les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
ce que je peux faire avec un clavier et un stylobille....
|
les "Maréchaux"... ( c'est près de chez moi, à Paris! )
Petit exercice d'écriture avec 10 mots imposés, sur le thème: nettoyage de printemps >>>> improviste - incruster - précieuse - motif - disjoncter - précoce - format - apéritif - honteuse - commentaire.
Eh bien, chers amis lecteurs, au bout de 4 essais, voici mon aventure:
mon nettoyage de printemps est précoce, car une sale poussière honteuse a dû s'incruster sans motif dans mon poste de télé. Cette machine si précieuse et de grand format a dû disjoncter à l'improviste, au milieu d'un commentaire quand je prenais l'apéritif.
Cela est la 4ème version!!!! Voici maintenant la toute première:
Le printemps précoce est arrivé à l'improviste et en grand format. Il vire de façon honteuse l'hiver qui voulait s'incruster, et l'a fait disjoncter! C'est un précieux motif pour prendre un apéritif, et ceci, sans commentaire, avant le nettoyage de printemps qui sera encore à faire!
Mesdames, Messieurs, vous avez une heure pour faire votre texte, héhé!!!
la Belette écrivaine - 1 décembre 2015 - Paris.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Voici la production d'un très grand ami de notre si cher Roger, en espérant que cela conviendra à cette bien gentille Belette écrivaine:
Après l'apéritif, presqu'à l'improviste, j'ai voulu m'incruster chez cette pimbèche, précieuse ridicule comme le disait Molière, précoce aussi sur le plan de l'Amour, pour le motif qu'elle possédait une belle peinture de grand format pour moi. J'ai bien failli disjoncter au dernier moment, honteuse qu'elle m'apparaissait! Mais je préfère ne pas écrire de nouveau commentaire. JB
Après l'apéritif, presqu'à l'improviste, j'ai voulu m'incruster chez cette pimbèche, précieuse ridicule comme le disait Molière, précoce aussi sur le plan de l'Amour, pour le motif qu'elle possédait une belle peinture de grand format pour moi. J'ai bien failli disjoncter au dernier moment, honteuse qu'elle m'apparaissait! Mais je préfère ne pas écrire de nouveau commentaire. JB
Commentaires textes : Écrire
ô Bretagne, mon pays ! . . .
|
C'est partout pareil! Dès qu'il y a du "fric" quelque part, alors on améliore le "profit" en faisant des attractions citadines.
Celles-ci sont surtout actives en bord de mer.Par exemple, on nettoie très vite et régulièrement les plages polluées ou verdâtres!! Cela coûte du fric, mais ça en rapporte aussi, en faisant venir les toutous les touristes!
Vous le savez peut-être, la Bretagne est constituée de deux "mondes": l'ARMOR, pays de la Mer; et l'ARGOAT, pays du bois ( la Bretagne intérieure). L'Armor, une fine bande côtière qui attire le chaland plein de fric; et l'Argoat, une grande zone paysanne sans assistance notoire. Les uns ont LA MER, et les autres, L'AMER et aussi l'oubli.
Mais où donc habite Monsieur le Président du Conseil Départemental? Au fond des terres froides?? Au bord de la mer?? Vannes est bien tranquille, au fond de sa mer et de son golfe: ni houle, ni ouragan pour imaginer qu'un autre monde existe! Ah, triste ministère!!
Celles-ci sont surtout actives en bord de mer.Par exemple, on nettoie très vite et régulièrement les plages polluées ou verdâtres!! Cela coûte du fric, mais ça en rapporte aussi, en faisant venir les toutous les touristes!
Vous le savez peut-être, la Bretagne est constituée de deux "mondes": l'ARMOR, pays de la Mer; et l'ARGOAT, pays du bois ( la Bretagne intérieure). L'Armor, une fine bande côtière qui attire le chaland plein de fric; et l'Argoat, une grande zone paysanne sans assistance notoire. Les uns ont LA MER, et les autres, L'AMER et aussi l'oubli.
