les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
le cygne enchanteur....
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D'ordinaire,je plastronne et je nage lentement.
J'offre tout mon plumage au regard cru des gens.
On peut voir près de moi nénuphars et roseaux.
Des poissons invisibles se cachent au fond de l'eau.
Quand le printemps s'annonce, je parade aux curieux.
Je gonfle mon plumage et trottine sur l'onde.
Quelques prises de bec et je me porte mieux!
Règnerai-je un jour sur l'eau et sur le monde?
Enfin!"Elle" me choisit,je m'envole avec "Elle";
Je me hausse le col, portant haut mes deux ailes.
Nous reviendrons bientôt flanqués de nos cygnons.
Les visiteurs du parc, pour sûr, nous aimeront.
Comme ils nagent si peu,
Je les cache sous mes ailes.
C'est un peu comme un jeu
Malgré leurs pattes frêles!
A peine ont-ils grandi
Qu'ils "pédalent" dans l'eau!
Ils sont bien dégourdis
Tout en restant si beaux!
Ils suivent bien leur mère
Sous le soleil si belle!
Elle se montre sévère
Mais jamais de querelles!
Demoiselle la cygne,
Tu gagnes bien ta vie;
Tête plongée dans l'eau,
Ton petit bec sourit,
Caché par les roseaux.
Petit derrière à l'air,
Plumage blanc sur l'eau;
Tu brilles de tes lumières;
Un jour, tu voleras haut!
Au revoir, belle cygne!....
( dimanche 10 août 2014, Paris. R.B.)
J'offre tout mon plumage au regard cru des gens.
On peut voir près de moi nénuphars et roseaux.
Des poissons invisibles se cachent au fond de l'eau.
Quand le printemps s'annonce, je parade aux curieux.
Je gonfle mon plumage et trottine sur l'onde.
Quelques prises de bec et je me porte mieux!
Règnerai-je un jour sur l'eau et sur le monde?
Enfin!"Elle" me choisit,je m'envole avec "Elle";
Je me hausse le col, portant haut mes deux ailes.
Nous reviendrons bientôt flanqués de nos cygnons.
Les visiteurs du parc, pour sûr, nous aimeront.
Comme ils nagent si peu,
Je les cache sous mes ailes.
C'est un peu comme un jeu
Malgré leurs pattes frêles!
A peine ont-ils grandi
Qu'ils "pédalent" dans l'eau!
Ils sont bien dégourdis
Tout en restant si beaux!
Ils suivent bien leur mère
Sous le soleil si belle!
Elle se montre sévère
Mais jamais de querelles!
Demoiselle la cygne,
Tu gagnes bien ta vie;
Tête plongée dans l'eau,
Ton petit bec sourit,
Caché par les roseaux.
Petit derrière à l'air,
Plumage blanc sur l'eau;
Tu brilles de tes lumières;
Un jour, tu voleras haut!
Au revoir, belle cygne!....
( dimanche 10 août 2014, Paris. R.B.)
Commentaires textes : Écrire
jardins divers....
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Il y a bien longtemps que je n'ai fait de prose,
Et ma chère écriture fait fleurir les roses
Des allées de gravier aux parterres fleuris,
Des marches bien tranquilles sous des bosquets jaunis.
Je vous ai peu aimées, promenades oisives!
Quand je marche près de vous, mon humeur est craintive.
Grâce à vous, on oublie tous les bruits de la ville,
Ces bruits sans intérêt, ces messages futiles.
Ce monde est agité, bien triste et bien morose,
Ce mélange bruyant des hommes et de leurs choses....
Les jardins s'y font rares, hélas les fleurs aussi;
Les potagers sont verts, d'autres sont sous châssis.
Il est bien d'autres fleurs qui poussent toutes droites,
Puis s'ouvrent dans la nuit et couchent dans leurs boîtes.
Il en est d'autr'encore, offertes au grand jour,
Cueillies sur un trottoir, finissant dans une cour,
Oubliées ou déchues, sans espoir de retour,
Elles ne voient guère le temps, ne profitent du jour.
La ville a ses jardins mais les fleurs sont ternies,
Les jardins sont fleuris, les feuillages ont jaunis.
( août 2014 )
Et ma chère écriture fait fleurir les roses
Des allées de gravier aux parterres fleuris,
Des marches bien tranquilles sous des bosquets jaunis.
