les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
le parapluie de tante marie....
Caché longtemps dans son étui,
Mon parapluie sentait l'moisi.
Mais aujourd'hui il est content,
Car la pluie tomb' abondamment!
Si c'était toujours bien comme ça,
Il finirait dans de sales draps.
Râpé, usé et déchiré,
Avec ses balein'retournées...
Quand vient la pluie, il y a du vent
Qui retourn' les parap' des gens.
Il est souvent de couleur noire;
On le promèn' sur les boul'vards
Où il rencontr' des amis
Qui vienn' comm' lui prendre la pluie.
Il ne voit jamais le beau temps
car on l'enferm' à ce moment.
Pour lui, la pluie, c'est bien la vie;
C'est avec elle qu'il s'épanouit.
Quand elle s'arrête, c'en est fini:
Il ne reverra pas la pluie!
Il ne reçoit plus ses caresses;
Pour lui, c'est une vraie détresse!
On le referme et on le plie,
Sa promenade est bien finie.
Son amie dégoutte de lui
Et se répand sur le tapis..
Un peu après, le voilà sec;
Il fait le bonheur de son mec!
On le remet dans son étui
Et on attend la prochain' pluie!
Mon parapluie sentait l'moisi.
Mais aujourd'hui il est content,
Car la pluie tomb' abondamment!
Si c'était toujours bien comme ça,
Il finirait dans de sales draps.
Râpé, usé et déchiré,
Avec ses balein'retournées...
Quand vient la pluie, il y a du vent
Qui retourn' les parap' des gens.
Il est souvent de couleur noire;
On le promèn' sur les boul'vards
Où il rencontr' des amis
Qui vienn' comm' lui prendre la pluie.
Il ne voit jamais le beau temps
car on l'enferm' à ce moment.
Pour lui, la pluie, c'est bien la vie;
C'est avec elle qu'il s'épanouit.
Quand elle s'arrête, c'en est fini:
Il ne reverra pas la pluie!
Il ne reçoit plus ses caresses;
Pour lui, c'est une vraie détresse!
On le referme et on le plie,
Sa promenade est bien finie.
Son amie dégoutte de lui
Et se répand sur le tapis..
Un peu après, le voilà sec;
Il fait le bonheur de son mec!
On le remet dans son étui
Et on attend la prochain' pluie!
la Belette qui chante sous la pluie - jeudi 31 mars 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
l'étoile - the star - la estrella -
Je n'ai aucune envie d'avoir une autre étoile
Que celle sous qui je vis et qui m'offre ses charmes.
Elle est si enjoleuse, cette belle sous ses voiles
Qu'on dirait un clocher de la ville de Parme.
Mais elle me fait chaque jour payer une dîme,
Je la paie bien selon que j'en ai quelqu'estime....
Certains jours, je suis prêt à donner tout mon sel
Pour qu'elle fasse de moi un être naturel.
Je pourrais demander d'avoir une protection,
Qu'elle fasse de moi l'écrivain de salon.
Je n'ai pas ce désir qui ternirait ma vie
Où je n'aurais sans doute que colère et dépit.
Cette étoile est cachée sous une petit'ombrelle;
Elle scintille dans ce ciel, cett' jolie demoiselle.
Comme moi, elle vieillit! Et ses feux s'amoindrissent;
Elle brille de mill' feux en me faisant artiste.
Que celle sous qui je vis et qui m'offre ses charmes.
Elle est si enjoleuse, cette belle sous ses voiles
Qu'on dirait un clocher de la ville de Parme.
Mais elle me fait chaque jour payer une dîme,
Je la paie bien selon que j'en ai quelqu'estime....
Certains jours, je suis prêt à donner tout mon sel
Pour qu'elle fasse de moi un être naturel.
Je pourrais demander d'avoir une protection,
Qu'elle fasse de moi l'écrivain de salon.
Je n'ai pas ce désir qui ternirait ma vie
Où je n'aurais sans doute que colère et dépit.
Cette étoile est cachée sous une petit'ombrelle;
Elle scintille dans ce ciel, cett' jolie demoiselle.
Comme moi, elle vieillit! Et ses feux s'amoindrissent;
Elle brille de mill' feux en me faisant artiste.
la Belette scintillante - samedi 2 avril 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
tempête dans le bois....
Alors, le grand vent arriva
Et tous les arbres il effeuilla.
La pluie noya feuilles et branches;
La terre en but en abondance.
Le clair de lune faisait briller
Toute la nature tourmentée.
Et puis le grand vent s'est éteint,
Parti ailleurs vers son destin.
Le lendemain, tout était calme,
Le soleil raviva sa flamme.
La voilà donc resplendissante,
On pourrait la croire charmante.
Il reste bien un peu de vent;
Qui fait tomber tous les auvents.
La dépression est de passage,
Elle brasse la nature sauvage.
