les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Qui s'y frotte, s'y pique!....
M'avez-vous vu écrire sur une feuille volante une seule aventure que je n'aie pas vécue?? Ah! Comme c'est beau.... Je vais finir par y croire...
Mais qu'est-ce qu'une vie, si elle n'a d'autres lendemains qu'une image répétée sur un écran de télé? Des jeux... Des mots... Des remords... Des oublis, et quelques contritions et ablutions rituelles étalées en plates images cérémonielles.
L'icône est multiple, et l'idole tout autant, et toutes deux fugitives. Quant aux représentants dogmatiques qui suivent le fleuve tortueux des souvenirs perdus réanimés sans cesse, ils ne sont que guides par l'envie de paraître.
La vie reprend son cours après quelques excès de bonté et de croyances décorées offertes en spectacle illuminé. Ablutions, perclusions, beuveries, chocolaterie, occlusion, purification, voire apothéose comatique: la vie a fini son cycle et repart doucement.
je n'oublie pas la collusion mortelle des "âmes" perdues errant dans le néant, ni les aurores impétueuses manifestant leur désir de vie libre et insouciante. "La vie est là, simple et tranquille."
Le retour à l'ordinaire avec quelques précautions et quelques querelles intestines, telles des coliques institutionnelles.... Les vers grouillent sur les cadavres nourriciers, faisant plus tard des mouches voletant et pondant sans cesse des miasmes invisibles.
On ne voit guère de pureté autour du charnier, peu d'assainisseurs et tant de spectateurs dans le hhalo de la puanteur.
Mais qu'est-ce qu'une vie, si elle n'a d'autres lendemains qu'une image répétée sur un écran de télé? Des jeux... Des mots... Des remords... Des oublis, et quelques contritions et ablutions rituelles étalées en plates images cérémonielles.
L'icône est multiple, et l'idole tout autant, et toutes deux fugitives. Quant aux représentants dogmatiques qui suivent le fleuve tortueux des souvenirs perdus réanimés sans cesse, ils ne sont que guides par l'envie de paraître.
La vie reprend son cours après quelques excès de bonté et de croyances décorées offertes en spectacle illuminé. Ablutions, perclusions, beuveries, chocolaterie, occlusion, purification, voire apothéose comatique: la vie a fini son cycle et repart doucement.
je n'oublie pas la collusion mortelle des "âmes" perdues errant dans le néant, ni les aurores impétueuses manifestant leur désir de vie libre et insouciante. "La vie est là, simple et tranquille."
Le retour à l'ordinaire avec quelques précautions et quelques querelles intestines, telles des coliques institutionnelles.... Les vers grouillent sur les cadavres nourriciers, faisant plus tard des mouches voletant et pondant sans cesse des miasmes invisibles.
On ne voit guère de pureté autour du charnier, peu d'assainisseurs et tant de spectateurs dans le hhalo de la puanteur.
la Belette ultra-philosophe - 7 janvier 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
dormir en paix??
On mourra tous de fin! Selon nos désirs et nos envies intimes, nous vécûmes libres et contrits.
Quelques voyages intérieurs nous ont affirmé en Hommes, et quelques libertés en insouciants. Certains de nous ont la gouverne instable et, de ce fait, l'orientation aléatoire!
La complaisance de l'opportunité accumule les connaissances, mais il n'y a rien pour les ranger. La contrainte qui suit l'obligation, rétrécit les connaissances et l'envie d'ailleurs, mais dispose de beaucoup de place pour ne ranger rien.
Un empilement de boites n'enrichit pas le marchand qui n'a de bien que ces enveloppes vides. Un amoncellement de têtes pleines sans aucun rangement permet à qui possède des choses de vendre à tous vents.
La présentation est aléatoire et l'étalage fugitif et disparâtre pour plaire au chaland qui passe. D'autres chalands à la tête légère viennent régulièrement acheter des boites vides qui les rassurent à chaque instant.
Etre? Connaître? Paraître? (Shakespeare) Etre sans rien, connaître sans bien, paraître vêtu de rien, disparaitre et exister enfin!! Choisissez votre chemin!
