les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Soleil XXL....
Je ne suis pas du Pays du Soleil!
Mon corps souffre et ainsi je peine.
La canicule perturbe mon sommeil,
La fraîcheur matinale m'ensommeille....
Nous autres les p'tits vieux sommes bien vulnérables;
La chaleur de ces jours sûrement nous accable.
Nous devons prendre aussi de menues précautions,
Il nous faut bien rester au frais dans les salons.
Le soleil de nos jours éveille les jeunes plantes,
Mais il fane lentement celles qui sont vieillissantes.
Restons ainsi au calme et vraiment tout "quiets"
Dans la lourde pénombre comme dans un p'tit bosquet.
Reposons-nous auprès de la claire fontaine!
La fraîcheur de ce lieu dissipera not' peine.
La chaleur étouffante écrase la morne plaine,
Loin de moi cette idée de donner de la haine!
Mais les blés qui sont blonds ondulent sous le soleil,
Je me plais à aimer leur couleur vermeille,
Comme les jupes mi-longues de ces trois demoiselles....
Moissons des blés bien mûrs, demoiselles bien frêles....
La vie de notre terre continue d'être belle.
Mon corps souffre et ainsi je peine.
La canicule perturbe mon sommeil,
La fraîcheur matinale m'ensommeille....
Nous autres les p'tits vieux sommes bien vulnérables;
La chaleur de ces jours sûrement nous accable.
Nous devons prendre aussi de menues précautions,
Il nous faut bien rester au frais dans les salons.
Le soleil de nos jours éveille les jeunes plantes,
Mais il fane lentement celles qui sont vieillissantes.
Restons ainsi au calme et vraiment tout "quiets"
Dans la lourde pénombre comme dans un p'tit bosquet.
Reposons-nous auprès de la claire fontaine!
La fraîcheur de ce lieu dissipera not' peine.
La chaleur étouffante écrase la morne plaine,
Loin de moi cette idée de donner de la haine!
Mais les blés qui sont blonds ondulent sous le soleil,
Je me plais à aimer leur couleur vermeille,
Comme les jupes mi-longues de ces trois demoiselles....
Moissons des blés bien mûrs, demoiselles bien frêles....
La vie de notre terre continue d'être belle.
la Belette - 30 juin 2015 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
et BEURK, BEURK encore!!!....Il faut garder le côté sanglant!
Et toi, taureau ardent, tu es seul, maintenant!
Tu ne vois plus tes vaches, sauf peut-être au printemps?
L'amour est dans le pré! Triste publicité!
On cherche l'âme soeur, une moitié de bonheur.
Mais qui es-tu, beefteak, trop souvent en barquette?
Et toi, que deviens-tu, joli morceau de lard?
Si beau et si rose, éjecté du comptoir?
Tu n'es plus qu'une offense devant la sveltesse.
Et toi, lait si crémeux, tu n'es plus qu'un vestige
Ecrémé, pasteurisé, purifié, lyophilisé, conserve uht,
Blanc comme un linceul sans vie aucune, dans ton corps blafard,
Tout ton sang a disparu; on retrouve ses bienfaits en toute petite bouteille
Qui servent de complément à défaut de la crème.
Bruxelles, vilaine, tu as plein de défauts, qui es-tu donc pour avilir ainsi?
Et conduire ces pauvres animaux dans une voie sans issue?
Vois-tu, cochon, tu grommelles tout le temps,
Tu jettes à qui t'entend ta haine et tes tourments.
Tu vis contrit et bien nourri, mais cependant,
Tu n'as pour seul espoir que l'issue de l'abattoir!!!
Tu ne vois plus tes vaches, sauf peut-être au printemps?
L'amour est dans le pré! Triste publicité!
On cherche l'âme soeur, une moitié de bonheur.
Mais qui es-tu, beefteak, trop souvent en barquette?
Et toi, que deviens-tu, joli morceau de lard?
Si beau et si rose, éjecté du comptoir?
Tu n'es plus qu'une offense devant la sveltesse.
Et toi, lait si crémeux, tu n'es plus qu'un vestige
Ecrémé, pasteurisé, purifié, lyophilisé, conserve uht,
Blanc comme un linceul sans vie aucune, dans ton corps blafard,
Tout ton sang a disparu; on retrouve ses bienfaits en toute petite bouteille
Qui servent de complément à défaut de la crème.
Bruxelles, vilaine, tu as plein de défauts, qui es-tu donc pour avilir ainsi?
Et conduire ces pauvres animaux dans une voie sans issue?
Vois-tu, cochon, tu grommelles tout le temps,
Tu jettes à qui t'entend ta haine et tes tourments.
Tu vis contrit et bien nourri, mais cependant,
Tu n'as pour seul espoir que l'issue de l'abattoir!!!
la Belette - 24 juin 2015 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
beurk! beurk!....
Tout frais....
Le Porc de l'Angoisse....
Mon ami, que penses-tu des porcheries puantes?
Des abattoirs géants dégoulinant de sang,
De ces vaches engourdies trop gavées de gruaux
Et qui ne peuvent plus garder près d'elle leur veau?
De ces truies si obèses qu'elles ne peuvent se lever,
Pondant des porcelets en trop grande quantité?
Les moutons, les brebis sont aussi cloisonnés;
Et la plupart d'entre eux ne connaît pas le pré!
Et toi, jolie poulette, tu n'as plus de cachette!
