les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
l'info et ma pomme....
Je suis sur-informé de choses mortelles ou futiles, tombant comme les fruits d'un marronnier.
La soupe est froide et insipide, sans goût, car toujours trop "allongée".
De vols en viols, suivis de meurtres que l'on nous sert comme du pili-pili, pour améliorer la fadeur des textes misérables, et augmenter l'appétit pour le lucre et la fantaisie: certains jours, c'est l'extase, car le grand drame est arrivé, exposé en première page, tout nu et éventré, sur quelques photos volées.
D'autres images ont la vie plus douce, légères et bien maquillées avec parfois de la poudre blanche, qui n'est pourtant pas du talc pour bébés.
Enfin arrivent sur l'estrade, en haut, en gros et au premier rang, les hommes que certains idolâtrent et que d'autres haïssent pleinement.
Il est des drames aux couleurs flamboyantes, étincelant dans la nuit, accompagnés du bruit des sirènes et des cris.
Ainsi que des fêtes qui draînent en procession leurs misères toujours au bruit des sirènes accompagnées de charmes pour attirer le chaland....
L'info est une SOUPE INFÂME, mélangeant l'aigre et le doux avec du sucre et du poivre comme un infect ragoût.
la Belette - 27 octobre 2015 - Paris.
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Scarface....
Encore écrire!... Cet être affamé qu'est "mon maître" me tance encore:
" je n'ai plus rien à mettre sur le blog!" me dit-il.... Voilà donc ce qui s'en suit....
" je n'ai plus rien à mettre sur le blog!" me dit-il.... Voilà donc ce qui s'en suit....
SCARFACE
Je dois écrire encore, mais le sujet est lointain et douloureux.
En ce temps-là, j'étais trop petit pour avoir un vélocipède; alors, pour me faire plaisir, on m'emmenait voyager assis sur le cadre dundit vélo de par le bourg de Roudouallec. Tout allait bien dans notre balade et j'étais très fier que l'on me voie ainsi transporté. J'étais bien léger sur ce cadre; assis très haut sur un endroit plutôt instable.
Mais Jean Marc'hadour qui me transportait était un jeune homme costaud, et mon plaisir me montait à la tête. Je balançais trop mes petites jambes qui se prenaient dans la roue avant..... Et est arrivée la chute!!
Les hommes et le vélo churent dans un fossé profond!!! Mes bottes en caoutchouc furent déchirées, et mes pieds blessés!!
Mais quand je me suis réveillé du "coma", entouré des gens du coin, Jean était resté allongé très longtemps et lui, dans un "coma" profond car il était tombé sur une pierre!
Aujourd'hui, j'ai encore sur le front une cicatrice bien visible après soixante-deux années que cet accident soit arrivé!! Il est vrai que j'étais sanguinolant, et bien pâlot à mon réveil, m'a-t-on dit plus tard. Mais rien n'est perdu, puisque je m'en souviens encore, et que l'ami Jean Le Marc'hadour est toujours là et heureusement; il doit lui-aussi s'en souvenir....
Qui donc nous a trouvés et a tenté de s'occuper de nous? Lili Gow? Pér Chér? Jean Le Brocher? Moi, je n'ai pas eu le temps d'avoir peur! Mais il faut dire que ce fut une bonne leçon.
Plus tard, moi aussi j'ai eu mon propre vélocipède, comme ils disaient alors, et dois-je dire que d'autres chutes s'en suivirent???
En ce temps-là, j'étais trop petit pour avoir un vélocipède; alors, pour me faire plaisir, on m'emmenait voyager assis sur le cadre dundit vélo de par le bourg de Roudouallec. Tout allait bien dans notre balade et j'étais très fier que l'on me voie ainsi transporté. J'étais bien léger sur ce cadre; assis très haut sur un endroit plutôt instable.
Mais Jean Marc'hadour qui me transportait était un jeune homme costaud, et mon plaisir me montait à la tête. Je balançais trop mes petites jambes qui se prenaient dans la roue avant..... Et est arrivée la chute!!
Les hommes et le vélo churent dans un fossé profond!!! Mes bottes en caoutchouc furent déchirées, et mes pieds blessés!!
