donné pincemments et caresses,
Voire des cris bien affreux, ou des airs d'alégresse!
Au travers de mon âme, j'exprime ses sentiments;
Sa musique me transporte un peu comme le vent.
Puis du bout de ses doigts, elle montre toute ma joie.
Posée sur l'étagère.
Eh bien oui, je suis fine et fragile,
Ainsi que volubile.
Je vois en-dessous de moi quelques hommes souriants
Qui mangent et boivent, parlant abondemment.
Je sais que mon tour viendra
Pour clore cette belle fiesta.
Personne ne me regarde
Car je n'ai qu'un seul maître.
Et si je n'y prendds garde,
Comment me reconnaître?
Celui qui, comme toujours, me montre en évidence,
Me prend sur ses genoux, me caresse les côtes;
Moi je joue pour la danse,
Ausi bien pour mes hôtes.
Il faut que j'aie la peau bien fine et bien fragile,
Sur un air langoureux, amoureux et gracile.
Cependant,mon beau coffre est des plus opulents;
Il s'éclate bien fort et sonne abondamment.
Mais il faut pour cela qu'on me gratte légèrement.
Les notes sortent de moi bien gracieusement!
Tout mon être épanoui a la corde sensible
Quand je suis émotive, ce n'est guère impossible.
Alors, mon maître que j'aime tant
Me caresse si souvent!
Selon que son humeur est triste ou joyeuse,
Il me gratte doucement ou bien fougueusement...
Parfois même d'une main, avec des serrements;
C'est une musique légère et parfois peu pleureuse.
Puis, tout autour de lui,
Résonnent des chansons, parfois même des cris,
Après qu'il m'ait donné pincemments et caresses,
Voire des cris bien affreux, ou des airs d'alégresse!
Au travers de mon âme, j'exprime ses sentiments;
Sa musique me transporte un peu comme le vent.
Puis du bout de ses doigts, elle montre toute ma joie.
Mon aimée, es-tu là? Il ne manque que toi!
la Belette andalouse - jeudi 9 juin 2016 -
La Tour des Dames, Paris.
- Commentaires textes : Écrire
j'ouvre un peu mon coeur....
Mais que sont-ils devenus, tous ceux qui nous ont élevés et gavés de bonne nourriture, jusqu'à en être dégoutés? Bien sûr que certains avaient bonne cote auprès de nous, petits esprits! tandis que d'autres, et après tant d'efforts, avaient pour nous pâle figure.
La liberté et la douceur, la contrainte et le dur labeur, les deux plateaux de la balance penchent toujours vers l'abondance. Des aigreurs et des convulsions, des chatiments et des pleurs, des douceurs et des bénédictions, avec bien sûr quelques bonbons!! Des larmes coulant sur des joues rougies, des doigts collés de sucreries, de quoi apaiser un peit bonhomme!
Je me souviens des bords de mer quand enfin l'école était finie. Je trempais mes pieds dedans, je n'y restais pas longtemps. Rien à voir avec la rivière où les truites nageaient, avec, tout à côté, des vaches ruminant dans les prés. Bien sûr, des vaches laitières, donnant un lait si onctueux qui nourrissait jeunes et vieux! Mais que faire au bord de la mer, quand on ne voit rien dedans??
Des chevaux étaient mes grands frères, toujours calmes et puissants. Le genet avait la tige légère et flexible tout autant; il me cinglait régulièrement quand je faisais le garnement!
Le tableau noir est une misère, presque pire qu'un enterrement, car dans la classe, tous les matins, il était présent.
Tous ces gens très obstinés nous disaient faire oeuvre de bonté; mais certains étaient pervers, en nous mettant la tête à l'envers. Moi, j'ai gardé mon petit esprit, et c'est grâce à lui toujours que je peux écrire ceci.
Car oui, tous m'ont appris quelque chose, à deux ou à quatre pattes, et parfois même sans patte, poilus, velus, emplumés ou écaillés. Hommes et bêtes, et aussi vous, les "choses", tous, je vous dis; les nuages, le vent, le soleil et la pluie.
La liberté et la douceur, la contrainte et le dur labeur, les deux plateaux de la balance penchent toujours vers l'abondance. Des aigreurs et des convulsions, des chatiments et des pleurs, des douceurs et des bénédictions, avec bien sûr quelques bonbons!! Des larmes coulant sur des joues rougies, des doigts collés de sucreries, de quoi apaiser un peit bonhomme!