Mais où donc habite Monsieur le Président du Conseil Départemental? Au fond des terres froides?? Au bord de la mer?? Vannes est bien tranquille, au fond de sa mer et de son golfe: ni houle, ni ouragan pour imaginer qu'un autre monde existe! Ah, triste ministère!!
la Belette nostalgique - 19 novembre 2015 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
épuisé!...
|
"Mon maître" me harcèle encore, tel un loup affamé forçant sa proie fébrile. J'ai beau me déguiser pour cacher tout mon être, et faire quelques détours pour que cesse la traque: ce "chasseur" affamé me suit jusqu'à mon antre!!
Serais-je, pour lui, un "nègre"?? Un autre "lui-même" pour paraître en une différente image, et qu'il faudrait surveiller avant qu'il ne s'égare?? Ma ruse est pourtant grande à me cacher dans des évidences et des banalités qui s'étalent sur du vulgaire papier.
Fi de mes mesures ordinaires. Me voilà découvert et chassé à outrance, pour que sortent de moi quelques bonnes espérances. J'ai tous les choix possibles, dans le chaos ou le néant de ma matière grise que je dois battre et ameublir, pour en extraire la substance!
Je sens déjà peser sur moi une sentence qu'il me faut tempérer par un briin d'arrogance. Il en sera donc fait comme je l'ai décidé, à quiconque ne plaise!! Mais pour l'heure, je n'en ai aucune envie.
Mal m'est venue cette idée du jardin potager, qu'il me faut maintenant faire paraître en douceur et l'améliorer. Que n'ai-je, pour ce faire, introduit le poireau?? Ce légume si fin, à la jambe blanche et au costume vert, qui n'est que douceur et suavité!!
Me voilà surpris dans mon antre, traqué sans merci, alors que tout mon corps voudrait se reposer. Sans rudesse apparente, ni méchanceté, je le vois bousculé dans mon intimité par de vilaines choses qu'il ne veut pas toucher, qu'elles fussent agréables ou incommodantes.
Nul ne voit les inquiétudes qui hantent mon faiblle intérieur et qu'il me faut sans cesse tenir à distance, pour ne point m'étouffer! Sortir de moi, et partir en aventures désespérantes, avec mon corps à côté, mais gardant tout de même ses distances!
Nous devons tous deux tenir cadence, bonne entente et cordialité, pour paraître beaux et bien accordés. Ainsi, mon maître, que pourrais-tu demander à mon être en morceaux séparés? Corps et âmes, hachés et perdus sans atomes crochus, alors que pour exister, il doivent être "moi"!....
la Belette laborieuse - 17 novembre 2015 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
" treize " . . . . . .
|
Triste temps de misères et d'insultes, toutes libertés et plaisirs annulés.
Tant d'avanies et de corps déchirés pour ralentir nos chères libertés...
Tant de cultures réduites à néant par l'excès néfaste et négatif
de l'obscurantisme comme moyen de conduite pour une croyance...
Tant de têtes perdues en prières offensantes et subjugant
un culte absolu...
Tourments des hommes et de leurs âmes dévastées par la drogue d'un pauvre esprit...
Torture des hommes enfin libres qui n'ont d'espoir ni de croyance que dans la vie...
Travers des âmes perdues et infâmes rependues en traversées vers un pays perdu...
Traces morbides d'une opinion confortée de fantasmes pour obtenir peut-être une moitié humaine...
Tout engager pour ce futur imaginaire envoûté de charmes, de larmes et de sang...
Triste engeance refaisant le voyage de l'éternelle bêtise pour une foi insidieuse et mortelle...
Tant d'hommes sont passés par ces drames pour obtenir une rédemption éternelle...
Tant d'avanies et de corps déchirés pour ralentir nos chères libertés...
Tant de cultures réduites à néant par l'excès néfaste et négatif
de l'obscurantisme comme moyen de conduite pour une croyance...
Tant de têtes perdues en prières offensantes et subjugant
un culte absolu...
Tourments des hommes et de leurs âmes dévastées par la drogue d'un pauvre esprit...
Torture des hommes enfin libres qui n'ont d'espoir ni de croyance que dans la vie...
Travers des âmes perdues et infâmes rependues en traversées vers un pays perdu...
Traces morbides d'une opinion confortée de fantasmes pour obtenir peut-être une moitié humaine...
Tout engager pour ce futur imaginaire envoûté de charmes, de larmes et de sang...
Triste engeance refaisant le voyage de l'éternelle bêtise pour une foi insidieuse et mortelle...
