les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Le héron s'en va....
En regardant autour de lui,
D'autres hérons ont atterri.
Piquant du bec quelques souris,
Il s'est montré bien dégourdi.
ça n'est pas son plat préféré.
Ya pas à boire, mais à manger!
ça vaut le coup d'rester ici
Pour y passer une bonne nuit.
Demain matin, il partira,
Battant des ailes encore une fois.
Qu'importe si c'est la dernière!
Il aura fait une belle carrière.
Son vieux canal est oublié,
Et les étangs évaporés.
Dans sa tête déboussolée,
Son grand voyage peut s'arrêter
Ce soir, dans un pré déssèché.....
la Belette - Dimanche 26 juillet 2015 -
Trois heures de "boulot",
en souvenir d'un pêcheur au bord de l'eau
emmanché d'un long cou,
et flemmard jusqu'au bout....
Trois heures de "boulot",
en souvenir d'un pêcheur au bord de l'eau
emmanché d'un long cou,
et flemmard jusqu'au bout....
- Commentaires textes : Écrire
la triste solitude du héron....
Battant des ailes lentement,
Debout sur pattes finement,
Deux pattes grises et bec tendu,
Le vieux héron, un peu perdu,
Cherche un étang évaporé
Qu'il connait depuis tant d'années.
Derrière lui reste son canal
Qu'il a quitté sans le moral.
Il y péchait tranquillement,
Sans ennemmis ni dérangements
Perches, vairons et carpillons
Autant de beaux petits poissons.
Sous lui, il n'y a que des prés,
Trop secs et tous bien dénudés.
Le temps passant, devenu vieux,
C'était un voyage hasardeux.
Battant des ailes, il s'est lancé,
Il aurait pu se fracasser!
C'était pénible, ça a grincé,
Nul autre héron n'avait passé.
Mais il a fatigué beaucoup,
On voit des oiseaux en-dessous!
Il va devoir se reposer
Dans ce pré presque déssèché!...... (à suivre)
Debout sur pattes finement,
Deux pattes grises et bec tendu,
Le vieux héron, un peu perdu,
Cherche un étang évaporé
Qu'il connait depuis tant d'années.
Derrière lui reste son canal
Qu'il a quitté sans le moral.
Il y péchait tranquillement,
Sans ennemmis ni dérangements
Perches, vairons et carpillons
Autant de beaux petits poissons.
Sous lui, il n'y a que des prés,
Trop secs et tous bien dénudés.
Le temps passant, devenu vieux,
C'était un voyage hasardeux.
Battant des ailes, il s'est lancé,
Il aurait pu se fracasser!
C'était pénible, ça a grincé,
Nul autre héron n'avait passé.
Mais il a fatigué beaucoup,
On voit des oiseaux en-dessous!
Il va devoir se reposer
Dans ce pré presque déssèché!...... (à suivre)
écrit par votre serviteur Roger Bernard.
- Commentaires textes : Écrire
Le héron a vieilli....
Les vacanciers sont repartis
Sur le canal, vers le Midi.
Ils avaient tous l'air d'être heureux.
Lui vint l'idée de faire comme eux....
Sur le canal, vers le Midi.
Ils avaient tous l'air d'être heureux.
Lui vint l'idée de faire comme eux....
Il se rend compte qu'il a vieilli !
Que sa belle vie est derrière lui...
Devoir se remettre à voler....
A ça, il n'avait pas pensé.
Que sa belle vie est derrière lui...
Devoir se remettre à voler....
A ça, il n'avait pas pensé.
Après avoir longtemps planqué,
Il va falloir déménager.
Le canal était toute sa vie,
Et les platanes, ses amis.
Il va falloir déménager.
Le canal était toute sa vie,
Et les platanes, ses amis.
Il se souvient bien des étangs
Dont lui parlaient ses deux parents.
Aller au loin pour les trouver,
Voler longtemps pour arriver,
Il va falloir se secouer!
Dont lui parlaient ses deux parents.
Aller au loin pour les trouver,
Voler longtemps pour arriver,
Il va falloir se secouer!
Ses souvenirs sont bien confus
Pour la recherche d'étangs perdus....
Peut-être un jour trouvera-t-il
L'étang de rêve plein de babils....
Moi, Roger Bernard, poète à mes heures parisiennes....
Pour la recherche d'étangs perdus....
Peut-être un jour trouvera-t-il
L'étang de rêve plein de babils....
