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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

c'est pas très propre, tout ça!....

 

 
En ce temps-là, le Yacht Club du Havre était bien petit et peu fréquenté. Mais plus tard, il grandira, comme moi, et j'y verrai les bateaux des premiers aventuriers coureurs de mer.

Ici, on navigue surtout le week-end (de fin de semaine, disait-on). Ces bateaux sont de plaisance, et donc pour des gens aisés. Ils sont presque tous en bois: dragons, requins, etc... et d'autres inconnus.

Quand la mer est sans une ride, et qu'il fait très beau, il est un tout petit barreau, une sorte de galette motorisée où le pilote est allongé, et qui file dans un nuage d'écume; j'en suis tout émerveillé!

Rentrons à la maison, mais sans oublier de taquiner les étrilles dans leurs trous vaseux. C'est rigolo, ces petits crabes-là qui pincent très bien et qui nagent tout aussi bien.

J'ai oublié de dire que sur ce ponton de plaisanciers, on pouvait se promener car rien n'était encore interdit aux étrangers et personne ne regardait de travers ce gamin qui n'avait rien à y faire. C'était moi!!

Douce époque d'innocence, où il n'y avait pas encore de caste dans la plaisance!

Il paraît que demain, on va à la pêche. Alors, en rentrant, je repars avec mon oncle dans la vasière, à la recherche de vers divers.... Héhé, c'est pas les mêmes!!....

 

écrire... écrire... je sais (un peu) écrire !

 

 

Finie, l'écriture de l'innocence, celle de l'ardoise et des craies de couleurs.

Sans m'en rendre compte, je commençais déjà mon histoire, en suivant des lignes trop fines à mon goût.

Il fallait commencer par une lettre Majuscule, une circonvolution toute formée à la plume, et suivie de minuscules.

Cela forme un mot!

Je n'étais pas empressé de finir le premier cette dictée si élaborée, un mélange subtil de mots savants pour circonvenir les enfants, les élèves.

Cependant, sur mes cahiers d'écolier pas trop raturés, ma main était lancée, et tant pis pour la dictée, même s'il manquait un mot ou même une lettre.

Il ne faut jamais annoner et lire vite les mots, même si ce n'est pas réglementaire.

Il ne faut pas non plus s'arrêter en chemin, sinon l'intrigue de la grammaire vous conduit droit au "cimetière", c'est-à-dire à l'écart de la classe, avec sur la tête un joli bonnet d'âne!

Eh bien, bon gré mal gré, j'ai résisté aux dictées, poil au nez!!

Mon grand-père lisait son journal et moi je lisais le "Chasseur Français", livre vert et épais aux pages biscornues, une merveille pour voyager et chasser le sanglier.

Chevrotine, carabine, cartouches, gibecière, bottes et canardière, tel était mon vocabulaire.

Il y avait bien entendu d'autres pages moins "mortelles", mais sans grand intérêt pour un chasseur français....

Et puis, tout s'est arrêté: le grand-père est parti et le gros livre aussi.

J'avais bien grandi, je chassais aussi avec la tribu de mes amis armés comme moi de sarbacanes, de lance-pierre et heureusement sans fusil!

Il n'y avait guère de sanglier, mais des merles et des couleuvres (beurk!!) à collier vite relachées.

Des sauts de talus et des promenades innombrables, tout comme les sources du pays, indéfinies.

Voilà! Les sources sont une querelle éternelle.

J'ai lu, et j'ai écrit.

la Belettte - 30 juin 2015 - Paris.

 

le soleil, tel que j'y pense....

 

 
Je ne suis pas du pays du soleil.
Mon corps souffre et ainsi je peine.
La fraîcheur matinale m'ensommeille.


Nous autres vieux sommes vulnérables.
La chaleur de ces jours nous accable,
Il nous faut prendre quelques précautions.
Nous devons rester au frais dans les salons.


