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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Allez!.... Plus vite!....

 

 
Allons! Vous voilà encore et toujours à traîner?!
Quoi? Vous avez voulu tâter de l'aventure?
Et vous êtes en train de vouloir trébucher!
Méfiez-vous, cher ami, de perdre votre allure....

Vous comprenez ainsi qu'avec votre fourbure,
Il vous est difficile de vaincre le sentier.
Mise à part la douleur causée par la courbure,
Vous pourriez sans façon appeler l'épervier.

Que vous avais-je dit juste avant le départ?
Qu'il serait difficile de vaincre le hasard.
Maintenant vous y êtes et les deux pieds dedans.
Tenez de votre mieux irrémédiablement.

Alors reprenez-vous, évitez les écarts!
Il faut que vous suiviez votre propre histoire,
Celle que vous avez au fond de la mémoire,
Qui vous empêchera de vous trouver à part.

Allons! Reprenez-vous.... Puisez dans votre corps!
Il y a près de vous plein de nouveaux décors.

Voyez autour de vous comme votre monde change!
L'or est caché partout et jusque dans la fange.

Ne traînez pas les pieds, même dans la souffrance.
Vous pourriez regretter à-demi votre errance!

Si vous voulez trouver la corne d'abondance,
Allez-y carrément avec toute confiance!!

Prenez garde quand même car il y a dedans
Quelques fleurs à épines et des amandes amères.
Vous pourriez vitement vous abîmer les dents
Et de tous ces soucis, vous ne seriez pas fier!!
                 
                                                la Belette - Février 2014.

 

 

je suis une machine à écrire....

 

 
Pour vous, je dois encore me mettre à écrire.
Quelle version voulez-vous? afin qu'elle m'inspire....
Le désir, la canaille, ou un autre dégoût?
M'en voudrez-vous beaucoup si je parle de vous?

Je pars pour le désir car il vous convient bien.
En écrivant ainsi, je vous tiens par la main.
Je capte dans mes lignes quelques vers incongrus,
Des mots qui veulent dire ce que je ne sais plus.




Il est facile de dire à ceux qui veulent lire
Que cette façon d'écrire est une fuite éperdue,
Qui nous mène sûrement vers ce nouveau délire
Où l'amour de la vie m'avait tellement ému.

Bien sûr ce n'est pas vrai, puisque vous aimez tant
Attendre que mes lignes vous plaisent tout le temps.
Quand bien même illisibles comme celles d'un roman.
Ce sont des fioritures qui sonnent bêtement.

Des morceaux d'aventure qui bercent le chaland.
Je ne sais quoi écrire mais le fais volontiers,
Cela me permet de dire mes quatre vérités.
Les désirs, les soupirs et même les tourments
Sont faciles à écrire et endorment les gens.

                     la Belette, Paris.

 

 

bientôt sur la scène.... (texte 100% Roger)

 

 
Ainsi donc vous aimez me voir tout exposé,
Avili, épuisé, presque nu sur l'estrade.
Alors, profitez-en car votre tour arrive!
Il vous faut aujourd'hui payer toute votre place.

Non! Ne vous cachez pas derrière votre beau masque,
Vous êtes repérés car vous restez en place;
Mes aventures vous tiennent, ou bien est-ce ma disgrâce?
Je vous vois décidés à ôter votre masque
Afin de vivre un peu mes gestes et mes frasques.

Quittez votre fauteuil et montez sur l'estrade,
Venez vite  me rejoindre après le maquillage.
Quand vous serez fardés et chargés de peinture,
Vous serez prêts alors à suivre l'aventure.

Elle porte beau nom mais elle n'existe pas.
Il ne tiendra qu'à vous de marcher dans ses pas;
Allez-y sûrement et ne la lachez pas,
Car si vous trébuchez, elle ne s'arrête pas!....

                             12 Février 2014, Paris.

 

 

Roger et ses écrits....

 

 
Je vais tâcher d'écrire d'autres textes, mais ce n'est pas gagné d'avance!....

Je suis (du verbe "suivre") un autre cours, une autre séance d'écriture dans un autre club, "Emeraude" (les Maréchaux) rue Richer à Paris, tout près des Folies-Bergères et de la bibliothèque Drouot. A cette séance, nous étions 11 personnes, et c'est bien plus dynamique qu'à "la Tour des Dames" où nous sommes 3; ça ne marche pas très bien car c'est trop "carré"....

Aux Maréchaux, c'est bien plus libre, quoi que.... et aussi plus gai. Comme d'habitude, je suis le seul homme, mis à part le responsable du club Rémi.

Ceci dit, par mes autres textes, tu voyageras avec moi aux Antilles du temps où j'étais jeune; toutes les histoires de "bars" et de "bordels"; divers, mais néanmoins très formateur pour une première expérience de "mousse".

En ce moment, j'ai auprès de moi ma belle Indienne Navjat grâce à qui je peux te répondre depuis la bibliothèque Chaptal, tu sais: celle près du Musée de la Vie Romantique où je t'ai entraîné!!....

Amitiés.... Roger.

 

ma protectrice: une dame avec un grand "d"....

 

 
     Oui, j'avais, pour me protéger il y a déjà bien longtemps, une femme combattante et obstinée, qui a tant et si bien fait pour moi que me voilà inscrit à l'école des "Mousses", ces petits marins (par la taille).

     Ici aussi, c'est difficile car je ne connais encore  rien du monde des marins. Tous, ici, sont fils de pêcheurs, de matelots ou de gréeurs, et presque nés sur un bateau, c'est tout dire!! Je découvre un monde nouveau qui commence par la rigueur et l'Honneur au Drapeau; le matin, dans la cour, on crie: "Marine, France!"

     Eh oui, tout est vraiment nouveau dans ce nouveau monde: manilles, cabillots, avirons, tolets, drisses et dames de nage (ce ne sont pas des naïades!). Je n'oublie pas les demis-noeuds ni ceux des drisses sur les bancs de nage; mais on peut tout de même s'y asseoir....

     Babord, tribord.... étrave, étambot.... Le brigadier et sa gaffe qui n'admettent pas une seule erreur! Tous ici savent godiller; moi aussi, j'ai vite appris, et ça me sauve!

     Sinon, que dire du sport de l'époque, qui consiste à courir en sabots sur la digue; ou grimper à la corde avec la seule force des bras, ce qui n'est pas aisé!

     Dans les cours d'anglais, très accélérés, j'étais bien plus à l'aise et je me suis appliqué. Mais tout allait très vite; avec peu de grammaire, beaucoup de textes arrangés, et d'écriture et de lecture....

     Il faut être prêt à servir au premier embarquement, comme un soldat qui fait ses classes. Cent-vingt ados à instruire et à discipliner avec, pour ce faire "bout de bois et bout de fer". Nos formateurs avaient de quoi s'occuper dans les salles et dans les ateliers!!!

 

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