les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
à l'hosto!!!
|
Me voilà revenu!
Parti de bon matin combattre l'ankylose qui freine mon destin.
Il tombait du crachin, celui qui mouille les roses et les fleurs de jardins.
J'entre à l'hôpital qui soigne toutes choses, des bobos anodins
jusqu'à la fin des fins....
J'apporte mes flacons qui contiennent les doses qui seront infiltrées aux articulations.
Cette sorte de soins est une chose pénible qui commande à chacun
de se tenir tranquille.
Ainsi vous me voyez tout assis à écrire sur les petites misères qui tombent
en vieillissant.
Mais non! Je ne pleure pas!
Mon sort n'a rien de triste; il me reste tendus quelques petits ressorts. Cette prose est certes médicamenteuse et hospitalière, mais il était grand temps que je soigne
mon corps....
Retour de Lariboisière...
Ma nuit ne fut pas très tranquille; le poison lentement dissipait ses bontés,
la dose était infime mais bien de qualité.
A présent je repars pour une nouvelle vie.
J'espère marcher longtemps car c'est mon agrément.
Pour l'heure, je reste quiet et encore à écrire, ça ne fatigue en rien
comme il me plaît de dire.
La journée à venir va être encore chaude; et pour me protéger, j'irai me réfugier
à la "Tour des Dames"...
Ce point "Emeraude" de la ville de Paris d'où je distribue ma prose et toutes mes rêveries à qui veut bien les lire....
C'est une salle fraîche où j'ai quelques amis qui cultivent eux aussi
leur culture de l'esprit.
Nos recherches diverses nous font communiquer,
partout au fond du Monde, suivant la destinée.
Voilà un pur récit plutôt très casanier!
Mais qu'importe!
Si la tête est légère, on peut toujours voyager....
la Belette - 4 Juin 2015 - Paris.
Il était une fois un philosophe solitaire....
|
Voilà qu'en ce beau jour, mon "maître" me harcèle!
Moi qui étais si "quiet" en bâillant aux corneilles....
J'attendais patiemment qu'un autre maître veille,
Cours de philosophie, un peu comme Marc-Aurèle.
Mon maître, isolé au fond de sa campagne,
Veut que je trouve en moi encore quelques pensées.
Je souffre dans mon corps tout comme ma compagne.
Il ne veut rien savoir, ne cesse de demander.
Que faire pour le calmer qui ne lui fasse ombrage?
Je dois faire un voyage à travers tous mes âges,
Parler du temps des jeux, et de celui des songes,
De ces temps merveilleux, sans ce doute qui ronge.
Oui! Mais l'enfant grandit, par ces poussées de haine.
Que vais-je donc écrire qui en vaille la peine?
Parler philosophie comme avec l'autre maître
Qui pose la question du "penser", du "paraître"?
Et nous voilà partis faire un tour chez les Grecs,
Ceux qui créent les Cités et ce mode de voyage,
Des convois d'innocents qui sont autant d'échecs
Mais ne voient en ces lieux que la vie d'un autre âge,
Des temples pour les Dieux, et des Dieux pour les Grecs!
En voyage dans les îles inondées de soleil,
La philo, chose infecte, a-t-elle encore sa place?....
Voilà, mon cher ami, résumé bien tranquille,
Quelques phrases sur ma vie étalées au palace.
Je me suis préparé pour dissiper les heures,
Celles où je suis tranquille et peut-être majeur;
Mais je crains qu'elles ne partent un peu rapidement
Car tu veux que je reste durant tous ces moments.
Moi qui étais si "quiet" en bâillant aux corneilles....
J'attendais patiemment qu'un autre maître veille,
Cours de philosophie, un peu comme Marc-Aurèle.
Mon maître, isolé au fond de sa campagne,
Veut que je trouve en moi encore quelques pensées.
Je souffre dans mon corps tout comme ma compagne.
Il ne veut rien savoir, ne cesse de demander.
Que faire pour le calmer qui ne lui fasse ombrage?
Je dois faire un voyage à travers tous mes âges,
Parler du temps des jeux, et de celui des songes,
De ces temps merveilleux, sans ce doute qui ronge.
Oui! Mais l'enfant grandit, par ces poussées de haine.
Que vais-je donc écrire qui en vaille la peine?
