les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
rêve d'un soir....
J'ai rêvé dans ma nuit noire,
Sans le moindre cauchemar.
Autour de moi, tout est calme;
Pour veiller, une petite flamme,
Un petit feu dans la nuit
Auprès duquel j'ai mon lit.
Je suis au coeur d'une savane
A croquer quelques bananes,
Je n'ai aucun ennemi,
Ni même pas le moindre ennnui.
Ici, le lion rugit pas,
Et la hyène ne glapit pas.
Mon ciel de nuit plein d'étoiles,
Quelques unes portent des voiles.
Dans ce p'tit endroit douillet,
Coule douc'ment un ruisselet.
J'entends venir l'animal,
Marchant sans se faire de mal;
Il s'abreuve tant il est quiet,
Il ne semble pas inquiet.
Mais sur ma natt'' je frissonne,
Alors je sors de mon somme.
J'étais bien dans ce mond'-là,
Même si je n'avais pas d'drap!
Bien tranquille et apaisé,
Dans la nature sans danger.
Maint'nant je suis éveillé,
C'est la dur' réalité!
Sur moi, de draps y'en a plus,
Je me retrouv' presque nu!
Point de ciel de lit brillant
Par les étoiles éclairant.
Seulement la lumière crue
Du lampadaire de la rue.
Comment ai-je si bien rêvé?
C'est à cause des comprimés,
Des trucs hallucinogènes,
Qui font dormir un bébé
Ou un vieux monsieur cassé.
Je me lève alors sans peine
Toujours sans la moindre haine;
Et m'assieds au canapé
Avec un beau drap doré.
Dans la nuit je vois les braises;
Est-ce le début de mon rêve?
J'ai alors piqué du nez,
Ni cachets,, ni comprimés!
Ma pharmacie naturelle
Ne contient que des bouteilles
De vin, produit naturel
Qui pousse bien sur toutes treilles;
Les ceps sont améliorés;
Avec ça, j'ai bonne santé!!
Sans le moindre cauchemar.
Autour de moi, tout est calme;
Pour veiller, une petite flamme,
Un petit feu dans la nuit
Auprès duquel j'ai mon lit.
Je suis au coeur d'une savane
A croquer quelques bananes,
Je n'ai aucun ennemi,
Ni même pas le moindre ennnui.
Ici, le lion rugit pas,
Et la hyène ne glapit pas.
Mon ciel de nuit plein d'étoiles,
Quelques unes portent des voiles.
Dans ce p'tit endroit douillet,
Coule douc'ment un ruisselet.
J'entends venir l'animal,
Marchant sans se faire de mal;
Il s'abreuve tant il est quiet,
Il ne semble pas inquiet.
Mais sur ma natt'' je frissonne,
Alors je sors de mon somme.
J'étais bien dans ce mond'-là,
Même si je n'avais pas d'drap!
Bien tranquille et apaisé,
Dans la nature sans danger.
Maint'nant je suis éveillé,
C'est la dur' réalité!
Sur moi, de draps y'en a plus,
Je me retrouv' presque nu!
Point de ciel de lit brillant
Par les étoiles éclairant.
Seulement la lumière crue
Du lampadaire de la rue.
Comment ai-je si bien rêvé?
C'est à cause des comprimés,
Des trucs hallucinogènes,
Qui font dormir un bébé
Ou un vieux monsieur cassé.
Je me lève alors sans peine
Toujours sans la moindre haine;
Et m'assieds au canapé
Avec un beau drap doré.
Dans la nuit je vois les braises;
Est-ce le début de mon rêve?
J'ai alors piqué du nez,
Ni cachets,, ni comprimés!
Ma pharmacie naturelle
Ne contient que des bouteilles
De vin, produit naturel
Qui pousse bien sur toutes treilles;
Les ceps sont améliorés;
Avec ça, j'ai bonne santé!!
la Belette rêveuse - mardi 10 mai 2016 - Paris.
debout la nuit....
Il est des jours où je m'ennuie;
ça ne m'arrive pas la nuit!