Moi, Roger Bernard, poète à mes heures parisiennes....
- Commentaires textes : Écrire
au bord du canal....
Le récit d'un voyage fluvial en pénichette des "Canalous", sur le canal latéral à la Loire, il y a deux ans.... Quatre jours tranquilles de Digoin à Nevers, et retour suivant le canal et les écluses. Une découverte bucolique!
Le long du canal, canards, hérons et ragondins mènent leur vie à petit train. Il en est d'autres, moins chanceux! Hélas, dans les canaux, quelques "bambis" se noient, ne pouvant remonter les berges.
Leur mimétisme naturel continue son rôle; on les découvre au dernier moment, le ventre gonflé, leurs taches aidant.... Triste rencontre en vérité que ces petits corps noyés!
Le long du canal, canards, hérons et ragondins mènent leur vie à petit train. Il en est d'autres, moins chanceux! Hélas, dans les canaux, quelques "bambis" se noient, ne pouvant remonter les berges.
Leur mimétisme naturel continue son rôle; on les découvre au dernier moment, le ventre gonflé, leurs taches aidant.... Triste rencontre en vérité que ces petits corps noyés!
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Depuis le temps qu'il est ici,
Déja petit dedans son nid,
Le héron depuis a grandi!
Sur les berges de ses débuts,
Toujours tranquille et à l'affût,
Il s'est nourri de carpillons,
A même gobé des oisillons.
Mais ses repas sont dérangés
Car son canal a bien changé!
Avant, il était tout peinard,
Piquant du bec à tout hasard.
Maintenant le voilà gêné
Par l'arrivée des vacanciers.
Ils voyagent sur des bateaux
Qui sont brillants et tout nouveaux
Et plantent des petits piquets
Sur ses berges pour faire un arrêt.
Ils boivent beaucoup d'apéros
Et font du bruit au bord de l'eau.
De son perchoir bien isolé,
Le jabot plein et somnolant,
Héron attend que part' les gens.
Voilà maintenant des années
Que ses repas sont différés.
Et même si, à l'occasion
D'un passage saute un gros gardon,
Son canal est trop fréquenté
Comme l'autoroute en plein été.
Monsieur le Poète Roger Bernard....
Depuis le temps qu'il est ici,
Déja petit dedans son nid,
Le héron depuis a grandi!
Sur les berges de ses débuts,
Toujours tranquille et à l'affût,
Il s'est nourri de carpillons,
A même gobé des oisillons.
Mais ses repas sont dérangés
Car son canal a bien changé!
Avant, il était tout peinard,
Piquant du bec à tout hasard.
Maintenant le voilà gêné
Par l'arrivée des vacanciers.
Ils voyagent sur des bateaux
Qui sont brillants et tout nouveaux
Et plantent des petits piquets
Sur ses berges pour faire un arrêt.
Ils boivent beaucoup d'apéros
Et font du bruit au bord de l'eau.
De son perchoir bien isolé,
Le jabot plein et somnolant,
Héron attend que part' les gens.
Voilà maintenant des années
Que ses repas sont différés.
Et même si, à l'occasion
D'un passage saute un gros gardon,
Son canal est trop fréquenté
Comme l'autoroute en plein été.
Monsieur le Poète Roger Bernard....
- Commentaires textes : Écrire
c'est la fête à neu-neu....
Il y avait les fêtes de l'été, et nous avions alors quelques libertés, comme celle de chanter des chansons "osées" de Georges Brassens (une jolie fleur dans une peau de vache - gare au gorille - vive la liberté et mort aux vaches!!).
Bien entendu, si on peut dire, les "culs-bénits" n'étaient pas de cet avis!
Manèges tournants et ondulants... Pshhht!....Pshht!...en haut.... en bas.... Et puis les barbes à papa, les cigarettes en chocolat, les glaces, et les bouteilles de soda (pas de boîtes!).
Pas d'embrouilles, en ce temps-là!
C'était la fête! Tout le monde y va!!....
Bien entendu, si on peut dire, les "culs-bénits" n'étaient pas de cet avis!
Manèges tournants et ondulants... Pshhht!....Pshht!...en haut.... en bas.... Et puis les barbes à papa, les cigarettes en chocolat, les glaces, et les bouteilles de soda (pas de boîtes!).
Pas d'embrouilles, en ce temps-là!
C'était la fête! Tout le monde y va!!....
- Commentaires textes : Écrire