Je me souviens des bords de mer quand enfin l'école était finie. Je trempais mes pieds dedans, je n'y restais pas longtemps. Rien à voir avec la rivière où les truites nageaient, avec, tout à côté, des vaches ruminant dans les prés. Bien sûr, des vaches laitières, donnant un lait si onctueux qui nourrissait jeunes et vieux! Mais que faire au bord de la mer, quand on ne voit rien dedans??
Des chevaux étaient mes grands frères, toujours calmes et puissants. Le genet avait la tige légère et flexible tout autant; il me cinglait régulièrement quand je faisais le garnement!
Le tableau noir est une misère, presque pire qu'un enterrement, car dans la classe, tous les matins, il était présent.
Tous ces gens très obstinés nous disaient faire oeuvre de bonté; mais certains étaient pervers, en nous mettant la tête à l'envers. Moi, j'ai gardé mon petit esprit, et c'est grâce à lui toujours que je peux écrire ceci.
Car oui, tous m'ont appris quelque chose, à deux ou à quatre pattes, et parfois même sans patte, poilus, velus, emplumés ou écaillés. Hommes et bêtes, et aussi vous, les "choses", tous, je vous dis; les nuages, le vent, le soleil et la pluie.
la Belette dans le flou - 8 juin 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
homme - hyène: tentatives de parallélismes....
Le rire est le propre de l'homme, dit-on....
Mensonge! Le rire est aussi propre à la hyène!
L'homme rit quand il est heureux.
La hyène, quand elle fait un malheureux.
L'homme rit et pleure à chaudes larmes.
La hyène rit dans le sang chaud d'un malheureux.
L'homme rit en écrivant des conneries.
La hyène, quand elle a bon appétit.
L'homme, même en boîte, rit de concert.
Il rit même à certains concerts!
La hyène rit quand vient la nuit....
L'homme, dans son rire propre, montre ses dents.
La hyène montre les siennes tout le temps!
Rit-elle, pour autant?
L'homme rit et sourit devant son miroir.
La hyène rit le soir, à l'abattoir!!
L'homme a un rire souvent épanoui.
La hyène, gueule ouverte, l'a-t-elle aussi??
L'homme, en riant, fait beaucoup d'efforts.
Moins en faisant la gueule!
L'homme est un pince-sans-rire.
Il est aussi un p(r)ince qui prête à rire!
Mais le singe, très proche de l'homme, lui ne rit pas.
L'homme rit du singe, qui ne le sait pas.
Rirait-il, s'il était homme?
Je ne le crois pas.
Fais-moi rire, fais-moi sourire!
Laisse-moi glapir!
La hyène n'a qu'un rire, et le singe n'en a pas, voilà!!!....
la Belette hyénique - mardi 7 juin 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
la mer qu'on voit danser le long des golfes clairs....
Comme chacun le sait, l'eau est indispensable à la vie.
J'ai grandi en Bretagne et en Normandie sous la pluie.
Après quelques tours dans la vie, je me suis assagi.
J'ai dans mon corps et mon esprit une réserve d'eau de pluie;
Mais à peine ai-je grandi que sur la mer je suis parti!
Au large.... Rien à voir, me voilà entouré par l'horizon!
Plus loin sous le soleil, des plages et des filles en bikini
Avec aussi de la misère dégoulinant comme de la pluie,
Le tout sous un ciel bleu-azur infini.
L'eau et la terre vont de paire;
Alors pourquoi tant de misère??
Palmiers et cocotiers, mancenilliers, plages dorées....
La vie est un paradis avec beaucoup de soucis!
Cueillez, cueillez les fleurs et les fruits de cette vie!
L'eau, qu'elle soit douce ou salée, vous emmène
Partout dans la vie et toujours sans haine....
J'ai grandi en Bretagne et en Normandie sous la pluie.
Après quelques tours dans la vie, je me suis assagi.
J'ai dans mon corps et mon esprit une réserve d'eau de pluie;
Mais à peine ai-je grandi que sur la mer je suis parti!
Au large.... Rien à voir, me voilà entouré par l'horizon!
Plus loin sous le soleil, des plages et des filles en bikini
Avec aussi de la misère dégoulinant comme de la pluie,
Le tout sous un ciel bleu-azur infini.
L'eau et la terre vont de paire;
Alors pourquoi tant de misère??
Palmiers et cocotiers, mancenilliers, plages dorées....
La vie est un paradis avec beaucoup de soucis!
Cueillez, cueillez les fleurs et les fruits de cette vie!
L'eau, qu'elle soit douce ou salée, vous emmène
Partout dans la vie et toujours sans haine....
la Belette et sa "mer" - jeudi 2 juin 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
ô Breizh ma bro.... Bretagne, ô mon pays....
