les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Mon coeur est amoureux....
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Son coeur....
"Elle" est belle et parfumée; ses cheveux sont soyeux
et ses yeux,d'une exquise douceur.
Mais son coeur?....Comment est-il, son coeur?
Doux! Tendre!.... Dur?
Oh, je ne pense pas qu'il soit dur,
puisqu'il est doux et tendre....
Alors, n'a-t-il pas le désir de s'épanouir?
Elle ne peut le garder enfermé,
ce serait un crime de le soustraire aux désirs de la vie....
Envers "elle"....
Mais je ne pense qu'à moi.
Cette demoiselle que j'appelle "la Princesse" est en fait
une merveilleuse fille;
quand elle marche dans la cohue, on dirait une fleur tranquille
au beau milieu d'un jardin retourné....
Peut-être un jour me regardera-t-elle??
Et qu'elle me dira que je peux la garder,
ma Princesse au coeur quelque peu égaré....
sans nom. Paris. 1974. Ecrit dans le train de banlieue....
"Elle" est belle et parfumée; ses cheveux sont soyeux
et ses yeux,d'une exquise douceur.
Mais son coeur?....Comment est-il, son coeur?
Doux! Tendre!.... Dur?
Oh, je ne pense pas qu'il soit dur,
puisqu'il est doux et tendre....
Alors, n'a-t-il pas le désir de s'épanouir?
Elle ne peut le garder enfermé,
ce serait un crime de le soustraire aux désirs de la vie....
Envers "elle"....
Mais je ne pense qu'à moi.
Cette demoiselle que j'appelle "la Princesse" est en fait
une merveilleuse fille;
quand elle marche dans la cohue, on dirait une fleur tranquille
au beau milieu d'un jardin retourné....
Peut-être un jour me regardera-t-elle??
Et qu'elle me dira que je peux la garder,
ma Princesse au coeur quelque peu égaré....
sans nom. Paris. 1974. Ecrit dans le train de banlieue....
Commentaires textes : Écrire
les quatre saisons....
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Après l'été que l'on vient de quitter,
Couvert de champs dorés par les blés,
Nous voilà en automne,
Saison très monotone,
Bien vivant pourtant
Et brillant
Par les feuilles dorées
Que lui a donné l'été....
Ce bel été
Que la mort a emporté.
Demain, ce sera l'hiver,
Bien frais sera l'air,
Vêtu de noir et de blanc
En dehors et en dedans,
Car toutes les belles parures de la vie
Se seront enfuies....
Nu de toutes ses feuilles,
Tel une forêt en deuil,
Il restera sans bruit
A penser toute la nuit
Car son silence est celui de la mort
Qu'il verra bien de dehors.
Ensuite, le printemps se réveillera,
Tout engourdi de froid
Mais plein de vie et de jeunesse
Où tous les feuillages se pressent....
Plus tard, il s'habillera de vert,
D'eau et de pur ciel bleu,
Pour des paysages bien divers
Où l'on rêve un peu....
Tout cela lui donnera un futur doré
Qui recommencera bientôt par l'été tant désiré.
Comme tu le vois, JB, il n'y a pas de signature; c'est le carnet du train du matin 7h04, gare du Nord, bien bondé et cahotant, c'était le bon temps. En face de moi, il y avait.... la Princesse, toute une histoire infinie!!!
Couvert de champs dorés par les blés,
Nous voilà en automne,
Saison très monotone,
Bien vivant pourtant
Et brillant
Par les feuilles dorées
Que lui a donné l'été....
Ce bel été
Que la mort a emporté.
Demain, ce sera l'hiver,
Bien frais sera l'air,
Vêtu de noir et de blanc
En dehors et en dedans,
Car toutes les belles parures de la vie
Se seront enfuies....
Nu de toutes ses feuilles,
Tel une forêt en deuil,
Il restera sans bruit
A penser toute la nuit
Car son silence est celui de la mort
Qu'il verra bien de dehors.
Ensuite, le printemps se réveillera,
Tout engourdi de froid
Mais plein de vie et de jeunesse
Où tous les feuillages se pressent....
Plus tard, il s'habillera de vert,
D'eau et de pur ciel bleu,
Pour des paysages bien divers
Où l'on rêve un peu....
Tout cela lui donnera un futur doré
Qui recommencera bientôt par l'été tant désiré.
Comme tu le vois, JB, il n'y a pas de signature; c'est le carnet du train du matin 7h04, gare du Nord, bien bondé et cahotant, c'était le bon temps. En face de moi, il y avait.... la Princesse, toute une histoire infinie!!!
- Commentaires textes : Écrire
le promeneur du soir....
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Le soir, quand tout est sombre,
Sans ombre,
On entend, marchant lentement,
Tranquillement,
Le promeneur su soir....
Fouillant les feuilles et l'herbe,
On le rencontre souvent,
Ce pauvre ami des jardins
Qui cherche son pain quotidien....
Ce promeneur du soir,
Timide,
C'est notre ami le hérisson.
Roger Bernard, Paris.
Sans ombre,
On entend, marchant lentement,
Tranquillement,
Le promeneur su soir....
Fouillant les feuilles et l'herbe,
On le rencontre souvent,
Ce pauvre ami des jardins
Qui cherche son pain quotidien....
