les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
mes souvenirs de Roudouallec...
Ainsi, ma route est jalonnée! Des petits repères apparaissent doucement.
L'éclair d'un anneau en fer enfoncé dans un mur, celui que l'on voit dans toutes les campagnes pour l'attache des animaux et surtout des chevaux....
Ainsi voilà que me revient le cerclage en métal d'une roue de charrette, chauffée à plein feu, sur le support de Joseph Bleuzen, maréchal ferrant et forgeron. Et dire que "mon maître" était là, épiant tout comme moi la vie alentour! (Oui, Roger, ton maître était bien là; mais il ne s'en souvient pas du tout et ne l'a donc pas écrit dans ses livres de souvenirs; c'est la vérité.)
Tel le porteur de messages, et son tambour public dont j'avais oublié l'existence!! Sacré Joseph David!!...
Ou ce musicien, jouant seul dans le jardin et travaillant ses notes sur son saxophone mélancolique.... Sacré Guillaume Le Grand!!
La frêle Céleste est toujours dans mon souvenir d'enfant, hélas encore entre deux bouteilles de vin rouge, Céleste, petite femme décharnée au regard perdu derrière sa paire de lunettes!
En outre, je connais tous les outils et les couteaux du boucher Jean Bernard, pour m'en être occupé; mais pour ses steaks hachés, je n'y ai jamais touché.
Mais pourquoi donc "mon maître" oublie-t-il de parler de tracteur? Pourtant feu son père et surtout feu son frère Robert, lequel m'a initié à cette machine, en connaissaient un rayon, tout comme feu mon cher François Manchec! (Ton "Maître" ne parle pas de tracteurs car ils n'étaient pas dans ses souvenirs, tout simplement! Il ne s'en souvient plus du tout; voilà l'explication.)
Des vaches... Oui, mais quelles vaches! Celles de mes souvenirs semaient pourtant leur bouse sur la grand' route, marchant leur train-train insouciant de bêtes tranquilles, sous quelques coups de bâton(s).
Oui, la SATOS, ce service de cars Quimper/Saint-Brieuc, escale à Roudouallec, ça tape et ça tosse sur les grosses bosses!!
Mon maître est vraiment un gamin, aucun mot (c'est pareil: je ne m'en souviens plus du tout! Il ne reste rien de ces moments-là. Ton "maître n'est pas un gamin, encore moins un sportif! ) sur les matches de foot-ball dans les environs plus lointains, par exemple à Lennon; ou, comme tous les autres enfants du même âge, je sautais dans le car de l'équipe de foot-ball de Roudouallec "les Ecureuils". Un voyage gratuit vers l'inconnu....
Son école ne fut pas la mienne, ni ses amis non plus. Quant à sa place dans la salle de classe, je doute fort qu'il se trouvât près du poêle!
Moi, Roger Bernard, j'habitais la campagne, entouré d'un peu de sauvagine alors qu'il était citadin entouré d'hommes et de culture.
Qu'y avait-il d'autre dans les jardins, mis à part les poules et les lapins! Ma "Bissig" (ma chatte) est morte, empoisonnée dans ces jardins! Vilains hommes....
L'éclair d'un anneau en fer enfoncé dans un mur, celui que l'on voit dans toutes les campagnes pour l'attache des animaux et surtout des chevaux....
Ainsi voilà que me revient le cerclage en métal d'une roue de charrette, chauffée à plein feu, sur le support de Joseph Bleuzen, maréchal ferrant et forgeron. Et dire que "mon maître" était là, épiant tout comme moi la vie alentour! (Oui, Roger, ton maître était bien là; mais il ne s'en souvient pas du tout et ne l'a donc pas écrit dans ses livres de souvenirs; c'est la vérité.)
Tel le porteur de messages, et son tambour public dont j'avais oublié l'existence!! Sacré Joseph David!!...
Ou ce musicien, jouant seul dans le jardin et travaillant ses notes sur son saxophone mélancolique.... Sacré Guillaume Le Grand!!
La frêle Céleste est toujours dans mon souvenir d'enfant, hélas encore entre deux bouteilles de vin rouge, Céleste, petite femme décharnée au regard perdu derrière sa paire de lunettes!
En outre, je connais tous les outils et les couteaux du boucher Jean Bernard, pour m'en être occupé; mais pour ses steaks hachés, je n'y ai jamais touché.
Mais pourquoi donc "mon maître" oublie-t-il de parler de tracteur? Pourtant feu son père et surtout feu son frère Robert, lequel m'a initié à cette machine, en connaissaient un rayon, tout comme feu mon cher François Manchec! (Ton "Maître" ne parle pas de tracteurs car ils n'étaient pas dans ses souvenirs, tout simplement! Il ne s'en souvient plus du tout; voilà l'explication.)
Des vaches... Oui, mais quelles vaches! Celles de mes souvenirs semaient pourtant leur bouse sur la grand' route, marchant leur train-train insouciant de bêtes tranquilles, sous quelques coups de bâton(s).
Oui, la SATOS, ce service de cars Quimper/Saint-Brieuc, escale à Roudouallec, ça tape et ça tosse sur les grosses bosses!!