Le vent, la pluie, les éléments,
C'est la nature en mouvement.
Abritez-vous! Laissez passer!
La nature prend sa liberté!
Mes chers amis en promenade,
C'est un peu comme une parade,
Avec leurs chiens si peu sauvages,
Qui voudraient bien être à la plage,
S'évadent un temps dans la forêt
Qui leur propose beaucoup d'attraits.
Ils en reviennent bien mouillés,
Mais elle reste un havre de paix.
Et tous les arbres il effeuilla.
La pluie noya feuilles et branches;
La terre en but en abondance.
Le clair de lune faisait briller
Toute la nature tourmentée.
Et puis le grand vent s'est éteint,
Parti ailleurs vers son destin.
Le lendemain, tout était calme,
Le soleil raviva sa flamme.
La voilà donc resplendissante,
On pourrait la croire charmante.
Il reste bien un peu de vent;
Qui fait tomber tous les auvents.
La dépression est de passage,
Elle brasse la nature sauvage.
Le vent, la pluie, les éléments,
C'est la nature en mouvement.
Abritez-vous! Laissez passer!
La nature prend sa liberté!
Mes chers amis en promenade,
C'est un peu comme une parade,
Avec leurs chiens si peu sauvages,
Qui voudraient bien être à la plage,
S'évadent un temps dans la forêt
Qui leur propose beaucoup d'attraits.
Ils en reviennent bien mouillés,
Mais elle reste un havre de paix.
la Belettte forestière - dimanche 27 mars 2016 - Presles Courcelles.
- Commentaires textes : Écrire
passer par-ici, repasser par-là....
Ainsi, la vie ne fait qu'un tour,
Un aller simple et sans retour.
Finir sa vie au fond d'un trou,
Cerné de bois et quelques clous.
Bien loin de moi cette habitude,
Il ne faut pas de vie trop rude...
Un aller simple et sans retour.
Finir sa vie au fond d'un trou,
Cerné de bois et quelques clous.
Bien loin de moi cette habitude,
Il ne faut pas de vie trop rude...
Finir caché au fond d'un trou;
Respirer l'air parfois si doux!
Toujours errante et imprécise,
Je vis ma vie sans une emprise.
Ni dieu, ni maître, disent certains.
Je suis volontiers ce chemin.
La vie collecte des amis
Suivant vos plaisirs et envies.
Au fil des ans, certains s'éloignent
C'est un peu comme à qui perd gagne.
Je suis volontiers ce chemin.
La vie collecte des amis
Suivant vos plaisirs et envies.
Au fil des ans, certains s'éloignent
C'est un peu comme à qui perd gagne.
Tous leurs plaisirs ont disparu.
La vie est sans dessous-dessus!
La fin s'étire lentement
D'autres amis viennent à présent.
Chacun d'eux avait des amis,
La vie est sans dessous-dessus!
La fin s'étire lentement
D'autres amis viennent à présent.
Chacun d'eux avait des amis,
Qui ne sont plus de ce monde-ci.
Entre le trou et la poussière,
Je choisis le chemin des airs.
Je choisis le chemin des airs.
la Belette de passage - vendredi 25 mars 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
la tempête....
Alors, le grand vent arriva,
Et tous les arbres il effeuilla!
La pluie noya feuilles et branches,
La terre en but en abondance.
Le clair de lune faisait briller
Toute la nature tourmentée.
Et puis le grand vent s'est éteint,
Parti ailleurs vers son destin.
Le lendemain, tout était calme,
Le soleil ravivait sa flamme.
Et le voilà resplendissant;
Il reste même un peu de vent!
La dépression est de passage,
Elle brasse la nature sauvage.
Le vent, la pluie, les éléments,
C'est la nature en mouvement!
Abritez-vous! Laissez passer!
La nature prend sa liberté.
Mes chers amis en promenade
Avec leurs chiens si peu sauvages,
S'évadent un peu dans la forêt
Qui reste un havre de paix.
Et tous les arbres il effeuilla!
La pluie noya feuilles et branches,
La terre en but en abondance.
Le clair de lune faisait briller
Toute la nature tourmentée.
Et puis le grand vent s'est éteint,
Parti ailleurs vers son destin.
Le lendemain, tout était calme,
Le soleil ravivait sa flamme.
Et le voilà resplendissant;
Il reste même un peu de vent!
La dépression est de passage,
Elle brasse la nature sauvage.
Le vent, la pluie, les éléments,
C'est la nature en mouvement!
Abritez-vous! Laissez passer!
La nature prend sa liberté.
Mes chers amis en promenade
Avec leurs chiens si peu sauvages,
S'évadent un peu dans la forêt
Qui reste un havre de paix.
la Belette tempétueuse - écrit à Presles - dimanche avant Pâques.
Encore un joli texte écrit par l'ami Roger...
Encore un joli texte écrit par l'ami Roger...
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