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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

verdure....

 

 
J'arrive à la Tour des Dames où je suis bien accueilli; chacune et chacun me disent:
     "Bonjour Monsieur Bernard! Vous voilà arrivé?"
Et je me dirige vers l'un des ordinateurs. Je leur réponds:
     "Bonjour à tous! Evidemment, je vais voguer sur la toile pour rêver tout éveillé!"

   Ma jeunesse et mon passé vont défiler, image après image, lentement et un peu ternis par les ans.Certes, j'ai quelques blessures, les mains et les pieds tordus. Mais je serai ragaillardi d'avoir été moi aussi un peu ému peut-être par tout ceci. Je suis heureux cependant car ma pauvre tête n'a plus de fêlure, même après quelques "accidents".

   Oh, presque rien!....quelques chutes dans les chemins creux, en passant par-dessus mon guidon de vélo. Ah! Que n'ai-je connu plus longtemps le plaisir de rouler à travers la campagne, les pieds dans la boue, les moustiques sur les dents! En ce temps-là, nous avions chaussé des bottes de cuir et étions vêtus d'un blouson huileux; nous étions verts et bienheureux, libres comme l'air.

    Hélas, un jour, tout finit quand quelques barbus (?) sortirent de leurs bergeries, associés et unis, pour créer l'écologie!!! Dès lors, plus de chemins creux, caillouteux et herbeux! Plus de faisans ni de chevreuils sautillants, pas le moindre sanglier, ni même ce plaisir de glisser au fossé!

     Maintenant, eh bien tout est limité, interdit et cloisonné; des barrières sont partout; il ne reste plus aux verts qu'un tapis de goudron bien rapeux et tout triste, noir comme du charbon.

     Le "bio" n'est plus qu'un nom, dégénéré, dilapidé, déposé et même arrogant. Un erzats du passé, assurément. Tout cela dépasse l'entendement. C'est du préchi-précha.

                 (Juillet 2014)

(Ah, c'était le bon temps! Je découvrai la moto "verte"; de simples machines qui nous donnaient bien du plaisir et quelques souffrances aussi.... 190 kilos collés dans la boue! Dur, dur!)

 

 

rien....

 

 
Rien.... C'est un peu ce que j'ai dans la tête pour écrire sur ce sujet: le "rien".Il paraît que rien, ce n'est pas grand-chose, mais que ça existe, car on dit "presque rien". Oui, c'est donc quelque chose, même  s'il y a peu de ce rien. Trois fois rien, ce n'est pas grand-chose....Par exemple: ce tourne-vis m'a coûté trois fois rien!!! De deux choses, l'une: ou bien je l'ai eu pour rien, ce qui m'étonnerai de la part du commerçant, ou bien, logiquement, il ne m'a pas coûté bien cher, ce qui est plus plausible! Oui mais alors, qu'est-ce que ça veut dire, "rien"???? On peut dire aussi: "un rien le met en colère!" Donc, il se met en colère pour rien? Il est fou, alors?! Eh oui, c'est donc quelque chose, rien, même s'il y a peu de ce rien.... Même s'il est gras, il est bien peu. Quantité négligeable? Rien?? Sûrement pas, puisqu'on se base sur rien pour créer quelque chose.... Partir de rien, pour en arriver là!!! Et comme cette chose existe, partir de rien, c'est bizarre, non? Il y a bien quelque chose derrière ce rien. "Rien" ôté de "rien" égale moins que rien; mais si on l'ôte, c'est déjà qu'il y a quelque chose! Un tout petit peu, moins que rien, et rien du tout, le tout est donc complet. Rien est plus grand que peu de chose. Mais la chose est partie de rien; alors, où va-t-on? Ah, on est bien peu de chose, mais on n'est jamais rien.

PS: si possible, écoutez le sketch de Raymond Devos sur ce sujet, c'est superbe!

 

 

l'été....

 

 

J' écris à "la Tour des Dames" car il fait trop chaud dehors - Il est 11 heures.

L'été, voici les hommes, paresse, oisiveté....
Des jardins, barbecues et terrasses de cafés;
Des baignades à la plage, du bronzage pommadé,
Des chapeaux de soleil et des crèmes glacées....

Dans les campagnes aussi, l'amour est dans le pré.
Les filles si jolies voient les feuilles à l'envers,
Et les gars, sans rien dire, le dessous du panier.
Les bêtes amusées marchent bien de travers....
Elles emmènent avec elles tout un tas de petits
Innocents dans les prés qui têtent les gros pis,
Gambadent au soleil et dorment sans soucis.


