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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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du vent dans les voiles de mon beau bateau qui navigue sur l'eau....

 

 

Maintenant que le vent a forci,
Nous devons arriser nos voiles.
Il nous emmène loin d'ici,
Quelque part sur la toile.
Non point à l'Irlandaise,
Mais bien plus calmement.
Ce que à Dieu ne plaise
Se fera sans serment.

Il faut carguer des points
Et peser sur les drisses;
Le bateau vogue au vent
Et ne s'arrête point.
En tirant ho et hisse,
Nous irons en avant.
On oriente les voiles
Dans le bon sens du vent.

C'est de la belle toile
Pour que le bâtiment
Marche au mieux.
Le vent n'est jamais vieux,
De la mer c'est l'amant!
Le vent est toujours mieux,
Car il souffle en avant!!

Au choix du Capitaine,
Au grand large nous voguons.
Le grand vent parfois peine,
Toujours nous voyageons.
Pourtant parfois tranquilles,
Sur le pont du bateau,
Au moment d'l'apéro
Sur le roof on jubile!

De la timonerie,
On ne fera point cas.
Nos verres sont presque pleins,
Nous chantons des refrains.
Il faudra bien qu'un jour,
De ce lieu si tranquille,
Nous irons pour toujours
Vers une autre belle île....

Voilà en quelque sorte,
Un peu de c'qui m'attend,
Ouverte est notre porte;
Moi je prends tout mon temps.
Bien heureux voyageur
A bord du vieux gréement...
Je suis là à toutes heures
En faisant fi du temps.

Yann, notre capitaine,
Ordonne tous les gens:
Matelots sans étrennes,
Voyageurs trop pédants.
Avec le vent du large,
Ils vont sur l'océan.
Il n'y a aucune marge
Pour les suivre un moment....

la Belette - Avril 2015 - Paris -
"pour un départ en vacances de voiles"

 

la complainte du garde-barrière très déçu....

 

 
Il suffirait de presque rien
Pour qu'une chose existe:
Par exemple, un train markxiste
Qui doit nous mener très loin,

Ailleurs où se trouve le bonheur de vivre
Avec presque rien,
Peut-être dire survivre?
Avec rien dans les mains!

Sans doute!
Cet endroit-là existe mais l'on ne sait pas où.
Est-ce au bout de la route?
Là où pousse le houx?

Vous alliez prendre un train ?
Mais il ne s'en va pas .
Vous êtes dans le pétrin....
Lui sera toujours là.

Alors plus rien n'existe !
Quelle vie sans éclat ....
Dieu! Vous voilà bien triste
Avec toutes ces choses-là.

Ce voyage est perdu,
Vous resterez ici.
Il vous  aurait bien plu.
Pas avec ces soucis,
Faits de tout petits riens.
Et du soir au matin,
Vous continuez à vivre
Dans  ce petit train ivre
Le train train quotidien
Qui ne vaudra plus rien.

la Belette - Avril 2015 - Paris.

 

 

j'ai mal à la tête....

 

 

Notre tête est fragile, il faut la protéger!
De temps à autre encore, on la voit osciller,
Adopter sans broncher un peu le mauvais rythme,
Pauvre tête abîmée sans raison ni sans rime....

Laisser partir sa tête où qu'elle veuille aller!
C'est sans doute bonne chose, cette tête penchée....
La routine du jour peut casser brusquement
Cette logique rude pleine de ressentiments!

Elle doit revenir libre et apte au partage,
Dans une inclinaison visible sans dommage.
Ainsi, la mienne erre avec le vent qui passe,
Me redonne courage et aussi me délasse!

Elle attrape un nuage et se cache dedans,
Ce nuage du ciel passant du bleu au blanc.
Je guette toujours le vent qui amène à lui
La poussière et l'orage qui tournoient près d'ici.
Ma tête revenue libre et légère elle-aussi,
Je me sens détendu et libre comm' la pluie....


                                                                                      la Belette - Avril 2015 - Paris.

 

les bras sur l'accoudoir....

 

 
Eh bien, je suis déçu!
Me voilà de retour....
Sur l'estrade revenu,
Je n'vois plus mon Amour!

Conter une triste histoire
Sur le bord d'un comptoir,
Je ne me réjouis pas.
Dois-je marcher cent pas
Pour chasser mon émoi?
De voir autour de moi
Des hommes épuisés,
Des êtres si dépouillés,
Les bras sur l'accoudoir
Quand reviendra le soir....

J'étais pourtant très fier
Aujourd'hui comme hier,
En marchant devant vous,
Vous écoutant râler,
Vous écoutant souffler,
Et tomber dans la boue!

Des moustiques sur les joues
Et d'autres dans le cou,
Je me disais:"c'est bon,
Ils tiennent bien le coup!"
Mais c'était bien trop long,
Montiez-vous un sale coup?

Les chemins de la gloire,
Ce n'est pas fait pour vous.
Vos chemins sont-ils noirs?
En voyez-vous le bout?

....................................................

Certes, les araignées tissaient leurs toiles partout,
Collant à vos cheveux, vous tombant dans le cou.
C'est bien simple pourtant; il faut ouvrir les yeux
Et ainsi, mon amie, pour sûr vous verrez mieux.

Quant aux oreilles aussi pour les bourdonnements,
C'est un bruit qui ressemble à de vrais tremblements.
Que n'avez-vous suivi mes recommandations?
J'avais bien dit quoi faire dans ses situations.

Retourne sur tes pas, c'est ta seule issue;
Tu ne peux en ce cas être toujours déçue.

Je ne médirai pas; vous avez de la chance.
Alors vous êtes là, attendant la sentence.
Ne craignez rien de moi, vous avez bonne conscience
Pour sortir de l'ennui, vous avez fait violence.

                       la Belette - Février 2014 - Paris.

 

 

le retour de manivelle....

 

 
Vous abandonnez déjà?
Vous voulez donc refaire
Le voyage à l'envers?
Retourner sur vos pas?

Vous regrettez bien sûr
Votre bon vieux fauteuil,
Le corps n'est pas si dur,
L'esprit reste en éveil.

Vous étiez la captive par l'homme sur l'estrade,
Celui qui racontait si bien ses escapades!
Et à le voir ainsi usé et défraîchi,
Vous est venue l'idée de faire tout comme lui.

C'était un vieux roublard tout chargé de victoires;
Mais ce qu'il racontait n'était rien qu'un pourboire!
Il fallait deviner le fin fond de l'histoire,
Ne pas se retrouver au bord du promontoire.

Comme il vous racontait des récits captivants,
Vous n'avez donc pas vu les pièges cachés dedans.
Las! Vous n'y pouvez rien et vous voilà vaincu,
Et sans autre courage, vous revenez déçu.

Qu'importe vos souffrances!
Vous avez de la chance!
En toute liberté, vous avez voyagé
Avec pour tout bagage votre seule volonté;
Vous êtes revenu, vous pouvez reposer.

 
la Belette - Février 2014 - Paris.

 

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