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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

normandie....

 

rue de la Mailleraye - 1908.
rue de la Mailleraye - 1908. 

  Mardi 5 Juin 2015, quelques écritures pour mon blog, à l'auberge de Jacques Bleuzen (qui n'est pas aubergiste du tout!!).... Je n'ai que l'embarras du choix dans mes multiples vies d'errance dues à la vie tout court et toujours sous surveillance.

  Eh oui! Gamin à la campagne, et ado dans la grande ville portuaire.... Et à la suite de tout ça, viendront bientôt: découverte d'une nouvelle vie, famille, amis, école, bateaux, plage, galets, la mer, le vent tout le temps, sans oublier la pluie!

  Le Havre
  La grande ville m'attend; c'est aussi un grand port, mais je ne sais pas encore pourquoi, je l'apprendrai bientôt!
 J'ai peu de souvenirs de mes premières semaines dans le quartier de la Mailleraye (Amiral de son état).
  J'habite dans le chantier naval Augustin Normand; côté bois, avec canots et grumes énormes de bois divers et exotiques.


  De l'autre côté de cette rue se trouve le chantier des bateaux en acier que je découvrirai plus tard derrière les murs.
  Donc, la famille complète occupe les 2ème et 3ème étages d'une grande maison ancienne faite de briques rouges.
  Ma cousine et moi occupons une vaste chambre au 2ème étage avec vue plongeante sur le chantier de bois.
  Je ne savais pas alors que c'était des merveilles de coques en palissandre okoumé, etc....


   Au 3ème étage, la "direction" familiale: tonton, tata et la vie ordinaire. De là-haut, nous avons vue sur la mer, calme ou tourmentée, et qui, dans ses moments de furie, nous envoyait ses embruns sales.
   Eh oui! La mer toute proche! Et quand il y a une tempête, la rue est bien inondée d'eau salée. Pour aller à l'école, ma nouvelle école, je patauge quelques fois dans les flaques et j'en suis surpris.
   Ma cousine connait ça déjà!!


   Voilà, Jacques, garde bien cette page en réserve! Si les suivantes s'accordent, alors cela fera peut-être quelques pages d'un recueil à venir.

la belette - juin 2015 - Paris. devil

 

un Français chasseur....

 

 
   Finie l'écriture de l'innocence, celle de l'ardoise et des craies de couleurs!
  
  
Sans m'en rendre compte, je commençais déjà mon histoire, en suivant des lignes trop fines à mon goût. Il fallait commencer par une lettre majuscule, une circonvolution toute formée à la plume, et suivie de minuscules et de la ponctuation.
  
  
Je n'étais pas trop empressé de finir le premier cette dictée si élaborée, un mélange subtil de mots savants pour circonvenir les enfants. Sur mon cahier, pas trop de ratures; ma main était lancée et tant pis pour la dictée s'il manquait une lettre ou bien un mot.

   Ne jamais annoncer ni lire vite les mots, même si ce n'est pas réglementaire. Il ne faut pas s'arrêter en chemin, sinon l'intrigue de la grammaire vous conduit droit au.... cimetière!C'est-à-dire à l'écart de la classe, tourné vers le mur et coiffé d'un bonnet d'âne!

   Bon gré, mal gré, moi, j'ai résisté aux dictées!! Mon grand-père lisait son journal et moi je lisais le "Chasseur Français", livre vert et épais aux pages biscornues, une merveille pour voyager et pour chasser le sanglier.... Chevrotin, carabine, cartouche, canardière, bottes et gibecière, tel était mon vocabulaire. Il y avait d'autres pages moins mortelles, mais sans grand intérêt pour un chasseur français.

   Et puis, tout s'est arrêté! Le grand-père est parti et le gros livre aussi. J'ai grandi et je chasse avec la tribu de mes amis: armes de lance-pierres, et heureusement sans fusil. Guère de sanglier!

   Mais des merles et des couleuvres à collier vite relachées. Des promenades et des sauts de talus, et aussi des sources innombrables et indéfinies.