Tous les petits oiseaux prennent un bain de poussière.
Chevreuils et sangliers n'aiment pas le soleil,
Ils préfèrent de l'ombre au fond de la tannière,
Comme ces oiselets à nuls autres pareils!


Abritez-vous, oiseaux, tenez-vous bien tapis!
Le soleil arrose tout de ses rayons jolis.
Bien des plantes ont grandi vaillament grâce à lui.
Mais hélas fauchées, elles finiront leur vie;
Pour elles, tôt ou tard,  l'été sera fini.

                           RB. Juin 2014.

 

la cheville qui voulait marcher....

 

 
     Je suis encore bien attachée mais je défaille quelquefois, à cause d'une erreur de jeunesse lorsque mon maître était poireau! Il croyait pouvoir rouler plein pot et à fond sur sa motocyclette par les chemins défendus, mais il a chu!!

     Oh, il est toujours heureux dans sa tête, mais regrette de m'avoir brisée un peu. Tout comme lui, j'ai été jeunette, je ne m'en suis pas aperçue. Mais comme arrive la vieillesse, je sens mon corps un peu perclus.

     Mon maître aime bien marcher, il est têtu et obstiné. Il m'emmène sans même admettre que je suis bien fatiguée. Je porte, bien articulée et avec l'aide de ses pieds, sa tête, son corps, ses idées et par-dessus le marché, ses kilos superflus. Cela ne m'aide guère à rester fine, souple et légère, et finement attachée.

     Il est des jours où je m'arrête car je suis bien lasse, je reste chez moi, je végète. C'est alors qu'il me fait la causette, me donne massages et caresses.... Puis me laisse quelques jours reposer dans mes bouclettes.

     Mais moi aussi je veux bien qu'on m'emmène même brisée et tordue faire quelques pas dans la campagne, à marcher sur les sentiers battus.
Je n'aime guère divaguer ni errer dans les rues, sur des pavés malhonnêtes qui me tordent les pieds!

     Nous formons une vieille équipe,  mon maître avec moi; je dois garder ma place, pour qu'il se tienne bien droit. Je ferai mon possible pour que tout aille bien.

     J'irai m'allonger sur le billard pour des soins; une simple opération me rendra l'équilibre et je pourrai avec lui poursuivre le chemin
.

CECI N'EST PAS UN DELIRE,
C'EST UNE CONSTATATION
QUI ME POURSUIT DES LE SAUT DU LIT....

 

la mandibule et son orchestre....

 

 
"- Je suis bien dans ma tête, le menton en avant....

- Moi, la mandibule, je suis à la recherche de tout ce qui nourrit. J'ai pour me seconder une troupe d'amis en rangs bien ordonnés.

- C'est moi l'incisive qui tient le premier rôle: je scie, je tranche, j'incise aussi! Je me montre "en avant"....

- Moi, dit la canine, j'ai bien plus de mordant! Je pique, j'arrache, je déchire et le tout, méchamment. Grrrrrrr!!!!....

- Moi, dit la molaire, je suis la plus grosse des dents, je prends toute ma place et je broie finement!

- Hi hi hi!... dit la carie; moi aussi, je suis ici et même bien discrète, je vous agace et vous ennuie; cela, dès le matin et puis jusqu'à la nuit.

- Ainsi donc, c'est vous, dit la mandibule, qui me créez tous ces ennuis!! Je ne peux diriger mes troupes quand je veux prendre appui.

- Et pourquoi ne resterais-je pas ici? répond la carie. J'y trouve bonne chair près de vos amies; elles me donnent leur émail pour que j'y fasse mon lit. Je ne prends point de place car j'y creuse mon nid aussi. Donc, je reste bien ici.


- Hola! hola! dit la mandibule; vous empestez aussi! A cause de vous, je ne peux poser mes lèvres sur autrui!

- Taisez-vous! Et cessez votre querelle! dit l'incisive toujours portée en avant, aidée aussi par la canine au regard menaçant.


     La molaire n'est pas en reste, qui avec un son de gorge, annonce qu'elle broiyerait volontiers qui ne se calmera!... La carie, déconfite, se calme doucement car en cas de conflit et, de fait, bien petite, ses chances d'exister seraient vite réduites. La Mandibule, qui tient toutes ses dents mais ne peut les serrer, fait une moue bien ridicule.

 
SIMPLE DELIRE DENTAIRE, QUERELLE D'EMAUX !
JE NE SUIS POINT SEUL A ECRIRE CES CHOSES-LA.