les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
le havre, quartier du perrey....
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Regardons le chantier naval des bateaux en acier, entouré d'un mur de briques et d'un grand bâtiment en béton: c'est la direction.
Bien sûr, du côté mer, il y a les deux ponts levants qui sont relevés le jour du lancement d'un bateau ou d'un autre bâtiment (navire de guerre, par exemple).
Dans ses vitrines, la direction offre aux regards quelques maquettes de navires et la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du XIXème siècle et associé à Augustin Normand. On peut voir sa réplique au Musée de la Marine à Paris.
Il y a dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase avec fracas les billes d'acier qui lui sont confiées. Il en fait des tôles qui seront transformées en navire d'acier.
Moi, Roger Bernard, je me souviens du sous-marin Espadon et du câblier Marcel Bayard. Le sous-marin était caché dans son hangar; mais durant plusieurs jours, on a rôdé ses moteurs Schneider à deux temps très bruyants, et tout le quartier a profité des décibels envolés! Les moteurs étaient si bruyants qu'ils ont été changés ultérieurement pour un sous-marin! Moi, je trouve que cela n'est pas bien!....
Le câblier était plus tranquille, on voyait bien son "derrière" (on dit "cul" ou "poupe" selon sa culture) avec ses deux grandes hélices latérales à quatre pâles et, grande nouveauté, son hélice centrale avec tuyère et moteur électrique dans le gouvernail (safran).
Puis vient le jour du lancement.... Jour glorieux pour le chantier; la circulation est interdite car les ponts sont levés, et la "fête" va commencer. Les rails de bois et les glissières sont bien graissés; tout le monde est là, les riverains et ceux du chantier. Bien sûr, les "abeilles" sont là, prêtes à intervenir.
Et voilà! l'Espadon est lancé, mais il est fin et lourd et file droit vers la digue nord du port. Aïe! Aïe! Aïe!!! Il faut vite le rattraper! Ou la la!!! C'est passé pas loin du désastre!
Mais tout finit bien et la fête se termine avec les ponts baissés. Allons boire un coup au café du coin!....
Bien sûr, du côté mer, il y a les deux ponts levants qui sont relevés le jour du lancement d'un bateau ou d'un autre bâtiment (navire de guerre, par exemple).
Dans ses vitrines, la direction offre aux regards quelques maquettes de navires et la gloire passée de la première hélice en bois de Frédéric Sauvage, ingénieur et inventeur du XIXème siècle et associé à Augustin Normand. On peut voir sa réplique au Musée de la Marine à Paris.
Il y a dans ce chantier un marteau-pilon qui écrase avec fracas les billes d'acier qui lui sont confiées. Il en fait des tôles qui seront transformées en navire d'acier.
Moi, Roger Bernard, je me souviens du sous-marin Espadon et du câblier Marcel Bayard. Le sous-marin était caché dans son hangar; mais durant plusieurs jours, on a rôdé ses moteurs Schneider à deux temps très bruyants, et tout le quartier a profité des décibels envolés! Les moteurs étaient si bruyants qu'ils ont été changés ultérieurement pour un sous-marin! Moi, je trouve que cela n'est pas bien!....
Le câblier était plus tranquille, on voyait bien son "derrière" (on dit "cul" ou "poupe" selon sa culture) avec ses deux grandes hélices latérales à quatre pâles et, grande nouveauté, son hélice centrale avec tuyère et moteur électrique dans le gouvernail (safran).
Puis vient le jour du lancement.... Jour glorieux pour le chantier; la circulation est interdite car les ponts sont levés, et la "fête" va commencer. Les rails de bois et les glissières sont bien graissés; tout le monde est là, les riverains et ceux du chantier. Bien sûr, les "abeilles" sont là, prêtes à intervenir.
Et voilà! l'Espadon est lancé, mais il est fin et lourd et file droit vers la digue nord du port. Aïe! Aïe! Aïe!!! Il faut vite le rattraper! Ou la la!!! C'est passé pas loin du désastre!