Des rêves et des cauchemars,
J'en ai toujours plein mon plumard!
De quelques uns je me souviens,
Que j'étale sur un parchemin.
C'est l'aubaine pour le lendemain:
J'ai un sujet et tout va bien.
D'autres ont peur de leurs cauchemars,
Ils déambulent tous les soirs
Sur la Place de la République
A écouter les politiques;
Ils passent alors la nuit debout,
A n'écouter que du dégoût,
Des vilenies et des critiques
Faisant fi de ces polémiques
Qui ne veulent rien dire du tout,
Une multitude de planqués!
Hurlant la nuit comme des loups
Pour moi cela peut faire beaucoup
JeMais qui se tiennent bien cachés
A l'heure où ils doivent travailler.
Rien à craindre de ces crétins
Qui devant eux ont leur destin,
Bien encadrés et sur les clous,
Peut-être sont-ils encore fous?
Tenus en laisse comme des chiens.
Tous parlent à tort et à travers,
Prêchant une foule sans caractère.
Triste spectacle en vérité,
Sous l'Ange de la Liberté.
la belette nocturne - vendredi 6 mai 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
partir....
Je voudrais tant partir en mer
Et quitter de mes pieds la terre
Pour chercher l'horizon fuyant
Et le poursuivre avec le vent
Tout en suivant le fil des vagues
Qui me berceront doucement
Bien accoudé au bastingage,
A guetter les poissons volants,
Sur cette mer dont les nuages
Donnent souvent des tons changeants,
Naviguer toujours loin au large,
Sans craindre les enrochements
Avec peut-être pour seul barrage
Une tempête, un ouragan.
Je me mettrai là à la cape
Pour étaler ce vilain temps
Mais ici-bas, pas une vague
Pour me bercer tout doucement.
De la routine je me lasse
D'être dans mon appartement;
Je rêve toujours au grand large,
Sous des voiles gonflées par le vent.
Mais à défaut de ce voyage,
Je vis mon rêve en écrivant.
Pas de vent mais quelques nuages
Sur ma grand'ville en ce moment.
Et quitter de mes pieds la terre
Pour chercher l'horizon fuyant
Et le poursuivre avec le vent
Tout en suivant le fil des vagues
Qui me berceront doucement
Bien accoudé au bastingage,
A guetter les poissons volants,
Sur cette mer dont les nuages
Donnent souvent des tons changeants,
Naviguer toujours loin au large,
Sans craindre les enrochements
Avec peut-être pour seul barrage
Une tempête, un ouragan.
Je me mettrai là à la cape
Pour étaler ce vilain temps
Mais ici-bas, pas une vague
Pour me bercer tout doucement.
De la routine je me lasse
D'être dans mon appartement;
Je rêve toujours au grand large,
Sous des voiles gonflées par le vent.
Mais à défaut de ce voyage,
Je vis mon rêve en écrivant.
Pas de vent mais quelques nuages
Sur ma grand'ville en ce moment.
la Belette en partance - jeudi 12 mai 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
la bille bleue....
Il est presque minuit ce samedi soir de l'Eurovision à Stockolm, émission qui a fait son temps depuis longtemps. Elle est devenue commerciale et même guerrière, pour résister à ses concurents sur d'autres chaînes que celles du "gouvernement", du service public.
Ils sont barbants, tous ces chanteurs qui usent pour la plupart du langage simple et barbare à la fois de la perfide Albion. Pays glorieux ou miséreux venus sur scène en chantant à perdre haleine leurs bonheurs et leurs tourments.
Ah, quel ennui, tous ces programmes à base de flics et de truands! Même le sport, dit démocratique, nous montre ses tricheurs pédalant, ou ses coureurs anorexiques filant corps décharnés dans le vent. On supporte tous les soirs le basquet américain et ses athlètes géants souvent noirs qui seuls peuvent battre les blancs du NBA.
Je me demande un bref instant si ces américains communs sont aussi gavés que nous du basket de chez nous??