Si le coeur ne vous dit rien, partez à l'aventure avec le corps, votre seul bien (Vivez si m'en croyez - François Villon).
Triste fin qu'un cercueil doré, boisé, capitonné et enfoui sous terre avec un couvercle gravé.Triste fin que des cendres envolées et semées à tous vents!
La vie ne serait-elle qu'une contrainte pour complaire au destin? Sans aucune échapatoire intime.
Le souvenir n'est pas enfoui, tant que la tête est libre et légère. Gardez-vous des avertissements et des interdits qui cachent le beau chemin de la vie!
Quelques voyages intérieurs nous ont affirmé en Hommes, et quelques libertés en insouciants. Certains de nous ont la gouverne instable et, de ce fait, l'orientation aléatoire!
La complaisance de l'opportunité accumule les connaissances, mais il n'y a rien pour les ranger. La contrainte qui suit l'obligation, rétrécit les connaissances et l'envie d'ailleurs, mais dispose de beaucoup de place pour ne ranger rien.
Un empilement de boites n'enrichit pas le marchand qui n'a de bien que ces enveloppes vides. Un amoncellement de têtes pleines sans aucun rangement permet à qui possède des choses de vendre à tous vents.
La présentation est aléatoire et l'étalage fugitif et disparâtre pour plaire au chaland qui passe. D'autres chalands à la tête légère viennent régulièrement acheter des boites vides qui les rassurent à chaque instant.
Etre? Connaître? Paraître? (Shakespeare) Etre sans rien, connaître sans bien, paraître vêtu de rien, disparaitre et exister enfin!! Choisissez votre chemin!
Si le coeur ne vous dit rien, partez à l'aventure avec le corps, votre seul bien (Vivez si m'en croyez - François Villon).
Triste fin qu'un cercueil doré, boisé, capitonné et enfoui sous terre avec un couvercle gravé.Triste fin que des cendres envolées et semées à tous vents!
La vie ne serait-elle qu'une contrainte pour complaire au destin? Sans aucune échapatoire intime.
Le souvenir n'est pas enfoui, tant que la tête est libre et légère. Gardez-vous des avertissements et des interdits qui cachent le beau chemin de la vie!
la Belette compliquée - lundi 11 janvier 2016 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
des cendres....
Je préfère écrire des vers avant que la mort ne me réduise en poussière, ou que je sois mangé par les vers (les autres!!). Je vais donc lui montrer ce que je veux faire.
Comme je ne suis pas un "cul-bénit",
Je n'irai pas au Paradis!
Je n'ai pas d'amis chez Lucifer,
Je n'irai donc pas en enfer!
Je ne sais pas qui voudra de moi
En petits morceaux ici-bas.
Peut-être qu'une infime partie volera jusque là-bas?
Dans cet endroit inconnu
Où on ne vous tanne pas le cul
Avec des paroles incongrues!
Je volerai dans le vent
Avec les oiseaux évidemment,
Et même si parmi eux,
Il y a des vilains corbeaux
Qui ne sont pas vraiment beaux,
il y a aussi des petits oiseaux bleus.
Ils me suivront un bout de chemin,
Et se poseront un peu plus loin
Sur un branche de sapin.
J'espère que j'irai bien plus loin
Que ce petit bois de sapins,
Peut-être jusqu'au bout du monde,
Où je ferai le tour de l'onde
Avec le vent s'il le veut bien.
Je volerai sur notre terre
Avec ses plaines et ses déserts;
J'y sèmerai des petits morceaux
Qui tomberont bien de là-haut.
Mais ce que je redoute le plus,
C'est pas le professeur Nimbus,
C'est qu'il pleuve ce jour-là,
Et que ça mouille de-ci de-là,
Et que ma poussière
Reste collée par-terre,
Sans avoir volé plus loin
Que ce petit bois de sapins.
Les "culs-bénits"
Gavés d'hosties,
De rédemptions
Et de sermons,
N'ont même pas la liberté
De s'envoler!