Parler philosophie comme avec l'autre maître
Qui pose la question du "penser", du "paraître"?
Et nous voilà partis faire un tour chez les Grecs,
Ceux qui créent les Cités et ce mode de voyage,
Des convois d'innocents qui sont autant d'échecs
Mais ne voient en ces lieux que la vie d'un autre âge,
Des temples pour les Dieux, et des Dieux pour les Grecs!
En voyage dans les îles inondées de soleil,
La philo, chose infecte, a-t-elle encore sa place?....
Voilà, mon cher ami, résumé bien tranquille,
Quelques phrases sur ma vie étalées au palace.
Je me suis préparé pour dissiper les heures,
Celles où je suis tranquille et peut-être majeur;
Mais je crains qu'elles ne partent un peu rapidement
Car tu veux que je reste durant tous ces moments.
la Belette - 4 Juin 2015 - Paris.
Commentaires textes : Écrire
Trop d'auteurs tue les auteurs....
|
Demain, dès l'aube, à l'heure où s'éveille la ville,
Vois-tu, je partirai. Ce n'est point un voyage, je quitte juste mon lit.
Je souffre des chevilles, quelque part entre le talus et l'astragale,
Celle d'Albertine Sarrasin.
Cette dame savait écrire et elle le faisait bien.
Peut-être sulfureuse était son écriture en ces années-là!
Sagan et Genet ont aussi jeté un peu vite une encre peu sympathique
Pour les yeux du moment.
Il y a aussi Camus, qui est plus près du monde
Et nous emmène à un enterrement.
J'ai reçu en cadeau toutes les oeuvres complètes d'Hemingway,
"Le vieil homme et la mer" est une goutte d'eau dans un océan de cultures.
J'ai lu avec beaucoup de peine des paragraphes de Malraux
Et de sa Condition Humaine....
Tout est si dense et si dru que je dois me cramponner pour finir le récit.
En tant que petit homme, je réagis ainsi.
Tous ces recueils sont des merveilles de récits
D'aventures vraies ou romancées;
Pour les suivre, il faut bien respirer!
Voilà des mois que j'essaie de tout lire
Mais cela m'est impossible!
Alors pour suivre toutes ces vies d'aventures civiles et guerrières
Ecrites par des hommes baroudeurs de la Terre,
Il faut se protéger!....
Avec Albert Londres, la vie est bien plus calme
Car elle apparait après un décalage dans le vécu de l'histoire.
N'ayez pas peur (de moi!)....
Il reste encore des Monfreid, Kessel, Monod....
Des déserts remplis d'aventures humaines présentes ou passées.
De quoi devenir "dingues" si on les laisse passer!
Voilà, mon ami Jacques!
Mais cette dernière était plus difficile à écrire,
J'espère ne pas écrire de bêtises?
Vois-tu, je partirai. Ce n'est point un voyage, je quitte juste mon lit.
Je souffre des chevilles, quelque part entre le talus et l'astragale,
Celle d'Albertine Sarrasin.
Cette dame savait écrire et elle le faisait bien.
Peut-être sulfureuse était son écriture en ces années-là!
Sagan et Genet ont aussi jeté un peu vite une encre peu sympathique
Pour les yeux du moment.
Il y a aussi Camus, qui est plus près du monde
Et nous emmène à un enterrement.
J'ai reçu en cadeau toutes les oeuvres complètes d'Hemingway,
"Le vieil homme et la mer" est une goutte d'eau dans un océan de cultures.
J'ai lu avec beaucoup de peine des paragraphes de Malraux
Et de sa Condition Humaine....
Tout est si dense et si dru que je dois me cramponner pour finir le récit.
En tant que petit homme, je réagis ainsi.
Tous ces recueils sont des merveilles de récits
D'aventures vraies ou romancées;
Pour les suivre, il faut bien respirer!
Voilà des mois que j'essaie de tout lire
Mais cela m'est impossible!
Alors pour suivre toutes ces vies d'aventures civiles et guerrières
Ecrites par des hommes baroudeurs de la Terre,
Il faut se protéger!....
Avec Albert Londres, la vie est bien plus calme
Car elle apparait après un décalage dans le vécu de l'histoire.
N'ayez pas peur (de moi!)....