Mon maître est vraiment un gamin, aucun mot (c'est pareil: je ne m'en souviens plus du tout! Il ne reste rien de ces moments-là. Ton "maître n'est pas un gamin, encore moins un sportif! ) sur les matches de foot-ball dans les environs plus lointains, par exemple à Lennon; ou, comme tous les autres enfants du même âge, je sautais dans le car de l'équipe de foot-ball de Roudouallec "les Ecureuils". Un voyage gratuit vers l'inconnu....
Son école ne fut pas la mienne, ni ses amis non plus. Quant à sa place dans la salle de classe, je doute fort qu'il se trouvât près du poêle!
Moi, Roger Bernard, j'habitais la campagne, entouré d'un peu de sauvagine alors qu'il était citadin entouré d'hommes et de culture.
Qu'y avait-il d'autre dans les jardins, mis à part les poules et les lapins! Ma "Bissig" (ma chatte) est morte, empoisonnée dans ces jardins! Vilains hommes....
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Il était un petit navire qui navigait sur les flots....
La "nef" de Marianne navigue suivant le vent, souvent sous les voiles pleines d'un petit vent, sans à-coups ni gouverne poussée par l'air du moment.
Marianne s'ennuie sur le pont, bercée par le roulis et l'ombre mouvante rayée d'un trait de lumière.
Dans sa chambbre, le capitaine trace des routes impossibles contre le vent inexistant. Son lieutenant donne ses ordres à tout moment et le bosco règle les voiles brassant le vent.
La nef est lourde et solide mais manoeuvre difficilement, sans erre car manquant de vent! Marianne attend un virement; mais un empanage serait suffisant et le rouis moins important. L'équipage fait les manoeuvres au quart montant et descendant; la brise est molle dans le gréement.
La veille est difficile car la nef loffe et abat tout le temps, à cause du roulis fatiguant. Marianne s'inquiète mais ne dit mot, car file le bateau sur la mer libre mal gouvernant.
Quelques dangers isolés sont passés; pas d'écueils à l'horizon! Des nuages traînent dans le ciel, trop hauts pour faire changer le vent. Celui-ci, lourd et tournoyant, gonfle les voiles qui poussent la nef éternellement.
Marianne s'est endormie, bercée par le vent moite et le roulis.
Marianne s'ennuie sur le pont, bercée par le roulis et l'ombre mouvante rayée d'un trait de lumière.
Dans sa chambbre, le capitaine trace des routes impossibles contre le vent inexistant. Son lieutenant donne ses ordres à tout moment et le bosco règle les voiles brassant le vent.
La nef est lourde et solide mais manoeuvre difficilement, sans erre car manquant de vent! Marianne attend un virement; mais un empanage serait suffisant et le rouis moins important. L'équipage fait les manoeuvres au quart montant et descendant; la brise est molle dans le gréement.
La veille est difficile car la nef loffe et abat tout le temps, à cause du roulis fatiguant. Marianne s'inquiète mais ne dit mot, car file le bateau sur la mer libre mal gouvernant.
Quelques dangers isolés sont passés; pas d'écueils à l'horizon! Des nuages traînent dans le ciel, trop hauts pour faire changer le vent. Celui-ci, lourd et tournoyant, gonfle les voiles qui poussent la nef éternellement.
Marianne s'est endormie, bercée par le vent moite et le roulis.
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l'ami qui écrit....
Allons, ami, lève donc ton verre, bouge tes méninges fatiguées! Ne t'endors pas sur ta dictée; trouve une rime, un acrostiche, une façon de t'exprimer...
Déguise ta peine et ta misère, creuse ta source bien enfouie, il s'y trouve beaucoup de vie, même si la prose est enfantine. Tu dois bien y poser la rime. Ne cherche pas le difficile, même sur un sujet futile! Tu pourras bien l'améliorer.
Tu traînes à chercher ta voie. Va plus en avant vers l'inconnu, ta page blanche n'attend que ça! Qu'importe sur elle les ratures!! Tu dois y coudre les bons mots.
Sa penderie est bien garnie: chaussures de vair et bas de soie. Souvent elle change de tenue, mais doit toujours être vêtue. L'imagines-tu dénudée??Qu'importe ceux qui la regardent, tout est bien pour qui la désire; habille-la de falbalas, déchire sa robe trop austère, offre son corps à la lumière, ne cache rien de sa beauté, chacun attend d'elle son plaisir même s'il n'est que passager.
Son parfum répand ses effluves, contents ceux qui ont bon nez! D'autres attendront qu'elle repasse, qu'un autre charme les envoûte, de soie, de vers ou de mirages.
Etale des mots sur un parchemin, par de fines écritures manuscrites sur une feuille de velin; ainsi, l'encre a tout noirci! La page blanche est endormie.
Déguise ta peine et ta misère, creuse ta source bien enfouie, il s'y trouve beaucoup de vie, même si la prose est enfantine. Tu dois bien y poser la rime. Ne cherche pas le difficile, même sur un sujet futile! Tu pourras bien l'améliorer.