Mais tout finit bien et la fête se termine avec les ponts baissés. Allons boire un coup au café du coin!....
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Passerelle??? Coupée??? Premier jour....
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Ne confondons pas "passerelle" avec "coupée". La première est le poste de commandement d'un bateau où se trouve le premier capitaine. L'autre est un escalier latéral et mobile qui permet d'embarquer ou de débarquer, à terre comme en mer. Elle est repliée le long du bord en temps normal de navigation et visible sur bien des navires.
Le bateau appareille en milieu de journée (11h30 - 13h30), avec pour première destination le port anglais de Southampton, en passant par le fameux Solent. Le long des rives, il y a des vestiges de guerre; je pense: deux hydravions assez imposants mouillés sur leur coffre et tournant(s) selon le vent. Southampton est alors le port principal des Liners Anglais et toutes les compagnies maritimes s'y côtoient....
On accoste en fin d'après-midi pour quelques heures d'escale seulement à la gare maritime où je fais mes premiers achats à l'étranger. Restons simples et ados: les fameux chocolats anglais et autres MMS ainsi que des gâteries typiques à la menthe. Je ne trouve rien d'extraordinaire dans ces paquets multicolores, mais il faut passer ce moment.
Nous repartons la nuit tombée avec un complément de passagers. Il fait nuit, tous les paquebots sont illuminés. Le grand départ est arrivé! Le Solent et puis la haute mer m'attendent; je vais voir la mer!! Fin de la première journée! Il est minuit... Service du commissaire.
Le bateau appareille en milieu de journée (11h30 - 13h30), avec pour première destination le port anglais de Southampton, en passant par le fameux Solent. Le long des rives, il y a des vestiges de guerre; je pense: deux hydravions assez imposants mouillés sur leur coffre et tournant(s) selon le vent. Southampton est alors le port principal des Liners Anglais et toutes les compagnies maritimes s'y côtoient....
On accoste en fin d'après-midi pour quelques heures d'escale seulement à la gare maritime où je fais mes premiers achats à l'étranger. Restons simples et ados: les fameux chocolats anglais et autres MMS ainsi que des gâteries typiques à la menthe. Je ne trouve rien d'extraordinaire dans ces paquets multicolores, mais il faut passer ce moment.
Nous repartons la nuit tombée avec un complément de passagers. Il fait nuit, tous les paquebots sont illuminés. Le grand départ est arrivé! Le Solent et puis la haute mer m'attendent; je vais voir la mer!! Fin de la première journée! Il est minuit... Service du commissaire.
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sportif, moi ? ? ? ....
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Quand s'éteignent les réverbères, je ne me lève pas.
Je n'ai rien à faire et mes nuits d'insomnies
me tiennent bien au lit.
Je repose mon corps de retraité épuisé
Qui cherche dans sa nouvelle vie à rompre l'oisiveté.
N'ayant pas le corps altier et fringant, je n'ai nul besoin de le contenir en défi de nature.
Je ne suis pas adepte des sports d'entretien
Et me complais plutôt dans un calme serein.
Peu de sueur ni d'obstination sur un tapis roulant;
J'aspire à la quiétude, tout simplement.
L'envie ne me vient pas de bâtir un corps
Qui ne sera jamais avec moi en accord.
Mon tapis de sueur est une page blanche, qui déroule en écrits
ce que voit mon esprit.
Il s'y trouve bien sûr quelques défaillances,
Quelques accoups imprévus qui rompent cette ambiance.
Point n'est besoin ici de rafraîchissements
Ni de douches froides ou même d'onguents.
Mes battements de coeur ne concernent que moi
Car ce n'est pas du rythme, seulement de l'émoi.
Me voilà tout à mon écriture,
Cherchant comment finir cette séance de torture!
Je ne transpire pas,
Je garde ce plaisir pour d'intimes exploits.
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saint-jouin --- bruneval....