Vous les voyez en procession
Qui suivent le preux goupillon
Et la fumée encensée
Qui est sensée les purifier!
Ils tournent autour des sapins
Pour visiter tous leurs copains.
De tout cela, je ne veux pas;
Je ne désire être que moi.
Qui m'aime, me suive; et ça ira!
Pas de messe ni de discours;
Je partirai comme chaque jour
Affronter la réalité
Sans avoir la tête baissée.
Alors lorsque mon tour viendra,
Je ne veux pas qu'on reste là
A chanter devant cette caisse en bois!
Je veux mes amis si heureux
En me voyant dans le ciel bleu
A m'envoler comme un oiseau heureux.
Je ne veux pas de caisse en sapin!
J'aime le vent et les chemins
Aussi instables qu'imprévus
On marchera bien par-dessus.
Mais je m'y trouverai si bien.
Tel finira mon cher Destin....
J'ai écrit ça en rigolant,
Car venu n'est pas le moment
De préparer la fin des temps....
Comme je ne suis pas un "cul-bénit",
Je n'irai pas au Paradis!
Je n'ai pas d'amis chez Lucifer,
Je n'irai donc pas en enfer!
Je ne sais pas qui voudra de moi
En petits morceaux ici-bas.
Peut-être qu'une infime partie volera jusque là-bas?
Dans cet endroit inconnu
Où on ne vous tanne pas le cul
Avec des paroles incongrues!
Je volerai dans le vent
Avec les oiseaux évidemment,
Et même si parmi eux,
Il y a des vilains corbeaux
Qui ne sont pas vraiment beaux,
il y a aussi des petits oiseaux bleus.
Ils me suivront un bout de chemin,
Et se poseront un peu plus loin
Sur un branche de sapin.
J'espère que j'irai bien plus loin
Que ce petit bois de sapins,
Peut-être jusqu'au bout du monde,
Où je ferai le tour de l'onde
Avec le vent s'il le veut bien.
Je volerai sur notre terre
Avec ses plaines et ses déserts;
J'y sèmerai des petits morceaux
Qui tomberont bien de là-haut.
Mais ce que je redoute le plus,
C'est pas le professeur Nimbus,
C'est qu'il pleuve ce jour-là,
Et que ça mouille de-ci de-là,
Et que ma poussière
Reste collée par-terre,
Sans avoir volé plus loin
Que ce petit bois de sapins.
Les "culs-bénits"
Gavés d'hosties,
De rédemptions
Et de sermons,
N'ont même pas la liberté
De s'envoler!
Vous les voyez en procession
Qui suivent le preux goupillon
Et la fumée encensée
Qui est sensée les purifier!
Ils tournent autour des sapins
Pour visiter tous leurs copains.
De tout cela, je ne veux pas;
Je ne désire être que moi.
Qui m'aime, me suive; et ça ira!
Pas de messe ni de discours;
Je partirai comme chaque jour
Affronter la réalité
Sans avoir la tête baissée.
Alors lorsque mon tour viendra,
Je ne veux pas qu'on reste là
A chanter devant cette caisse en bois!
Je veux mes amis si heureux
En me voyant dans le ciel bleu
A m'envoler comme un oiseau heureux.
Je ne veux pas de caisse en sapin!
J'aime le vent et les chemins
Aussi instables qu'imprévus
On marchera bien par-dessus.
Mais je m'y trouverai si bien.
Tel finira mon cher Destin....
J'ai écrit ça en rigolant,
Car venu n'est pas le moment
De préparer la fin des temps....
la Belette prévoyante - 13 Janvier 2016 - Paris.
enduro....
Quand j'étais jeune et poireau, je roulais sur ma moto d'enduro. Elle possédait un cadre et un moteur, et pas encore de radiateur, le tout, en acier, bien sûr! Les suspensions étaient très dures devant et derrière aussi, sur les freins; il valait mieux ne pas en parler! Que de tambours bien encrassés!!
Comme je n'avais pas beaucoup d'argent, je roulais en "japonnaise" pas chère, mais qui faisait son boulot en m'emmenant au septième ciel!!! Je n'avais pas de fric pour me payer une "suédoise", qui m'aurait envoyé au paradis.... C'était la dolce vita, à quarante kilomètres à l'heure sur les chemins de terre.