Le soleil éveille les jeunes plantes
Mais il fane celles qui sont vieillissantes.
Restons ainsi au calme et bien quiets
Dans la pénombre comme dans une forêt.


Reposons-nous près de la fontaine;
Sa fraîcheur dissipera notre peine.
La chaleur étouffe la morne plaine
Mais les blés ondulent sous le soleil,
Comme les jupes longues de ces belles demoiselles!


Roger - 13 juillet 2015 - Paris.

 

 

culture et écriture....

 

 
Je suis imbu de cultures, je l'écris sans honte aucune.

Aujourd'hui, je n'ai guère écrit. Oublié, le stylo! Mais cet oubli passagé m'a ouvert l'appétit des mots et des vers bien écrits.

Cela m'a permis de voir, tout en lisant la prose, ce que les incultes font des Belles Choses.

Je naviguais donc sur la toile de Villon, de Baudelaire, et mimais Charles d'Orléans qui, en captivité, avait trouvé l'Ecriture. Durant cette traversée que j'imaginais idylique, j'ai butté sur des écueils et encore sur des écueils, sur la publicité inepte qui a envahi cet océan de vers et de prose légère.

Ah non! Ne me dites pas que je suis fou! Je vis seulement dans un monde sauvage où ne règne que l'image, et que cette image est souvent dévêtue. J'écrivais donc que les vers sont bien à l'aise dans les fruits de la culture poétique. Mais il en est tout autant pour les autres vers de la culture végétale et surtout biologique.

 
Vivez, si m'en croyez!

La chair n'est guère loin des machines agricoles, des prés et des meules de foin, où tout est propice à l'ensemencement. Certes, nous vivons dans un monde de cultures diverses, où chacun choisit son rang et sa destinée.

J'ai lu il y a longtemps qu'il fallait chasser les marchands du temple, et je pense vraiment qu'il en est grand temps!

"Encore un délire!" me direz-vous....

Mais vous savez que j'écris toujours en vrac et dans le désordre; tous ces chemins buissonniers vous égarent et vous montrent d'autres beautés.

Comme le disait le Laboureur à ses enfants:
     "ne laissez nulle place où la main ne passe et repasse, et gardez-vous du mal insidieux!"

(Il doit bien exister une formule latine qui résume tout cela!... Omnia, peut-être?)

Tout compte fait, mon ignorance me permet encore et toujours de chercher....

 

propos d'un Parigot qui fut Havrais....

 

 
A propos du Jardin (ou Square) d'Orléans....

Je parlais d'Opéra; les artistes qui vivaient là sont morts maintenant; et pour la plupart, ils sont enterrés au cimetière de Montmartre, lequel est bien garni d'hommes et de femmes d'une certaine société artistique.


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Changeons de sujet, si vous voulez bien, chers lecteurs....

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Le port du Havre, toujours lui, est rayé de voies de chemins de fer avec des feux tricolores, et de barrières qui relient et guident le flux et le reflux des ouvriers, des dockers, des gréeurs et autres lamaneurs qui arrivent au boulot à pied ou à vélomoteur.

Ma visite se termine, je n'y ai jeté qu'un regard d'enfant, mais les yeux grand-ouverts tout de même à regarder les gens. Il est temps de rentrer car je sais qu'on m'attend.

Je n'aurai pas de question de la "Direction", car la chose est connue, qui calme les enfants: c'est de les laisser voir, pour qu'ils deviennent grands! Moi, j'ai découvert ainsi un monde différent.

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Parlons du bord de mer....

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Devant la Mailleraye, c'est l'avant-port qui, à marée basse, nous offre sa vasière.

La digue Olsen protège les pêcheurs amarrés à leur ponton.

Ici aussi, règnent les étrilles, les tourteaux et les goélands.

De ce côté de l'avant-port, il y a davantage d'eau; et de l'autre bord, un ponton plus important avec des bateaux différents.

En ce temps-là, c'était quelques rares voiliers, ou des bateaux motorisés, du Yacht Club de France, s'il vous plaît!!