Je vous ai peu aimées, promenades oisives!
Quand je marche près de vous, mon humeur est craintive.
Grâce à vous, on oublie tous les bruits de la ville,
Ces bruits sans intérêt, ces messages futiles.
Ce monde est agité, bien triste et bien morose,
Ce mélange bruyant des hommes et de leurs choses....
Les jardins s'y font rares, hélas les fleurs aussi;
Les potagers sont verts, d'autres sont sous châssis.
Il est bien d'autres fleurs qui poussent toutes droites,
Puis s'ouvrent dans la nuit et couchent dans leurs boîtes.
Il en est d'autr'encore, offertes au grand jour,
Cueillies sur un trottoir, finissant dans une cour,
Oubliées ou déchues, sans espoir de retour,
Elles ne voient guère le temps, ne profitent du jour.
La ville a ses jardins mais les fleurs sont ternies,
Les jardins sont fleuris, les feuillages ont jaunis.
( août 2014 )
Va te faire voir chez les Grecs!....
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Me voilà encore à écrire pour passer le temps. Je pense à cet ancien Grec, dont le nom m'échappe, qui disait, il y a bien longtemps déjà:
"Il y a trois sortes d'Humains: les vivants, les morts, et ceux qui vont sur
la mer."
Pour lui, ce devait être comme des "astronautes", ceux qui partent en voyage avec quand même l'espoir de retour; c'est Jason et les argonautes, la Toison d'Or et les Sirènes. M'est avis que "sa" mer était la Vie Inconnue....
Ah! Dites-moi donc quel est son nom?? Aristote, 384 av.JC / 329 av. JC. Moi, je suis toujours vivant, et bien content de l'être!
J'ai voyagé un peu pour affermir mon existence. J'étais jeune, innocent, en découvrant la mer; elle m'a fait "homme" en me montrant le Monde! En tout cas, ce que j'en voyais, sur le bateau qui m'emmenait je ne sais où....
Las! Les voyages sont remplis d'imprévus, de bonheurs, de malheurs, de rires et de larmes. J'ai vécu des tempêtes, frôlé des ouragans; les tempêtes ont leurs vies, c'est la Mer et le Vent réunis. Les ouragans dont je parle ici sont des misères humaines, oui! des insultes aux vivants, des problèmes miséreux de "pétrole" et d'argent qui finissent toujours en conflits et en guerres.
J'aime mieux la mer lorsqu'elle est douce et bleue, et que je suis assis sur une balancelle qui suit le lit du vent.... Mais je l'aime encore plus quand elle est déchainée, verte, tourmentée, froide et salée! Je m'enfouis dans mon ciré jaune sur ce bateau bien mouillé et bousculé par les vagues, en attendant serein qu'elle veuille bien s'appaiser....
"Il y a trois sortes d'Humains: les vivants, les morts, et ceux qui vont sur
la mer."
Pour lui, ce devait être comme des "astronautes", ceux qui partent en voyage avec quand même l'espoir de retour; c'est Jason et les argonautes, la Toison d'Or et les Sirènes. M'est avis que "sa" mer était la Vie Inconnue....
Ah! Dites-moi donc quel est son nom?? Aristote, 384 av.JC / 329 av. JC. Moi, je suis toujours vivant, et bien content de l'être!
J'ai voyagé un peu pour affermir mon existence. J'étais jeune, innocent, en découvrant la mer; elle m'a fait "homme" en me montrant le Monde! En tout cas, ce que j'en voyais, sur le bateau qui m'emmenait je ne sais où....
Las! Les voyages sont remplis d'imprévus, de bonheurs, de malheurs, de rires et de larmes. J'ai vécu des tempêtes, frôlé des ouragans; les tempêtes ont leurs vies, c'est la Mer et le Vent réunis. Les ouragans dont je parle ici sont des misères humaines, oui! des insultes aux vivants, des problèmes miséreux de "pétrole" et d'argent qui finissent toujours en conflits et en guerres.
J'aime mieux la mer lorsqu'elle est douce et bleue, et que je suis assis sur une balancelle qui suit le lit du vent.... Mais je l'aime encore plus quand elle est déchainée, verte, tourmentée, froide et salée! Je m'enfouis dans mon ciré jaune sur ce bateau bien mouillé et bousculé par les vagues, en attendant serein qu'elle veuille bien s'appaiser....
