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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

Non, ma Bretagne, je ne te reconnais plus....

 

 
      Pourquoi avoir détruit tes talus et tes haies, tes chemins et tes sentiers forestiers??.... Aménager à outrance tes estuaires, tes ports à flots en marinas "civilisées"?.... Que reste-t-il de ta beauté sauvage, colorée par les ajoncs d'or et les bruyères, les fougères aussi, sans oublier ton genet, sous forme de balais ou de fouets enfantins?.... Que sont devenues tes cultures de seigle et de sarrasin? Ce blé noir qui n'en n'est pas vraiment un!

     Je n'aperçois dans les prés que de rares chevaux bien ronds; mais les vaches, trop rares, restent en stabulation.

 
     Non, ma Bretagne, je ne te reconnais plus....

     Des hobereaux sans scrupules ont ruiné ta beauté, innommables sauvages attirés par le "blé", les bifetons ou autre pèse.

     Qu'en est-il de tes fêtes de l'été, des courses en sacs, des mangeurs masqués barbouillés de bouillie, des courses de chevaux de trait sur le bas-côté de la route? Elles se font rares aussi les mottes de beurre si belles et sculptées, décorées, que l'on n'ose plus y toucher lors de nos Pardons.

     Il est vrai que moi, Roger Bernard, j'ai grandi dans cette Bretagne profonde, celle qui nourrissait avec peine son monde, et qui cherche toujours à le maintenir chez lui!!

     Que faut-il donc te faire pour que tu restes pure? Il est des choses atroces que je découvre en déambulant: des villes pratiquement en ruines, où vivotent de vieilles gens...

     Quelques fêtes rurales conservent un pieux esprit où tout ceux qui restent, s'éloignent de l'oubli. Ma Bro!!! Tu évolues, et cela est sans doute bien ainsi. Mais garde-toi de perdre tes atouts et tes atours sauvages, si beaux à regarder!....      

                                                               Mardi 24 / 02 / 2015. Paris.

 

l'instruction du bois....

 

 
J'écris le Mardi 24 Mars 2015. Bien sûr qu'il pleut sur Paris, et je dois dire que ce temps me stimule....
 
Une journée bien remplie.

Ah que voilà une riche journée! Commencée agréablement par les soins corporels vivifiants. Puis vint la restauration matinale, avec fenêtre ouverte car le temps était doux.

Hélas! la suite fut moins agréable car l'entretien de la robinetterie imposa que je me plie les jambes,mon corps souffrant déjà de quelques raideurs, ce qui pinça en moi quelque nerf bien sensible. Fort heureusement, ces petites misères ne furent que passagères.

Mais je devais quelques instants plus tard suivre ma séance hebdomadaire de gymnastique dite douce. Las!! Mon corps déjà meurtri montra quelques réticences à supporter d'autres tourments, et donc ma souffrance s'en alla plus avant encore, sniff! sniff!!....

Arriva l'heure de midi avec son repas et le repos qui s'en suivit. A peine une heure trente de répit, car sur une autre scène, je devais bien paraître. Là, il s'agissait de conforter mon esprit par une conférence orientée sur le "souci de soi"; et, comme il est écrit "une problématique philosophique", ce fut un autre genre de sport pour ma pomme!Rien que d'écrire cela!....

Comme d'habitude, je fus comblé et réconforté par Monsieur Leboeuf, notre conférencier. Il parle à haute et intelligible voix, nous expliquant, avec moments de pause, ce que c'est que le souci de soi.

Certes, chers lecteurs et trices, la digestion assoupit mon esprit vagabond mais sous mes yeux mi-clos, je suivais le Maître Socrate, et autres Platon, Sénèque, Sélénius, etc.... Avec l'apparition récurrente de "jeunots" tels Onfray Michel, Deleuze et Foucault et même Nietzsche (Nitche)et le divan de Freud aussi qui ornaient ce beau (??) paysage philosophique.

La conférence terminée dans le calme irradiant, mais suivie d'applaudissements, nous prîmes la sortie toutes têtes chenues confondues.

