les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
le lion me fait signe....
Je n'ai guère de désir et je n'ai nulle envie!
Je n'ai qu'un seul neurone, me disent mes amis.
Il me suffit quand même à chasser mon ennui
Et je peux grâce à lui cultiver mon esprit.
Il faudra bien un jour que j'éclaicisse cela,
Ce peu que je conserve dans mon neurone à moi.
Je suis du signe "lion", une bête "pacifique"
On a dit un beau jour qu'il était même Roi
Mais je doute bien fort de cette vérité-là!
C'est juste un animal à la force tonique
Et qui passe à dormir les trois quarts de son temps
Sans jamais oublier mille et cent ronflements....
Mais prenez garde à lui au moment du réveil
Car ce n'est pas bon signe! Alors, restez en veille!
Je voudrais en dire plus mais ne sais trop comment
Ecrire toutes ces choses qui font mon cerveau lent.
Il y a bien des jours où je sors de chez moi,
Je pars à l'aventure chercher une autre voie....
Quand je trouve celle-ci, n'importe où qu'elle soit,
Je reste à rêvasser, à chercher le pourquoi....
Le lion est tel le lierre
Et vit où il s'attache.
Bien dur de s'en défaire!
Quand bien même il s'y cache....
Signe du "lion" je suis, signe du "lion" je reste,
Jamais malade ne suis, loin de moi cette peste!
Le Roi des animaux, c'est le "lion" m'a-t-on dit;
C'est surtout mon ami, cet animal joli.
Roger Bernard, Paris, 2014.
Je n'ai qu'un seul neurone, me disent mes amis.
Il me suffit quand même à chasser mon ennui
Et je peux grâce à lui cultiver mon esprit.
Il faudra bien un jour que j'éclaicisse cela,
Ce peu que je conserve dans mon neurone à moi.
Je suis du signe "lion", une bête "pacifique"
On a dit un beau jour qu'il était même Roi
Mais je doute bien fort de cette vérité-là!
C'est juste un animal à la force tonique
Et qui passe à dormir les trois quarts de son temps
Sans jamais oublier mille et cent ronflements....
Mais prenez garde à lui au moment du réveil
Car ce n'est pas bon signe! Alors, restez en veille!
Je voudrais en dire plus mais ne sais trop comment
Ecrire toutes ces choses qui font mon cerveau lent.
Il y a bien des jours où je sors de chez moi,
Je pars à l'aventure chercher une autre voie....
Quand je trouve celle-ci, n'importe où qu'elle soit,
Je reste à rêvasser, à chercher le pourquoi....
Le lion est tel le lierre
Et vit où il s'attache.
Bien dur de s'en défaire!
Quand bien même il s'y cache....
Signe du "lion" je suis, signe du "lion" je reste,
Jamais malade ne suis, loin de moi cette peste!
Le Roi des animaux, c'est le "lion" m'a-t-on dit;
C'est surtout mon ami, cet animal joli.
Roger Bernard, Paris, 2014.
les pommes....
Il existe des pommes variées pour tous les goûts!
Farineuses ou acides, fades ou bien savoureuses,
Avec une belle peau douce ou un peu rugueuse;
On en mange un quartier ou un tout petit bout
Pommes à cidre, à croquer....
Pommes à bien savourer....
J'ai découvert ainsi une publicité
Qui en fait bien l'éloge en grandiose beauté.
Alors je continue à écrire ma prose
En rêvant haut et fort à ma pomme bien rose....
Dans les pommes rustiques, je préfère Chanteclerc.
La belle de Boskoop est trop acidulée.
Je ne prends pas de fruits quand le goût est amer.
J'aime ces belles pommes qui sont jaunes comme les blés.
La grise du Canada, elle me laisse bien froid.
J'en ai pourtant mangé, je ne sais plus pourquoi.
Les belles parfumées ont une peau bien fine
Et me laissent un goût doux comme une praline!
Elles me troublent un peu par toutes ces tendretés
Je ne fais que croquer ces pommes par milliers
Qui portent bien souvent des noms de sucreries,
Des arômes de miel et de sucre candi.
Les gourmandes sont bien toutes croquantes et claires,
Mon palais les adore, il n'y a pas de mystère....
Rafraîchissantes ainsi que l'eau d'une rivière,
Elles nourrissent ainsi le plus grand de la Terre....
Il en est des toniques dures comme des épices;
Un couteau aiguisé pour un peu de délices....
