les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
l'envol de l'oiseau rare....
le "RARA AVIS" sur lequel navigait l'ami Roger ! |
Un vent fort, cet après-midi, et il pleut!
L'Oiseau rare doit pourtant s'envoler vers son proche destin..
Il patauge et barbotte; mais enfin, il fonce sous la pluie et le vent.
Le bateau maintenant secoue dans la bourrasque ses ailes trempées.
Dans quelques heures, la nuit va tomber, il devra alors se poser.
Au matin, tout est calme mais ses ailes sont encore mouillées.
Il repartira, le soleil et le vent levés, et ses ailes séchées.
Un nouvvel envol, un nouveau voyage dans le vent tiède
au-dessus des flots toute la journée.
Hélas, comme chaque soir, il devra s'arrêter et se poser encore.
Les jours se suivent... Le voilà loin de son nid.
Qu'importe! Il vole, libre dans le vent léger.
Encore un autre arrêt, encore une autre nuit!
Et d'autres matins frais et les ailes mouillées!
Il attend qu'elles sèchent pour suivre son voyage.
Voilà qu'une île paraît, sèche et ensoleillée;
un petit paradis pour un oiseau las, fatigué.
Il sera bien ici; le voilà qui s'endort sous ses ailes séchées.
Un temps de réconfort, de tranquillité...
Flaner quelques jours au Paradis des oiseaux....
Prendre du bon temps, oublier le voyage,
Vivre à picorer sur le sable doré....
Votre serviteur, la Belette, vient de réaliser un beau voyage à bord d'un voilier de belle taille, sur la côte nord de la Bretagne; ceci explique l'amour de "moy" pour la mer.
L'Oiseau rare doit pourtant s'envoler vers son proche destin..
Il patauge et barbotte; mais enfin, il fonce sous la pluie et le vent.
Le bateau maintenant secoue dans la bourrasque ses ailes trempées.
Dans quelques heures, la nuit va tomber, il devra alors se poser.
Au matin, tout est calme mais ses ailes sont encore mouillées.
Il repartira, le soleil et le vent levés, et ses ailes séchées.
Un nouvvel envol, un nouveau voyage dans le vent tiède
au-dessus des flots toute la journée.
Hélas, comme chaque soir, il devra s'arrêter et se poser encore.
Les jours se suivent... Le voilà loin de son nid.
Qu'importe! Il vole, libre dans le vent léger.
Encore un autre arrêt, encore une autre nuit!
Et d'autres matins frais et les ailes mouillées!
Il attend qu'elles sèchent pour suivre son voyage.
Voilà qu'une île paraît, sèche et ensoleillée;
un petit paradis pour un oiseau las, fatigué.
Il sera bien ici; le voilà qui s'endort sous ses ailes séchées.
Un temps de réconfort, de tranquillité...
Flaner quelques jours au Paradis des oiseaux....
Prendre du bon temps, oublier le voyage,
Vivre à picorer sur le sable doré....
Votre serviteur, la Belette, vient de réaliser un beau voyage à bord d'un voilier de belle taille, sur la côte nord de la Bretagne; ceci explique l'amour de "moy" pour la mer.
la Belette sur le navire - 13 octobre 2017 - Paris de retour.
- Commentaires textes : Écrire
Les pavés de la rue de la Tour des Dames....
Tout autour de l'église de la Trinité, il traîne une petite vie qui, comme partout ailleurs, est en quête de bonheur.
Toujours de bon matin, cette petite vie fouille dans les poubelles et s'endort quelque part, guère loin d'un hôtel. Ce qui est malheureux, ce sont ces enfants qui entrent dans la vie en devenant mendiants. L'école péripatétitienne va bien tous les former, du matin jusqu'au soir, arpentant lesdits pavés.
Ils dorment dans des hôtels éclairés nuit et jour par les phares et les néons se trouvant tout autour. Leur chambre à coucher, sur un coin de trottoir, est un tas de cartons récupérés on ne sait où.
Tous ont la peau hâlée par le soleil et les ondées; mais au sable de la plage, ils n'y sont jamais allés.
C'est un petit résumé de la vie du quartier, à côté des beaux hôtels dorés et étoilés et où la vie est si aisée!! Certes, la vie est belle, mais pas toujours tranquille car il faut se méfier de la modernité; c'est sûr qu'elle a du bon, mais elle doit être éduquée: savoir que ces trottoirs n'ont pas seulement des hauts de pavés.
La Belette généreuse - mercredi 27 septembre 2017 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
couleurs.... colors....
Ecrire n'est pas facile, surtout en plein été!
Comme la peinture à l'huile qui ne veut pas sécher...
Cependant, j'aime bien étaler quelques mots;
Je dois faire attention et ne pas me tromper de bouton.
