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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

Roger sur son beau bateau....

 

 
     Voici le rapport de mer de ma "croisière" à bord de la goëlette à hunier de Brest, "la Recouvrance". Quatre jours en mer et au port, du lundi 20 octobre 2014 au jeudi 23 octobre.

     Hélas, ce n'était pas la plus belle des croisières que j'ai faites sur  "la Recouvrance". Aux environs de 15 heures, le dimanche 19, il fait beau sur le quai Malbert, mais mon bateau n'est pas à quai et il fait que je  traîne avec moi mon sac marin sur son chariot. Cependant, je rencontre aussi mon ami Alban qui me fait visiter son bateau de travail au CNRS, le "Albert Lucas". Canot moderne en plastoc bleu avec un IVECO de 330 CV au milieu; mais dans la salle des machines, on se fait tout petit car la hauteur sous barrot ne fait que 1m20!....

     Enfin, ce lundi matin, nous voilà partis grâce à la risée Volvo qui nous emmène à 5 ou 6 noeuds vers la Pointe St-Matthieu. Dans la journée, le vent s'est à peine levé et les voiles en ralingue fasseyent dans le roulis et usent nos nerfs et les poulies. Nous voilà repartis dans la risée motorisée! Le faible vent de S.O. nous a accompagné toute la journée jusqu'à l'amarrage au ponton de l'Aber-Wrack pour la nuit et le lendemain aussi car le vent a bien forci!!.... Coup de vent de Nord-Ouest lundi soir et toute la nuit, et aussi le mardi soir, où il faiblit quand même. Cette escale imprévue perturbe notre voyage en mer et ne présage rien de bien pour les jours à venir.... Nous repartons le mercredi matin, après 40 heures perdues au fond de l'Aber-Wrac'k; il y a donc une navigation de nuit à faire pour tenir l'heure d'arrivée à St-Malo! Ah, j'en suis bien triste! car il ne se passe rien et on se traine à quatre noeuds toute la nuit.

>>>>>- C'est toujours la même chose quand il n'y a pas de vent!....
        - la risée: le vent (illisible!!!) adame (peut-être? mais le mot écrit par  Roger     est illisible et c'est dommage!)

>>>>>>> la risée motorisée: VOLVO BAUDOUIN, MAN, DEUTZ, etc...
             tous types de moteurs marins.

 

 

L'idée folle de Charlemagne....

 

 
     Obligatoire! Eh oui, notre belle Ecole Laïque publique est obligatoire!

     Son de cloches.... Sifflets.... Claquement des mains, et en ordre plus ou moins... Alignement et rentrée sans bousculade.... Chaire et pupitres atitrés, les meilleurs devant et les autres étagés selon les rangs jusqu'au dernier près du poêle et de son foyer.... Peut-être aussi près de la sortie, choisissez la place qui vous convient, celle des idées, de la récré, des réalités qui vous font voyager....

     Sortie du plumier, crayons et plumes sur le cahier, bien tenu ou un peu froissé. Mais la main droite tient la plume et il ne faut pas déroger car l'Ecole vous "manipule", elle n'aime pas les gauchers. Enfin, un peu quand même!.... Voilà leur main habile entravée, ficelée, liée et attachée! Cette vilaine manière doit être corrigée!
Qu'importe le traumatisme que l'élève doit supporter, il n'y a que l'autorité qui compte (c'est du moins ce que je pense, moi, Roger Bernard de Paris!!!)

     Pourquoi, dès lors, s'obstiner à écrire alors que l'on peut penser librement sans être ennuyé? On peut continuer à lire et à tourner les pages sans contrariétés, et lire entre les lignes les mille et un secrets qui y sont cachés....Tout ceci m'a terrifié et me poursuit encore, comme je l'ai déjà écrit. Mais qu'importe la façon, quand on a compris le texte, à dextre ou à senestre. (je ne sais pas ce que ces deux mots signifient!) L'on me blâme encore pour ma ponctuation! Il y a pourtant tant de livres avec des phrases impossibles à maîtriser, des circonvolutions pour "noyer le poisson".... Des textes à n'en plus finir, qui reviennent dans les gares chaque saison "les romans de gare" dit-on....

     Il existe des écrits de haute école et de haute volée, pédants ou immortels, sur du papier de qualité. Des textes à entêtes, qui n'ont ni queue, ni tête et qui se répètent. Mais qui donc rédige tous ces sermons pour les communes et les auteurs???

message pour Jacques Bleuzen:

     "Laïque.... Publique.... Obligatoire.... Tu connais le sujet
                        sur le bout de ta craie Robert!"

 

 

l'île au trésor enfoui....

 

 
     La tempête s'est calmée après de dures journées; les voilà arrivés, épuisés, au bout de leur voyage.

     Ils sont là, allongés, étourdis, entourés de débris de leurs bagages, mais néanmoins au calme sur le sable mouillé. Dans le vent, il reste quelques nuages, clairs, épars, légers. Ils s'endorment aussitôt sur la plage.