   Comme quoi, les sources sont une querelle éternelle!

 
la Belette - 30 juin 2015 - Paris.

 

moi aussi, j'y rêve, parfois....

 

 

Il n'y a nulle épée qui montre mon savoir.

Autour de moi, point d'ors ni de costumes verts.
La tenue d'immortel n'est pas en mon armoire;
Seule une table grinçante attend mon bon vouloir.
Point d'avenir certain, en écrivant mes vers....


L'aventure suffira à me faire belle allure.
Quelque part, au détour d'un autre chemin vert,
Je n'attends pas de place qui me siérait un jour.
Il ne  m'est nul besoin d'écrire un beau discours.


La Grande Académie ignore tout de moi;
Et loin du Paradis, toujours je me tiens coit.
Il faut avoir vécu pour être immortel.
Je ne cède en rien ma place au soleil!


Il diffuse chaque jour ses rayons de lumière;
Quelques uns de ceux-ci éclairent ma clairière.


Je dois quitter le nid, écrire toutes mes traces,
Un texte plus léger qui tombe comme une grâce.
Selon mes habitudes, l'ordonnance m'agace.


Mais je dois bien décrire une douce lumière
Qui m'éclaire toujours de façon famlière,
Celle qui calme la vie et la dore de miel,
Rester en son jardin, cueillir des immortelles....

 
Et les laisser flétrir en gardant leur soleil,
Dans leurs grandes beautés à nulle autre pareille;


Qu'importe l'immortel s'il ne sait voyager!
Il ne peut simplement ni écrire, ni tricher.


En quelques lignes choisies, créer une aventure.
Sans habit ni dorure, je poursuis l'aventure....
la Belette - 16 juin 2015 - Paris.

 

sus à l'usurpateur ! ....

 

 

   L'antidote des pages sanglantes était déjà prévu! Et écrit!....Maintenant, ami, que je t'ai abreuvé de vilennies, tu vas faire un voyage paradisiaque sous un ciel éternellement bleu. Tu ne verras même pas un nuage cotonneux; il n'y aura qu'un léger filet de vent tiède dans les cieux....

    Le soleil brillera tout le jour; ne voleront que des colombes blanches roucoulant dans les tours. Les jardins t'accueilleront avec des parfums subtils où celui des roses sera dominant.

  

   Point de vilaines mouches, ni d'insectes insolants et bourdonnants! La rosée du matin ne brillera que sur les pétales des roses car les toiles d'araignées ne seront plus, leur tisseuse ayant disparu.

   Le merle sifflera ses trilles dans les jardins suspendus et la fraîcheur des matins calmes. Tous les nuisibles disparus, point de guerre, ni de raffut! Les cloches seules tintinabuleront, sonnant toutes les messes et les offices, de Matines à Laudes, de Laudes à Tierce, de Tierce à Sexte, de Sexte à None, de None à Vêpres et de Vêpres à Complies.....

   Bonne nuit! Bien entendu, Angélus vous rappellera à la prière dans vos jardins de quiétude et de sérénité.

   Je crois que j'en ai dit assez, je préfère ma sauvagerie journalière. Méfiez-vous quand même des vêpres siciliennes!!

                                                               la  Belette - 24 juin 2015 - Paris.

 

Je vous aime!!!

 

 

Moi, Roger Bernard, Breton de Paris, je vois que mes souvenirs "bio" paraissent ici abondamment.

Peut-être effraieront-ils quelques âmes charitables et/ou citadines; mais après tout, qu'importe!

La vie est là, tout comme la mort: étalée, étriquée, écrasée, mais toujours présente en tous lieux pour le bien de tous!

"Frères qui m'écoutez,
n'ayez pas contre moi le coeur trop serré!"
              François Villon, à quelques mots près....

Bientôt, les habits verts nous feront quelques beaux discours, bien sûr destinés à une très haute cour.

Je veux dire aussi que j'aime bien les belles photos qui accompagnent les textes, pourvu que l'on ne présente pas de vipère écrasée!!!

 

petit texte signé par votre serviteur Roger Bernard.