Je ne suis qu'un rimailleur et c'est ma grande peur!
Comme j'écris souvent, j'use bien des crayons.
Si je me trompe de couleur, alors mes phrases pleurent.
Une gomme ne sert à rien quand ont séché les mots
Et il faut bien alors tout recommencer!
Quelques couleurs d'été écrites sur du papier
Qui n'est jamais choisi; un vieux journal suffit.
Dans une salle à manger, un comptoir de café
Où les clients n'arrêtent jamais de discutailler!
Oui mais sur les terrasses, les feuilles peuvent s'envoler.
Et c'est pour ça qu'il faut rester un peu caché!
La phrase terminée, on peut se relâcher;
Mais il y a déjà trois pages bien déchirées!
Comme la peinture à l'huile qui ne veut pas sécher...
Cependant, j'aime bien étaler quelques mots;
Je dois faire attention et ne pas me tromper de bouton.
Je ne suis qu'un rimailleur et c'est ma grande peur!
Comme j'écris souvent, j'use bien des crayons.
Si je me trompe de couleur, alors mes phrases pleurent.
Une gomme ne sert à rien quand ont séché les mots
Et il faut bien alors tout recommencer!
Quelques couleurs d'été écrites sur du papier
Qui n'est jamais choisi; un vieux journal suffit.
Dans une salle à manger, un comptoir de café
Où les clients n'arrêtent jamais de discutailler!
Oui mais sur les terrasses, les feuilles peuvent s'envoler.
Et c'est pour ça qu'il faut rester un peu caché!
La phrase terminée, on peut se relâcher;
Mais il y a déjà trois pages bien déchirées!
la Belette entre les vers et la prose - 1er août 2017 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
les filles du charcutier.... les harpies....
Elles sont comme des murènes, à guetter l'opportunité.
Toutes deux serrées sur le pas de la porte du charcutier.
Malheur à qui passe qui ne soit cul-bénit!!
Elles sont ternes et pathétiques, comme des huîtres.
Je suis leur cible préférée, toute innocente et sans défense assurée.
Elles ne s'égarent jamais en chemin car leur église n'est pas loin.
Toujours elles sont chapeautées, vers sainte-thérèse dirigées.
Je connais des chemins, des sentiers où je peux m'égarer.
Elles ont une triste vie en somme, dans un monde sans pitié.
Pour elles, je suis le "chinois vert" qui va à la mauvaise école;
J'y vais tout seul chaque matin et toujours je m'y sens bien.
Elles voient ainsi chaque jour le garnement mécréant.
Qu'importe! A la récré, pas de prières à réciter.
(Le pas de porte cité est devant le boucher.)
Toutes deux serrées sur le pas de la porte du charcutier.
Malheur à qui passe qui ne soit cul-bénit!!
Elles sont ternes et pathétiques, comme des huîtres.
Je suis leur cible préférée, toute innocente et sans défense assurée.
Elles ne s'égarent jamais en chemin car leur église n'est pas loin.
Toujours elles sont chapeautées, vers sainte-thérèse dirigées.
Je connais des chemins, des sentiers où je peux m'égarer.
Elles ont une triste vie en somme, dans un monde sans pitié.
Pour elles, je suis le "chinois vert" qui va à la mauvaise école;
J'y vais tout seul chaque matin et toujours je m'y sens bien.
Elles voient ainsi chaque jour le garnement mécréant.
Qu'importe! A la récré, pas de prières à réciter.
(Le pas de porte cité est devant le boucher.)
la Belette en lévitation - jeudi 13 avril 2017 - Paris
- Commentaires textes : Écrire
Tout un fromage....
Sous le beau soleil de l'été, un beau fromage dégoulinait, abandonné, sans personne pour le manger. Tout là-haut, dans les ramages, maître corbeau, vêtu de son beau plumage, criait sa rage d'avoir été berné par un renard futé! on aurait bien voulu savoir par qui et comment, mais passons....
Même fin et tant rusé, maître renard était interloqué, car non loin, dans les herbages, maître lapin, insouciant, sautillait en grignotant: que choisir?fromage coulant ou lapin sautillant? Devait-il laper l'un, ou courir très vite après l'autre, inconscient du fromage, de lui-même et du danger? Dame tortue, dans les herbages, pressait le pas lentement, car son concurrent lapin était dans les nuages, alors que leur but était encore loin!
Même haut perché, beau et emplumé, on peut se faire rouler! De même pour les fins et rusés qui doutent quand les chemins sont séparés.... A trop courir les oreilles à l'air, la cervelle trop s'aère et se perdent les pensées. Il n'est guère brillant d'être terre à terre et à vaincre, si le concurrent s'est fait croquer.
La Belette fromagère - 15 juillet 2017 - Paris.
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