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Nous voilà enfin sur la falaise! Il faut rejoindre la route et retrouver la voiture, car les gens sont nombreux, certes, mais néanmoins civilisés. Il n'y a pas de parking, ni de places réservées.
C'est reparti dans l'autre sens avec les coups de soleil et les coquillages en plus. C'est long, et ça klaxonne un peu! On est tous à la queue leu leu....
Enfin, nous voilà arrivés. Mais pas pour regarder la télé!! L'O.R.T.F. n'a qu'un programme, et bien entendu en noir et blanc. Les mêmes têtes reviennent tout le temps! Il y a les Pierre, Georges et Frédéric, Bellemare, Sabbagh, De Caunes et Pottecher, présentés par les Jacqueline: Caurat, Huet; sans oublier Catherine Langeais qui nous fait aussi la cuisine avec Raymond oliver. Et tout ça, avec ses cheveux en choucroûte. Mais c'est la mode qui veut ça!!
Je regarde le Magazine des Explorateurs; ceux-ci sont assis et racontent tout ce qu'ils ont vu, mais hélas ne nous montrent pas grand chose!....
Il y a les devoirs aussi avant de se mettre au lit. Je n'ai pas la fibre mathématique, mais plutôt géographique. Mes connaissances historiques sont quelque peu embrouillées....
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le canal et le héron, petit pata pon....
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L'étang a laissé son manteau
De nénuphars et de roseaux.
Tous ces oiseaux sont envolés,
Il reste des nids dépouillés.
Quand les beaux jours sont arrivés,
Sa vie enfin a commencé....
Des cris d'oiseaux faisant leur nid
D'herbes flottantes de chez lui.....
Il a sur lui des tas de nids
De guifettes avec leurs petits.
On y voit ce jour d'hui
Sous le ciel de midi
D'autres nids mieux cachés;
Mais voilà qu'il est déserté!
Tout son monde s'est envolé
Tel un nuage de fumée
Et puis son eau a refroidi,
Tout le monde est reparti....
Le soleil ne le chauffe plus,
Le vent balaie son étendue;
La glace va bientôt se former;
Alors son sang sera figé.
Il restera en plein sommeil
En attendant le grand réveil.
Quelques mois à se reposer...
Plus tard il sera réveillé
Par le retour du grand soleil
Qui fera tant de merveilles.
Ses nénuphars vont émerger,
Et sa roselière va repousser.
Alors ses amis reviendront
Sur lui bâtir une maison.
Sa vie aura recommencé
Avec la chaleur de l'été.
la Belette - mardi 28 juillet 2015 - Paris.
( Cette profusion est dûe au temps pourri et froid de la journée.)
De nénuphars et de roseaux.
Tous ces oiseaux sont envolés,
Il reste des nids dépouillés.
Quand les beaux jours sont arrivés,
Sa vie enfin a commencé....
Des cris d'oiseaux faisant leur nid
D'herbes flottantes de chez lui.....
Il a sur lui des tas de nids
De guifettes avec leurs petits.
On y voit ce jour d'hui
Sous le ciel de midi
D'autres nids mieux cachés;
Mais voilà qu'il est déserté!
Tout son monde s'est envolé
Tel un nuage de fumée
Et puis son eau a refroidi,
Tout le monde est reparti....
Le soleil ne le chauffe plus,
Le vent balaie son étendue;
La glace va bientôt se former;
Alors son sang sera figé.
Il restera en plein sommeil
En attendant le grand réveil.
Quelques mois à se reposer...
Plus tard il sera réveillé
Par le retour du grand soleil
Qui fera tant de merveilles.
Ses nénuphars vont émerger,
Et sa roselière va repousser.
Alors ses amis reviendront
Sur lui bâtir une maison.
Sa vie aura recommencé
Avec la chaleur de l'été.
la Belette - mardi 28 juillet 2015 - Paris.
( Cette profusion est dûe au temps pourri et froid de la journée.)
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