Que l'on n'oublie pas que sur quelque fronton, il est écrit "Connais-toi toi-même."

Dehors nous attendait Dame la Pluie! Mais nos coeurs étaient chauds et devenus sources de vies. Voilà pourquoi j'ai écrit tout cela.

Oserais-je dire "amen"???

 

le carnet vert découvert et en vers....

 

 
Voilà que je découvre quelques antiquités,
De vieux carnets écrits aux pages déssèchées.
J'en envoie plusieurs fois à mon hôte hébergeur
Qui pourtant en a plein affichées dans son coeur!

Et bien qu'il soit pourvu de pages plus récentes,
Les voilà publiées au lendemain matin!
De simples poésies écrites dans le train,
Assis dans un wagon, près de femmes ardentes....



Pourtant, dans ses réserves, il en a en attente,
Un tas de textes écrits pour une première fois;
Ce ne sont pas héros qui crient ou qui se vantent,
Mais des faits et des gestes qui sommeillent en moi!

Des scènes qui seront racontées au théâtre.
Elles content ce que je suis et comme on peut me voir,
C'est comme les chansons d'un charmant jeune pâtre
Qui s'étallent tant loin que sa belle puisse voir.

J'y emmène mes lecteurs à suivre mon histoire.
J'y emmène aussi mes amoures notoires...
Suivez mes aventures! Trébuchez comme moi!
Ne restez pas assis à contempler l'effroi!

Poursuivez les moments! Cherchez vos aventures,
Ne restez jamais là à buter dans le mur!
La Belette - Paris - 5 février 2015 -

 

une! deux! une! deux!

 

 
Il faut que j'écrive ça, qui me passe par la tête;
Même si c'est imparfait, je dois le faire paraître.

Ca m'empêche de vieillir, à décrire ma vie,
Celle qui est bien visible d'ordinaire et pis;
Pas celle qui a quelques tourments
Qui me heurtent mentalement.

Bien sûr j'ai été jeune, fort et même courageux.
Mais quand je fais du sport, je sais que je suis vieux!
Je ne me cache pas quand je pars au martyr,
Je reviendrai sans doute, je peux bien vous le dire.

Torturer mes tendons, trop raides et ligneux;
Je suis tel un vieux tronc, rebelle et fort hideux.
Mes muscles infidèles n'ont plus guère d'énergie.
Des douleurs vont et viennent vers mes fesses impies.




Il faut bien tout de même que je plie mes vieux bras.
Je les commande un peu, mais ça craque à tout va.
Les jambes, c'est pareil, elles me portent lentement.
Je peine à bouger, mais je marche au vent.

J'ai oublié mes doigts
Qui sont raides, ma foi!
Mais qu'importe s'ils sont tordus,
S'il faut pour un instant que je m'asseois dessus.

Pourvu qu'ils tiennent une plume.
Ou même un peu d'écume....
Afin que je puisse écrire tous mes pauvres soucis
Qui jalonnent partout ma sombre et triste vie.

Mais non! Je ne pleure pas sur ma souplesse perdue;
Je cultive ma jeunesse en me tirant dessus!
Ma jeunesse fout l'camp, comme le dit la chanson.
Mais le sport est bien là, il faut que ce soit bon!
                   Mardi 10.02.2015. Paris.

 

 

poème très étrange....

 

 
Quand la nuit tombe et que l'ombre envahit et cache tout,
La vie, elle continue, plus silencieuse qu'auparavant.

Après le jour, elle se transforme.
A un moment même, elle s'arrête,
puis reprend tranquillement son cours....

Mais ce ne sont plus les mêmes êtres qui vivent.
Après, ceux du jour, bruyants, nombreux,
colorés, se suivent en troupeaux, en hardes ou en couvées,
et ne font que prendre le mouvement de la vie.

Puis viennent ceux de la nuit.
Ce sont les plus doux et les plus terribles.

Ils sont très différents, discrets, patients,
souples et légers;


et malgré les couleurs simples et tristes qui les couvrent,
les êtres montrent que la vie est une belle chose,
et ils la perpétuent.