Il reste encore des Monfreid, Kessel, Monod....
Des déserts remplis d'aventures humaines présentes ou passées.
De quoi devenir "dingues" si on les laisse passer!
Voilà, mon ami Jacques!
Mais cette dernière était plus difficile à écrire,
J'espère ne pas écrire de bêtises?
la Belette - 4 Juin 2015 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
l'infiltré....
|
Las! Mon ami, tu vas devoir encore attendre.
Je ne puis de ce jour écrire des choses tendres.
Demain, dès l'aube, je serai debout,
Puis je m'en irai faire soigner mon genou.
Car, vois-tu, demain matin, on m'attend.
L'hôpital d'ici a beaucoup de patients!
J'y serai dès huit heures dans la salle d'attente.
Tout cela se fera dans une bonne entente.
J'attendrai qu'on m'appelle pour me soigner encore;
Je souffre de partout, j'ai bien mal dans mon corps.
Ailleurs que dans ma tête, dans mes membres meurtris,
Mes chevilles supportent et mon corps, et l'esprit!
Et elles portent aussi le poids de tous mes ans,
Depuis mon plus jeune âge jusqu'à mes soixante ans.
Je serai infiltré, souffrance passagère,
Qui me délivrera de toutes ces misères.
Vois-tu, le corps n'est plus qu'une vile mécanique
Qu'on répare quand même de manière excentrique,
Que l'on doit surveiller et aussi ménager,
Quite souvent ici à se faire infiltrer!
Les accidents du poireau ont laissé quelques traces,
Mais il s'est bien risqué dans d'autres grands espaces.
Souvenirs agréables et parfois même légers....
Tout ça pour te répondre, sans vouloir trop tarder,
Tu es libre, mon ami, de te le programmer.
la Belette - 2 Juin 2015 - Paris.
S.O.S....
|
Amis, ne me laissez pas!
Ne partez pas sans me lire,
Car je n'ai d'amis que vous
Pour créer mon empire.
Seuls des hommes tels que vous
Me permettent de reigner
Sur des feuilles de papier
Que certains applaudissent
Et que d'autres déchirent.
J'ai grand besoin de votre liberté!
A vous qui savez lire,
Je peux bien me confier!
Voyez comme je souffre!
Tant j'espère de vous,
Pour écrire encore et toujours
Une quantité de mots.
Si je vous oubliais,
Ne serait-ce qu'un instant,
Ma vie basculerait vers l'inexistence,
Voire même vers le néant.
Vous pensez, je me doute,
Que j'ai perdu la tête?
Mais il n'en sera rien
Tant que vous me lirez!
Gardez-moi près de vous,
Même si mon empire est imaginaire;
Car dans mon esprit,
Vous pourrez voyager.
Ne me laissez pas!
Lisez à la volée
Ce qui passe par la tête
D'un pauvre égaré,
Isolé des routines
Et des chemins tracés!
Ne partez pas sans me lire,
Car je n'ai d'amis que vous
Pour créer mon empire.
Seuls des hommes tels que vous
Me permettent de reigner
Sur des feuilles de papier
Que certains applaudissent
Et que d'autres déchirent.
J'ai grand besoin de votre liberté!
A vous qui savez lire,
Je peux bien me confier!
Voyez comme je souffre!
Tant j'espère de vous,
Pour écrire encore et toujours
Une quantité de mots.
Si je vous oubliais,
Ne serait-ce qu'un instant,
Ma vie basculerait vers l'inexistence,
Voire même vers le néant.
Vous pensez, je me doute,
Que j'ai perdu la tête?
Mais il n'en sera rien
Tant que vous me lirez!
Gardez-moi près de vous,
Même si mon empire est imaginaire;
Car dans mon esprit,
Vous pourrez voyager.
Ne me laissez pas!
Lisez à la volée
Ce qui passe par la tête
D'un pauvre égaré,
Isolé des routines
Et des chemins tracés!
la Belette - 27 Mai 2015 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
Je suis passée devant notre dame,les visiteurs font la queue sous la pluie,ils sont nombreux,ils viennent de tous les pays.
Des véhicules attendent ,des vélos recouverts pédalent dans Paris,un couple peut contempler la belle capitale ,c'est agéable à voir.