Il n'y avait pas encore d'interdit et on se foutait souvent la gueule par-terre!! A la butte de Montmorency, on se rendait tous les weeek-ends, un bon terrain pour les poireaux, avec des ornières et des sauts. En paraboots et belstafs huileux, ah! ce qu'on pouvait être heureux! Et quel pied en dérapage, pour épater la société des poireaux bien embourbés!
Mes douze chevaux faisaient de moi un héros et un champion d'enduro. Samofal Queirel et Bruno étaient bien au-dessus du lot, comme d'autres, tout en haut du tableau.
Comme tant d'autres fondus à Gaillefontaine, j'ai accouru pour voir rouler l'aéropage de héros dans la campagne et son terrain perdu. C'était la crème du moto-cross et en plus, il faisait beau pour voir sauter nos héros.
Ah oui! C'était le bon temps, sans bobos et sans argent! Et la tête dans le vent, avec des moustiques sur les dents. C'est ainsi que l'on reconnaiit les motards heureux!!
Certes, maintenant, je suis plus vieux, mais je roule toujours en terrain boueux bien moins vite qu'avant, car je ménage ces bons moments!
Comme je n'avais pas beaucoup d'argent, je roulais en "japonnaise" pas chère, mais qui faisait son boulot en m'emmenant au septième ciel!!! Je n'avais pas de fric pour me payer une "suédoise", qui m'aurait envoyé au paradis.... C'était la dolce vita, à quarante kilomètres à l'heure sur les chemins de terre.
Il n'y avait pas encore d'interdit et on se foutait souvent la gueule par-terre!! A la butte de Montmorency, on se rendait tous les weeek-ends, un bon terrain pour les poireaux, avec des ornières et des sauts. En paraboots et belstafs huileux, ah! ce qu'on pouvait être heureux! Et quel pied en dérapage, pour épater la société des poireaux bien embourbés!
Mes douze chevaux faisaient de moi un héros et un champion d'enduro. Samofal Queirel et Bruno étaient bien au-dessus du lot, comme d'autres, tout en haut du tableau.
Comme tant d'autres fondus à Gaillefontaine, j'ai accouru pour voir rouler l'aéropage de héros dans la campagne et son terrain perdu. C'était la crème du moto-cross et en plus, il faisait beau pour voir sauter nos héros.
Ah oui! C'était le bon temps, sans bobos et sans argent! Et la tête dans le vent, avec des moustiques sur les dents. C'est ainsi que l'on reconnaiit les motards heureux!!
Certes, maintenant, je suis plus vieux, mais je roule toujours en terrain boueux bien moins vite qu'avant, car je ménage ces bons moments!
la Belette pétaradante - vendredi 11 décembre 2015 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
requiem pour Filou....
Le petit Filou est mort!
Du chagrin pour moi encore.
Quatorze ans de vie de chien,
Tranquille joueur et malin....
Il n'y aura plus de jeux
Et je suis bien mallheureux!
La maison est triste et vide;
Filou, ta mort fut rapide.
Mon petit bonheur poilu,
Je ne te reverrai plus!!
Toi qui nous laisse en déroute,
Mon copain, sans aucun doute.
Roger - "pour mon petit copain"....
la Belette en deuil - 15 janvier 2016 - Paris.
Du chagrin pour moi encore.
Quatorze ans de vie de chien,
Tranquille joueur et malin....
Il n'y aura plus de jeux
Et je suis bien mallheureux!
La maison est triste et vide;
Filou, ta mort fut rapide.
Mon petit bonheur poilu,
Je ne te reverrai plus!!
Toi qui nous laisse en déroute,
Mon copain, sans aucun doute.
Roger - "pour mon petit copain"....
la Belette en deuil - 15 janvier 2016 - Paris.
Lire les commentaires textes
quelle belle réflexion,c'est une bonne idée,pourquoi pas ,c'est la la liberté non!!!!!