Cette soirée est soporifique tant il y a de choses dedans avec beaucoup de belles images comme dans le livre d'un enfant. Je n'éprouve pas de colère cependant car il faut bien dans les chaumières endormir un peu les gens.
Mais je résiste à ce plaisir qui m'est offert gratuitement et pour ce faire, je vais écrire nuitament, grace à une bille entourée d'encre bleue et sur une feuille de papier!
Grace à une bille de stylo entourée d'encre bleue, et sur une feuille de papier de bien piètre qualité, pour faire apparaître, en vous qui me lisez, une image qui, j'espère, décrit bien mon idée passée.
Je suis en effet dépité de voir toujours le monde en guerre, alors qu'il ne devrait être que paix. Tou est prétexte à combattre ou à voler, et très rares sont les accès de bonté humaine qui devraient être sincères et désintéressées....
Une demi-heure est passée; me voilà apaisé, et l'eurovision est à présent terminée. Ouf!!
Ils sont barbants, tous ces chanteurs qui usent pour la plupart du langage simple et barbare à la fois de la perfide Albion. Pays glorieux ou miséreux venus sur scène en chantant à perdre haleine leurs bonheurs et leurs tourments.
Ah, quel ennui, tous ces programmes à base de flics et de truands! Même le sport, dit démocratique, nous montre ses tricheurs pédalant, ou ses coureurs anorexiques filant corps décharnés dans le vent. On supporte tous les soirs le basquet américain et ses athlètes géants souvent noirs qui seuls peuvent battre les blancs du NBA.
Je me demande un bref instant si ces américains communs sont aussi gavés que nous du basket de chez nous??
Cette soirée est soporifique tant il y a de choses dedans avec beaucoup de belles images comme dans le livre d'un enfant. Je n'éprouve pas de colère cependant car il faut bien dans les chaumières endormir un peu les gens.
Mais je résiste à ce plaisir qui m'est offert gratuitement et pour ce faire, je vais écrire nuitament, grace à une bille entourée d'encre bleue et sur une feuille de papier!
Grace à une bille de stylo entourée d'encre bleue, et sur une feuille de papier de bien piètre qualité, pour faire apparaître, en vous qui me lisez, une image qui, j'espère, décrit bien mon idée passée.
Je suis en effet dépité de voir toujours le monde en guerre, alors qu'il ne devrait être que paix. Tou est prétexte à combattre ou à voler, et très rares sont les accès de bonté humaine qui devraient être sincères et désintéressées....
Une demi-heure est passée; me voilà apaisé, et l'eurovision est à présent terminée. Ouf!!
la terre....
La terre est une belle fille que les hommes ne cessent de violer.
A les supporter elle s'épuise et aucun pour la protéger.
Elle a sur sa peau des rides et des boutons infectes.
Qu'importe! Tout ça les attire, ils ne cessent de l'ennuyer.
Elle continue à les nourir avec son corps épuisé.
Ils grouillent sur son corps meurtri, têtant en elle toute leur vie.
Ses mamelles flasques et avachies tentent toujours leur appétit.
Pour s'en nourir, certains la soignent, surtout sa peau,
par des onguents.
Elle s'en épuise plus rapidement, n'ayant plus sur sa peau diaphane
L'odeur qui attire ses amants, ceux-là qui adoraient ses charmes
Et la fêtaient annuellement; maintenant, il reste les larmes.
A voir ses charmes pantelants, cependant, beaucoup s'acharnent,
Encore toujours à l'exploiter, même dans ses endroits intimes,
Entrailles fumantes, corps déchiré.
De la Terre, je suis assez fier,
Car lesdits Verts
Se l'arrachent à pleines mains!
Mais comme ce sont des citadins,
Ils n'y connaissent rien!
Ils ne sont que des propriétaires
N'ayant jamais touché la Terre;
Pour eux, elle n'est que nourricière,
Seulement
Un amusement....
la Belette pleine de terre - vendredi 20 mai 2016 - Paris.
Lire les commentaires textes
Que c'est beau de rêver,tandis que les cauchemards me fatiguent énormément!
merci pour ces jolis poèmes.