Il y a beaucoup de chansons sur "ma" Bretagne: Kenavo... O Breizh ma bro... Des louanges et des critiques, selon la misère ou l'opulence, la vie du maître et du valet....Tout est dans les chansons, qu'elles soient civiques ou présentes dans les pardons de tous les cantons.
Moi, j'ai grandi loin de l'opulence, éloigné du centre du petit bourg breton. La Bretagne n'est pas vraiment un pays "joyeux"; j'y ai appris que la vie est dure et que rien n'est gratuit. J'ai reçu quelquues coups pour ça car ce monde n'est pas tendre!
Je n'y ai pas vu l'abondance, même dans les meilleures circonstances, en avoir ou pas, l'argent fait la loi. Le valet a les pieds et les sabots crottés; et le maître porte des souliers, même grossiers, et il porte beau sa montre de gousset. Alors??.... Quet Navo??....
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Ces derniers mots, on les dit chez moi:"il n'y a pas de quoi te nourrir ici!". Comme tant d'autres, tu dois t'en aller, partir loin vers la liberté.... Si tu ne peux pas, alors va donc voir ailleurs! Car ici, il y a trop de malheurs! On est tous à se marcher dessus.
Où qu'on aille, notre terre est nue, on ne fait plus qu'élever des cochons! Même dans la mer, il n'y a plus guère de poissons. Alors il y a de quoi se faire du mouron!!
Toute la vie se transporte au bord de la mer; dans les terres, hélas, ce n'est plus qu'un semblant de désert. Des cailloux, des ruines et de la bruyère; sans charbon ni pétrole dedans.
En outre, les Bretons migrent depuis longtemps, les gars et les fiilles vont au plus offrant et les vieux demeurent chez eux!
Des pardons et des processions avec bannières et drapeaux au vent. La parade des gloires d'avant!
Il en manque, bien sûr, car la liste est longue! .....
J'ai voyagé avec "pêcheurs d'Islande", les valets de fermes et les journaliers, les cariers et les mineurs, tout comme les ardoisiers.
Il en reste encore à écrire sur le sujet, mais je ne suis ni historien, ni écrivain, ni poète.... Alors pour moi, eh bien la chanson est finie! Alors, je vous dis "kénavo"...
Roger, pour ses amis bretons.
Moi, j'ai grandi loin de l'opulence, éloigné du centre du petit bourg breton. La Bretagne n'est pas vraiment un pays "joyeux"; j'y ai appris que la vie est dure et que rien n'est gratuit. J'ai reçu quelquues coups pour ça car ce monde n'est pas tendre!
Je n'y ai pas vu l'abondance, même dans les meilleures circonstances, en avoir ou pas, l'argent fait la loi. Le valet a les pieds et les sabots crottés; et le maître porte des souliers, même grossiers, et il porte beau sa montre de gousset. Alors??.... Quet Navo??....
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Ces derniers mots, on les dit chez moi:"il n'y a pas de quoi te nourrir ici!". Comme tant d'autres, tu dois t'en aller, partir loin vers la liberté.... Si tu ne peux pas, alors va donc voir ailleurs! Car ici, il y a trop de malheurs! On est tous à se marcher dessus.
Où qu'on aille, notre terre est nue, on ne fait plus qu'élever des cochons! Même dans la mer, il n'y a plus guère de poissons. Alors il y a de quoi se faire du mouron!!
Toute la vie se transporte au bord de la mer; dans les terres, hélas, ce n'est plus qu'un semblant de désert. Des cailloux, des ruines et de la bruyère; sans charbon ni pétrole dedans.
En outre, les Bretons migrent depuis longtemps, les gars et les fiilles vont au plus offrant et les vieux demeurent chez eux!
Des pardons et des processions avec bannières et drapeaux au vent. La parade des gloires d'avant!
Il en manque, bien sûr, car la liste est longue! .....
J'ai voyagé avec "pêcheurs d'Islande", les valets de fermes et les journaliers, les cariers et les mineurs, tout comme les ardoisiers.
Il en reste encore à écrire sur le sujet, mais je ne suis ni historien, ni écrivain, ni poète.... Alors pour moi, eh bien la chanson est finie! Alors, je vous dis "kénavo"...
Roger, pour ses amis bretons.
la Belette qui oublie la date - Paris.
Lire les commentaires textes
Je suis d'accord,nous devions partir pour gagner notre vie,avec le coeur gros ,il ne fallait pas le montrer surtout!!
Nous avons èvolué progressivement,mais nos racines restaient derrière nous,le seul regret de tous ,il fallait surtout avancer et ne pas se retourner!!