Tu traînes à chercher ta voie. Va plus en avant vers l'inconnu, ta page blanche n'attend que ça! Qu'importe sur elle les ratures!! Tu dois y coudre les bons mots.
Sa penderie est bien garnie: chaussures de vair et bas de soie. Souvent elle change de tenue, mais doit toujours être vêtue. L'imagines-tu dénudée??Qu'importe ceux qui la regardent, tout est bien pour qui la désire; habille-la de falbalas, déchire sa robe trop austère, offre son corps à la lumière, ne cache rien de sa beauté, chacun attend d'elle son plaisir même s'il n'est que passager.
Son parfum répand ses effluves, contents ceux qui ont bon nez! D'autres attendront qu'elle repasse, qu'un autre charme les envoûte, de soie, de vers ou de mirages.
Etale des mots sur un parchemin, par de fines écritures manuscrites sur une feuille de velin; ainsi, l'encre a tout noirci! La page blanche est endormie.
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une journée aux "courses"....
Jacques, mon ami, tu me fais bosser encore et encore!!
C'est une
JOURNEE ORDINAIRE....
JOURNEE ORDINAIRE....
Ce n'est pas la "ballade des Pendus", mais une balade dans la rue. Pourtant, cette rue est froide, humide; elle mène à la Place Pigalle, à Paris, très ventée. Je pars de chez moi, tranquille et à peine éveillé, pour faire mon marché de provisions....
Las!.... Je butte à tout instant sur les bacs à ordures et les divers obstacles du trottoir. On dirait que ça monte... Mais le marché en question n'est guère éloigné, et je vais y trouver quelques fruits et légumes de saison. Cependant, il en est d'exotiques et de lointains, aux noms bizarres et à la préparation écrite sur un papier ou un petit panneau.
Restons chez nous, regardons nos divers produits d'hiver, plus adaptés et plus parfumés aussi...Tout comme pour l'écriture, mes connaissances culinaires sont restreintes et pourtant assez bonnes!
Mais encore, comme pour l'écriture, la recherche et l'envie d'un goût nouveau me taraudent. Il s'ensuit des préparations parfois manquées, peu savoureuses malgré mon envie de réussite de ces mets! Nous sommes à Paris, et la tentation est grande, venue du monde entier....
Et voici des pommes Reinettes, petit plaisir de saison et mignonnes à croquer, dans tous les sens du terme. Hélas, par ailleurs, le temps n'est plus aux mirabelles, qui furent un autre succulent plaisir. Venues d'ailleurs, les figues les remplacent avantageusement.
Il en est d'autres encore, mais cela est assez pour aujourd'hui! Me voilà maintenant sur le chemin du retour, mon cabas bien garni, toujours dans la rue froide et marchant sur les pavés mouillés, que j'ai encore le plaisir de voir, car ils ne sont pas "macadamisés".... N'oublions pas, en passant, que les jolis petits pavés sont souvent recouverts de macadam dans beaucoup de quartiers de Paris!!!
J'ai encore dans mon quartier le plaisir de voir tant de choses, tant de boutiques, de les voir sans couvertures....
Alors que la matinée est assez avancée, il n'y a guère de clarté, le soleil se cache derrière des nuages; moi, je ferais bien comme lui!
la Belette - fait sur place, à la Tour des Dames - 19 actobre 2015 - Paris.
writting is sometimes difficult....
Les oeuvres communales ont laissé quelques traces et un esprit ouvert à tout: la campagne, la mer, la ville, l'usine et le monde entier, par plaisir ou par force. Il me reste surtout le plaisir tranquille et peu fatigant physiquement de l'écriture.... Toujours simple et entachée de fautes de grammaire et d'accords divers.
Qu'importe! Les pages se noircissent
avec plus ou moins de facilité.
avec plus ou moins de facilité.
Ainsi, après la découverte des acrostiches, me voilà penché sur une variété d'écriture de recherche sur un sujet inconnu. Le principe est simple: il suffit d'écrire avec des mots imposés, en suivant un thème défini.
Voici une "Histoire de Retard", ce médiocre relief!
Méconnu a levé un vilain soupçon et brise l'harmonie du voyage....
Il a fallu un conciliabulle et un refrain,
complice pour brosser et enjôler les plaignants.
Petit exercice de chaque mois,
en plus du reste qui n'est pas moins bizarre.
la Belette - 16 octobre 2015 - Paris.
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Mine de rien, notre cher Roger est un fin gourmet, qui sait très bien choisir à Pigalle ou ailleurs, les meilleurs fruits et les meilleurs légumes!! je crois aussi qu'il cuisine ses plats comme il faut; c'est pour ça qu'il est en bonne santé, sacré Roger!!! Mais il ne boit pas d'alcool et c'est fort bien!! Bravo!!.... un ami qui te veut du bien
Les pommes reinettes,c'est la saison ,je les préfère à d'autres variétés sans goùts.
Les gens ne prennent pas le temps ,de faire le marché c'est pourtant agréable,de découvrir de nouveau fruits et légumes .