     Le bruissement des vagues et les cris des oiseaux les réveillent lentement. Le soleil est bien haut, qui réchauffe leur peau. La décision est prise: ils vont devoir survivre à deux sous le ciel bleu.

     Ils regardent aux alentours et sans cesse "elle" creuse et recherche sur l'île un petit peu de vie. "Il" reste calme et tranquille, c'est son plaisir à lui et toujours il la suit. Belle et insouciante, toujours insatisfaite, en quête d'un trésor quelque part bien enfoui. Toujours il est près d'elle, calme, attentif, traînant un peu la patte pour faire durer l'instant. Qu'importe ce qu'elle cherche! Il craint qu'elle ne s'égare et la surveille sans cesse.

     Les recherches finies, ils retournent à leur plage pour des moments tranquilles. Et le voilà enfin qui donne toute sa mesure, qu'il libère ses envies sachant qu'après cela, elle lui dira sûrement ce qu'elle a ressenti.

     Des regards noirs et quelques cris, rien ne le dérange, elle est toujours ainsi! Orage passager dans le calme de la nuit, il passe son chemin jusqu'au petit matin. Dès l'aube, elle est debout, le pressant de partir vers une autre recherche, un trésor imprévu....

     Il la suit, endormi, tandis qu'elle vocifère pour calmer sa colère de la nuit. Il n'y a plus d'orage, leur ciel est tout bleu; ils regardent tous deux les oiseaux dans les cieux. Peut-être que là-bas se cache un trésor! Ils se mettent à chercher tous les deux d'un commun accord....

     Mais leur bonheur tranquille bientôt va s'arrêter, car sur la mer immense emporté par Eole, un voilier les a vus tous les deux sur leur île.

     On vient les recueillir, mais les voilà inquiets de devoir quitter l'île et son trésor enfoui....

     Leurs souvenirs sur l'île ne seront point perdus, ils reviendront un jour prochain par un temps favorable.    
                    ( Août 2014 - Paris )

 

G.R. "mon chagrin"....

 

 
Triste chagrin, briseur de reins,
Tordeur de pieds, faiseur d'ampoules,
Difficile pour moi que sur toi je me roule,
Tu es dur à aimer mais sans toi, je n'suis rien....
Vivant de ma sueur,
Consommant mon ardeur
Jusqu'à épuisement,
Etroit, sombre et grimpant
Caillouteux ou glissant,
Petit nid des amants,
Bien humide et boueux,
Domaine des amoureux,
Barré par des ruisseaux
Noir de branches casssées
Bordé de ronces oubliées,
Leurs racines au ruisseau....

Ces chemins semblent beaux!
Chemins de vains moustiques,
Et de ronces qui piquent
Chemins de soif pure
De misères impures,
Qui parfois manque d'air,
Moi je marche têt'en l'air,
Ne puis faire autrement,
Victime d'égarements....

Il arrive parfois que tes couleurs fanent
Et s'égarent dans le vent où l'oiseau se pavane.

Dangereux orifice traversant les fourrés humides et accrochants,
Tu restes un lieu prisé où s'égarent les Amants.

Nous montrant chichement les beautés de tes sites accrochés aux escarpements.

Malgré tous tes défauts et tes mauvais côtés, tu es un lieu aimé depuis la nuit des temps.

 
.............................................................

Pourquoi faut-il que je te suive si je peux errer librement?
Goûter à la découverte, être surpris par l'instant....
Sans entrave de conduite et marchant tranquillement
M'égarer sur une piste, m'assoupir un instant....


Suivre l'imprévu et prendre tout mon temps,
Trébucher en chemin, tellement je suis tranquille.
Mes pas dans la campagne, la tête dans les nuages.
M'arrêter où je veux sans crainte du ridicule
Contemplant ma victoire, bien modeste sans doute,
Mais qui durant longtemps, me remplira la tête....


( dimanche 10 août 2014 - Paris)

 
 
 
 

 

combattre: le dégoût, la guerre....

 

 
Combattre à outrance, refuser l'innocence.
L'erreur de la planque à rester dans un sens.
Le bien-être doré, isolé sur son île.
Garder un peu d'aigreur, des relents bien débiles....

Ecouter des discours et passer son chemin.
Guetter bien à l'oreille les sourds canons lointains.
Eviter les entrains de ces ballons qui roulent.
Regarder d'un peu loin toutes ces rues qui tournent.



Les voyages importuns et les troupeaux bêlants
Des guerriers estropiés et de larmes pleurant.
Les défilés guerriers qui dorent la république
Tirent par leurs canons des coups durs sans réplique.
Les rancoeurs infinies, perfides et haïsables,
Tels des coups de canons, tracent dans le sable.
L'insouciance inutile à l'esprit endormi
Dans la nuit verse une larme et s'enfuit....
Tester éternellement la vigueur immortelle,
On est mieux dans la Paix quand elle est éternelle.
                   ( 10 Août 2014 - Paris )