Mais quand je me suis réveillé du "coma", entouré des gens du coin, Jean était resté allongé très longtemps et lui, dans un "coma" profond car il était tombé sur une pierre!
Aujourd'hui, j'ai encore sur le front une cicatrice bien visible après soixante-deux années que cet accident soit arrivé!! Il est vrai que j'étais sanguinolant, et bien pâlot à mon réveil, m'a-t-on dit plus tard. Mais rien n'est perdu, puisque je m'en souviens encore, et que l'ami Jean Le Marc'hadour est toujours là et heureusement; il doit lui-aussi s'en souvenir....
Qui donc nous a trouvés et a tenté de s'occuper de nous? Lili Gow? Pér Chér? Jean Le Brocher? Moi, je n'ai pas eu le temps d'avoir peur! Mais il faut dire que ce fut une bonne leçon.
Plus tard, moi aussi j'ai eu mon propre vélocipède, comme ils disaient alors, et dois-je dire que d'autres chutes s'en suivirent???
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le "RAP" de Concarneau....
refrain: Je suis dans l'port de Concarneau.
Au bord du quai, j'attends le flot.
Mon gros bateau est amarré;
Bientôt, je dois appareiller!
Mais comment faire s'il n'y a pas d'eau?
refrain...
Mon beau bateau est envasé,
Il ne peut pas appareiller!
J'attends la marée au bistrot;
Ici, je peux bien boire un pot!
refrain...
Depuis des heures dans ce bistrot!
Peu "agité" est mon beau bateau!
On est encore à mi-marée,
Je n'suis pas prêt d'appareiller!
refrain...
Les aut' bateaux sont bien partis.
Au bistrot, je m'suis endormi!
Pour un marin, c'est pas joli!
Yen a qui rigolent à grands cris!
refrain...
On m'sert un verre pour oublier
Que je suis un marin manqué.
Il faut que je sorte d'ici,
Sinon j'vais y passer la nuit!
refrain... (fin)
Vieux RAP des débuts - Ecrit dans les bistrots de CC dans les années 1985 - Perdu et retrouvé puis aménagé pour le plaisir d'écrire.
- Commentaires textes : Écrire
"S"....
Voici un petit travail d'écriture particulier. Il a pour trait le "rap", et pour thème l' "allégresse". Les terminaisons, les rimes, doivent être en "S".
Voici le texte >>>> la kermesse.
REFRAIN: Je baigne dans l'allégresse.
Pas de sagesse, ni de sveltesse.
Je joue de la grosse caisse.
Mon tambour tonne et vous agresse.
Je rythme le pas sans presse.
Je baigne dans l'allégresse.
Avec moi, pas de finesse.
Tapant toujours avec adresse,
On m'entend dans toute la kermesse.
Les gens regardent ma grosse caisse.
Je baigne dans l'allégresse.
La clique défile dans la kermesse;
Derrière, je tape sur ma caisse.
Toute la foule est en liesse.
C'est la fête de la jeunesse!
Je baigne dans l'allégresse.
Aujourd'hui, pas de tristesse;
Attention quand même à l'ivresse!
Qui enivre la jeunesse.
Voici la fin de la kermesse.
Je baigne dans l'allégresse!
(à suivre...)
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la "Rousse"....
Je l'ai rencontrée au cimetière, un jour alors qu'elle chassait les lapins! La petite belle rousse, je la vois, je la croise chaque matin. Elle trouve ici sa vie, en rasant les murs, sous quelques haies et dans les trous profonds.
Mais aujourd'hui, pas de visite ni d'éclair roux dans les jardins, ni de panache, on s'en doute, dans la lueur du petit matin.
La bellle renarde n'est plus, sans doute, qu'un tas de poils ensanglantés, caché sous une haie ou au fond de son "terrier", ses petits autour d'elle et sûrement morts de faim.
J'ai vu passer les fusils! Les chasseurs tueurs immondes ont craché leur venin sur elle!!
La jolie bête n'est plus, et le cimetière est sombre avec ses habitants étendus, qui n'ont pour seules visites que des clients en attente de gésir.... La mort vous tombe dessus, ou bien elle s'y prépare. Ignorez sa présence, et faites votre vie!
la Belette - 27 octobre 2015 - Paris.
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