- Commentaires textes : Écrire
Aquarelle....
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1) L'aquarelle, c'est la peinture à l'eau; je dois écrire sur elle: aquarelle.
2) Je dois écrire sur les tableaux accrochés au mur si haut.
3) Il y en a des rouges, des verts, des jaunes et puis des bleus.
4) Ce sont les Aquarelles de la Tour des Dames qui s'affichent au grand jour.
5) Avant, peut-être voyageaient-elles et s'affichaient-elles sur d'autres murs?
6) La peinture à l'eau, c'est doux, ça coule et ça fait les tableaux.
7) Elles y sont toutes, à leurs pinceaux, qu'elles trempent généreusement
dans l'eau qui brouille la peinture des godets, allant de l'ocre à l'indigo.
8) Il y en a partout, sur les toiles: la mer, les arbres et les bateaux. Toutes ces images de quiétude laissent les âmes au repos.
9) Tout est doux!.... comme le sont les pinceaux que serrent les doigts agiles des artistes, lesquels s'appliquent tant à leurs tableaux!
( Juillet 2014 )
2) Je dois écrire sur les tableaux accrochés au mur si haut.
3) Il y en a des rouges, des verts, des jaunes et puis des bleus.
4) Ce sont les Aquarelles de la Tour des Dames qui s'affichent au grand jour.
5) Avant, peut-être voyageaient-elles et s'affichaient-elles sur d'autres murs?
6) La peinture à l'eau, c'est doux, ça coule et ça fait les tableaux.
7) Elles y sont toutes, à leurs pinceaux, qu'elles trempent généreusement
dans l'eau qui brouille la peinture des godets, allant de l'ocre à l'indigo.
8) Il y en a partout, sur les toiles: la mer, les arbres et les bateaux. Toutes ces images de quiétude laissent les âmes au repos.
9) Tout est doux!.... comme le sont les pinceaux que serrent les doigts agiles des artistes, lesquels s'appliquent tant à leurs tableaux!
( Juillet 2014 )
le jeudi, on fait salon....
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Elles se réunissent les jeudis vers midi.
L'idée leur est venue de bien se rencontrer,
Ce n'est pas si facile, il faut de l'amitié.
Mais à force de rencontres, leur union aboutit.
Dans leurs fines aiguilles, des brins de laine douce;
Les voilà réunies, toutes à tricoter;
Il convient pour ce jour de faire des carrés.
Qu'importe la couleur, tant la laine est de mousse!
Leurs petits doigts s'agitent, et leurs yeux sont baissés;
Les pelotes défilent et finissent en carrés.
Rien ne bouge, on dirait, tant leur adresse est fine.
Ces dames ont dans leurs doigts une adresse divine.
Leurs paroles sont douces et aussi animées.
C'est commme à la récré, à l'école des filles.
On dirait des oiseaux qui finissent leurs trilles.
Dans la cour du lycée, elles se mettent à chanter.
Elles rêvent sans doute à leurs doux fiancés.
Tricote bien, ma fille! Ton prince va arriver.
( mars 2014 )
L'idée leur est venue de bien se rencontrer,
Ce n'est pas si facile, il faut de l'amitié.
Mais à force de rencontres, leur union aboutit.
Dans leurs fines aiguilles, des brins de laine douce;
Les voilà réunies, toutes à tricoter;
Il convient pour ce jour de faire des carrés.
Qu'importe la couleur, tant la laine est de mousse!
Leurs petits doigts s'agitent, et leurs yeux sont baissés;
Les pelotes défilent et finissent en carrés.
Rien ne bouge, on dirait, tant leur adresse est fine.
Ces dames ont dans leurs doigts une adresse divine.
Leurs paroles sont douces et aussi animées.
C'est commme à la récré, à l'école des filles.
On dirait des oiseaux qui finissent leurs trilles.
Dans la cour du lycée, elles se mettent à chanter.
Elles rêvent sans doute à leurs doux fiancés.
Tricote bien, ma fille! Ton prince va arriver.
( mars 2014 )
Lire les commentaires textes
C'est reposant de vous lire ,nous sommes transportés dans le jardin fleuri,que de belles choses,il faut savoir les savourer.