Ton oeuf sitôt pondu est déjà en barquette!
Tu ne vois même plus éclore tes poussins!
Avant, sous la charrette, tu cachais tes petits,
Grattant tous du pied et fouillant tous du bec!
Tu n'as même plus de nid caché dessous un buis!
Vieux cheval de retour, te voilà bien perdu!
Depuis longtemps déjà, on ne t'attelle plus.
Ton temps est révolu, des herses et des charrues
Je suis désespéré devant l'irrésolu....
la Belette - 24 juin 2015 - Paris.
Le Porc de l'Angoisse....
Mon ami, que penses-tu des porcheries puantes?
Des abattoirs géants dégoulinant de sang,
De ces vaches engourdies trop gavées de gruaux
Et qui ne peuvent plus garder près d'elle leur veau?
De ces truies si obèses qu'elles ne peuvent se lever,
Pondant des porcelets en trop grande quantité?
Les moutons, les brebis sont aussi cloisonnés;
Et la plupart d'entre eux ne connaît pas le pré!
Et toi, jolie poulette, tu n'as plus de cachette!
Ton oeuf sitôt pondu est déjà en barquette!
Tu ne vois même plus éclore tes poussins!
Avant, sous la charrette, tu cachais tes petits,
Grattant tous du pied et fouillant tous du bec!
Tu n'as même plus de nid caché dessous un buis!
Vieux cheval de retour, te voilà bien perdu!
Depuis longtemps déjà, on ne t'attelle plus.
Ton temps est révolu, des herses et des charrues
Je suis désespéré devant l'irrésolu....
la Belette - 24 juin 2015 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
immortel, moi ? ? ?
Ecriture de Haute-Ecole
IMMORTEL
Il n'y a nulle épée qui montre mon pouvoir.
Autour de moi, point d'ors ni de costume vert!
La tenue d'immortel n'est pas en mon armoire;
Seule une table grinçante attend mon bon vouloir.
Point d'avenir certain en écrivant ces vers!
L'aventure suffira à me faire belle allure.
Quelque part au détour d'un autre chemin vert,
Je n'attends pas de place qui me sierrait un jour.
Il ne m'est nul besoin d'écrire un beau discours.
La Grande Académie ignore tout de moi.
Loin de ce paradis, toujours je me tiens coi.
Il faut avoir vécu, pour être immortel!
Je ne cède en rien ma place au Soleil;
Il diffuse chaque jour ses rayons de lumière.
Quelques uns de ceux-ci éclairent ma clairière;
Je dois quitter le nid, écrire davantage.
Un texte plus léger qui tombe comme une grâce!
Selon mes habitudes, l'ordonnance m'agace.
Mais je dois bien écrire une douce lumière,
Celle qui calme la vie et la dore de miel.
Rester en son jardin, cueillir des immortelles,
Et les laisser flétrir en gardant leur Soleil....
En quelques lignes choisies, créer une aventure.
Sans habit ni dorure, je poursuis l'aventure.
Qu'importe l'immortel, s'il ne sait voyager!
IMMORTEL
Il n'y a nulle épée qui montre mon pouvoir.
Autour de moi, point d'ors ni de costume vert!
La tenue d'immortel n'est pas en mon armoire;
Seule une table grinçante attend mon bon vouloir.
Point d'avenir certain en écrivant ces vers!
L'aventure suffira à me faire belle allure.
Quelque part au détour d'un autre chemin vert,
Je n'attends pas de place qui me sierrait un jour.
Il ne m'est nul besoin d'écrire un beau discours.
La Grande Académie ignore tout de moi.
Loin de ce paradis, toujours je me tiens coi.
Il faut avoir vécu, pour être immortel!
Je ne cède en rien ma place au Soleil;
Il diffuse chaque jour ses rayons de lumière.
Quelques uns de ceux-ci éclairent ma clairière;
Je dois quitter le nid, écrire davantage.
Un texte plus léger qui tombe comme une grâce!
Selon mes habitudes, l'ordonnance m'agace.
Mais je dois bien écrire une douce lumière,
Celle qui calme la vie et la dore de miel.
Rester en son jardin, cueillir des immortelles,
Et les laisser flétrir en gardant leur Soleil....
En quelques lignes choisies, créer une aventure.
Sans habit ni dorure, je poursuis l'aventure.
Qu'importe l'immortel, s'il ne sait voyager!
la Belette - 16 juin 2015 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
j - a - c - q - u - e - s -
Je crois avoir souffert des pieds, et avoir visité l'hôpital. Ah oui! On m'a aussi posé des problèmes d'écriture, d'un genre inconnu de moi: un acrostiche, qu'ils appellent ça. J'en ai écrit deux ici même, et je vais en écrire un troisième. On verra bien..
Alors volà!...
ça se lit du hauten bas...
Joyeux d'écrire à mon ami
Aimable plaisir, et gentil.
Cher plaisir de mon esprit
Qui peine, mais toujours me suit.
Utile page pour un ami
Espérant qu'il le prenne ainsi,
Souhait d'un éternel ami!
Alors volà!...
ça se lit du hauten bas...
Joyeux d'écrire à mon ami
Aimable plaisir, et gentil.
Cher plaisir de mon esprit
Qui peine, mais toujours me suit.
Utile page pour un ami
Espérant qu'il le prenne ainsi,
Souhait d'un éternel ami!
Commentaires textes : Écrire