Ce promeneur du soir,
Timide,
C'est notre ami le hérisson.
Roger Bernard, Paris.
- Commentaires textes : Écrire
le costaud de Paris....
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Ah non! Ne riez pas! Je suis vraiment plein d'énergie (??)
Et je la cultive un peu....
Et donc le mardi, je me torture un peu.
Le matin, à la gym, j'étire ma carcasse
Et puis l'après-midi, je la remets en place!
Allongé sur le sol à faire du yoga....
Je souffre de le dire mais je peine encore plus.
La quiétude de mon être me pèse un peu dessus.
Il faut bien que je fasse un effort de plus
Car je veux léviter jusqu'à la hauteur des nues!
Extirper mon esprit, et transporter mon âme,
Rêver que je voyage au-dessus des cieux;
Une simple parenthèse au détour de ma vie.
Mais comme j'aime écrire, je dois le dire ici!
La Belette, Paris.
Et je la cultive un peu....
Et donc le mardi, je me torture un peu.
Le matin, à la gym, j'étire ma carcasse
Et puis l'après-midi, je la remets en place!
Allongé sur le sol à faire du yoga....
Je souffre de le dire mais je peine encore plus.
La quiétude de mon être me pèse un peu dessus.
Il faut bien que je fasse un effort de plus
Car je veux léviter jusqu'à la hauteur des nues!
Extirper mon esprit, et transporter mon âme,
Rêver que je voyage au-dessus des cieux;
Une simple parenthèse au détour de ma vie.
Mais comme j'aime écrire, je dois le dire ici!
La Belette, Paris.
- Commentaires textes : Écrire
On est bien, à bord!....
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Le mal de mer, je ne l'ai toujours pas!....
Nous sommes 11 personnes à bord de la "Recouvrance". Le capitaine et ses matelots, et nous autres, humbles voyageurs venus d'un peu partout et même de la "perfide Albion". Un "Roger", comme moi.... Alain-Pierre, Eric, Laurent et Jean-Pierre.... Protégés et soignés par Yann, Eve, Rémy, Vincent et Noë. Bien entendu, mes ronflements nocturnes vont bon train! Mais au réveil, je ne sens aucune animosité envers moi; quelle civilité!....
Eh bien, je m'en vais ré-écrire le voyage passé...
Ce lundi matin, il n'y a pas de vent, mais les prévisions du soir ne sont pas agréables! On attend force 8 (+ ou -) et en fait, il y a eu 52 noeuds de vent (90 + ou - 95 km/h). Bien sûr, nous restons amarrés au ponton pour la nuit du lundi et aussi du mardi, afin d'affronter, ou plutôt de subir, ce coup de vent de N/O.
Le mardi matin paraissait plus calme, mais le vent avait forci. Bien sûr, nos vaillants matelots et gabiers ont bien serré hunier, perroquet et voile d'étai, manoeuvres vaines et rapides dans le gréement. Cependant, tandis que le vent souffle et que grincent nos amarres, j'écris dans le carré. La vie est là, simple et tranquille à l'abri du vent.
Ainsi nous avons passé deux nuits à canoter le long du ponton noyé par la mer, et couvert d'algues et d'embruns. Le mardi, nous avons abandonné quelques heures notre bateau; nous avons suivi le sentier côtier, aussi périlleux que venteux....
P.S. >>>>> Par ailleurs, il faisait très beau dans ce coup de vent au port de l'Aber-Wrac'k.
Nous sommes 11 personnes à bord de la "Recouvrance". Le capitaine et ses matelots, et nous autres, humbles voyageurs venus d'un peu partout et même de la "perfide Albion". Un "Roger", comme moi.... Alain-Pierre, Eric, Laurent et Jean-Pierre.... Protégés et soignés par Yann, Eve, Rémy, Vincent et Noë. Bien entendu, mes ronflements nocturnes vont bon train! Mais au réveil, je ne sens aucune animosité envers moi; quelle civilité!....
Eh bien, je m'en vais ré-écrire le voyage passé...
Ce lundi matin, il n'y a pas de vent, mais les prévisions du soir ne sont pas agréables! On attend force 8 (+ ou -) et en fait, il y a eu 52 noeuds de vent (90 + ou - 95 km/h). Bien sûr, nous restons amarrés au ponton pour la nuit du lundi et aussi du mardi, afin d'affronter, ou plutôt de subir, ce coup de vent de N/O.
Le mardi matin paraissait plus calme, mais le vent avait forci. Bien sûr, nos vaillants matelots et gabiers ont bien serré hunier, perroquet et voile d'étai, manoeuvres vaines et rapides dans le gréement. Cependant, tandis que le vent souffle et que grincent nos amarres, j'écris dans le carré. La vie est là, simple et tranquille à l'abri du vent.
Ainsi nous avons passé deux nuits à canoter le long du ponton noyé par la mer, et couvert d'algues et d'embruns. Le mardi, nous avons abandonné quelques heures notre bateau; nous avons suivi le sentier côtier, aussi périlleux que venteux....
P.S. >>>>> Par ailleurs, il faisait très beau dans ce coup de vent au port de l'Aber-Wrac'k.
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Au nom de notre forte amitié, je déclare Monsieur Roger BERNARD Capitaine au Long Cours du navire "la Tour des Dames"........JB