Tant d'hommes sont passés par ces drames pour obtenir une rédemption éternelle...
- Commentaires textes : Écrire
je cherche....... et j'écris...
|
Je le vois, penché sur moi, faisant la moue et se grattant le nez à l'aide de son pouce, celui de gauche évidemment. L'autre main tient un stylo qu'il agite en tous sens et tapote sur moi la table, assis comme un paysan à sa table, les bras posés tout en avant et le "cul" plaqué sur sa chaise instable, reculée d'autant.
Il regarde autour de lui si s'y trouve cachée une image qui lui serait profitable.... Son pouce droit gratte ses lèvres mais ne tient pas le stylo; ses phrases sont hachées et brèves, il cherche à les lier conformément au contexte. Il doit garder le même thème afin qu'elles se lient plus aisément; mais sa tête est en grève, et ses yeux dans le néant.
La rumeur de la rue reste faible; pas de cri ni de hurlements, ni de bruit de sirène, ni même un brin de vent. Il commence à s'oublier et s'égare dans la tête , sans idées, mais qu'il doit fouiller absolument.
Pourquoi ne pas faire un voyage hors de soi, pour oublier ces mauvais instants où rien ne bouge et qu'il faut écrire cependant ? Le voyage s'écrit sur moi, mais sans plume qui volerait plus légèrement.
Seulement, ce stylo s'agite et accélère son écriture sur cette phrase qui s'étend. Ni envie, ni rancune, ni aucun désir malfaisant; encore faut-il que cette écriture fut lisible, et qu'elle plaise aux gens?!
Il doit paraitre élégant et ne montrer de lui que bonne apparence, légèreté et présence!? Le voilà qui sourit, raillant sa pédanterie alors que sa peine est grande pour écrire avec talent...
Je le vois plus éveillé maintenant, et son écriture se précipite avec des mots mal écrits, qui tombent plus vite malgré tout. Il a toujours sa hantise des accords et des temps, ainsi que des erreurs qui ont rempli sa vie.
Voilà un sujet qui le concerne, sans culture, il étale tous ses biens dans des sujets confus où sa verve se trouve bien. Ainsi, pas moyen de suivre son idée car il cherche toujours, pour vous plaire, une histoire à raconter....
Il regarde autour de lui si s'y trouve cachée une image qui lui serait profitable.... Son pouce droit gratte ses lèvres mais ne tient pas le stylo; ses phrases sont hachées et brèves, il cherche à les lier conformément au contexte. Il doit garder le même thème afin qu'elles se lient plus aisément; mais sa tête est en grève, et ses yeux dans le néant.
La rumeur de la rue reste faible; pas de cri ni de hurlements, ni de bruit de sirène, ni même un brin de vent. Il commence à s'oublier et s'égare dans la tête , sans idées, mais qu'il doit fouiller absolument.
Pourquoi ne pas faire un voyage hors de soi, pour oublier ces mauvais instants où rien ne bouge et qu'il faut écrire cependant ? Le voyage s'écrit sur moi, mais sans plume qui volerait plus légèrement.
Seulement, ce stylo s'agite et accélère son écriture sur cette phrase qui s'étend. Ni envie, ni rancune, ni aucun désir malfaisant; encore faut-il que cette écriture fut lisible, et qu'elle plaise aux gens?!
Il doit paraitre élégant et ne montrer de lui que bonne apparence, légèreté et présence!? Le voilà qui sourit, raillant sa pédanterie alors que sa peine est grande pour écrire avec talent...
Je le vois plus éveillé maintenant, et son écriture se précipite avec des mots mal écrits, qui tombent plus vite malgré tout. Il a toujours sa hantise des accords et des temps, ainsi que des erreurs qui ont rempli sa vie.
Voilà un sujet qui le concerne, sans culture, il étale tous ses biens dans des sujets confus où sa verve se trouve bien. Ainsi, pas moyen de suivre son idée car il cherche toujours, pour vous plaire, une histoire à raconter....
la Belette écrivaine - 11 novembre 2015 - Paris.
Lire les commentaires textes
Quel talent!Si nous avions tous autant de bordel dans notre tête que vous, ce serait formidable,mais hélas ce n'est pas le cas.
Continuez à écrire et à nous transmettre le résultat! MERCI à vous .