Avec un goût poivré piquant et affirmé,
On en mange souvent sans jamais se lasser....
Mais je reste serein car toutes ces rondeurs
Régalent mes deux lèvres aux subtiles couleurs;
Dans leurs fines enveloppes nous donnent chaque jour
Un peu plus de joie, un peu plus d'amour....
A croquer vivement un plein sac de bonheur.
A croquer vivement avec tant de saveur!....
Paris, le 7 / 02 / 2014.
Farineuses ou acides, fades ou bien savoureuses,
Avec une belle peau douce ou un peu rugueuse;
On en mange un quartier ou un tout petit bout
Pommes à cidre, à croquer....
Pommes à bien savourer....
J'ai découvert ainsi une publicité
Qui en fait bien l'éloge en grandiose beauté.
Alors je continue à écrire ma prose
En rêvant haut et fort à ma pomme bien rose....
Dans les pommes rustiques, je préfère Chanteclerc.
La belle de Boskoop est trop acidulée.
Je ne prends pas de fruits quand le goût est amer.
J'aime ces belles pommes qui sont jaunes comme les blés.
La grise du Canada, elle me laisse bien froid.
J'en ai pourtant mangé, je ne sais plus pourquoi.
Les belles parfumées ont une peau bien fine
Et me laissent un goût doux comme une praline!
Elles me troublent un peu par toutes ces tendretés
Je ne fais que croquer ces pommes par milliers
Qui portent bien souvent des noms de sucreries,
Des arômes de miel et de sucre candi.
Les gourmandes sont bien toutes croquantes et claires,
Mon palais les adore, il n'y a pas de mystère....
Rafraîchissantes ainsi que l'eau d'une rivière,
Elles nourrissent ainsi le plus grand de la Terre....
Il en est des toniques dures comme des épices;
Un couteau aiguisé pour un peu de délices....
Avec un goût poivré piquant et affirmé,
On en mange souvent sans jamais se lasser....
Mais je reste serein car toutes ces rondeurs
Régalent mes deux lèvres aux subtiles couleurs;
Dans leurs fines enveloppes nous donnent chaque jour
Un peu plus de joie, un peu plus d'amour....
A croquer vivement un plein sac de bonheur.
A croquer vivement avec tant de saveur!....
Paris, le 7 / 02 / 2014.
un voyage
Ecrire la prose me plaît! Alors je m'y attache.
Mais certains jours aussi, je suis dans la mélasse.
Quelques idées m'arrivent, parfois un goût qui lasse....
Elles me sont disparues; alors je m'en détache.
Je persiste à écrire, n'importe quoi, toujours....
Ce n'est plus une dictée, c'est un autre concours.
Tout comme ces voyages que l'on dit au long cours,
Il faut tailler la route jusque s'au dernier jour.
Alors arrive enfin le bout du long voyage!
Le bateau est usé, mais n'a pas fait naufrage.
Ils sont tous à la bande, le long du bastingage;
Le capitaine est là avec son équipage....
Les voilà à bon port, on descend la coupée;
Chacun attend son tour pour partir en bordée.
Il faut quitter le bord, se refaire une santé;
Mais gare aux premiers pas sur la chaussée mouillée!
Sur le pont ils avaient trouvé leur équilibre.
Les voilà très inquiets de ne point trébucher,
De se croiser les jambes, de faire une embardée!
Il faut bien y aller, continuer à vivre,
Et puis ré-embarquer
Pour tout recommencer....
Paris, 6 février 2014.
Mais certains jours aussi, je suis dans la mélasse.
Quelques idées m'arrivent, parfois un goût qui lasse....
Elles me sont disparues; alors je m'en détache.
Je persiste à écrire, n'importe quoi, toujours....
Ce n'est plus une dictée, c'est un autre concours.
Tout comme ces voyages que l'on dit au long cours,
Il faut tailler la route jusque s'au dernier jour.
Alors arrive enfin le bout du long voyage!
Le bateau est usé, mais n'a pas fait naufrage.
Ils sont tous à la bande, le long du bastingage;
Le capitaine est là avec son équipage....
Les voilà à bon port, on descend la coupée;
Chacun attend son tour pour partir en bordée.
Il faut quitter le bord, se refaire une santé;
Mais gare aux premiers pas sur la chaussée mouillée!
Sur le pont ils avaient trouvé leur équilibre.
Les voilà très inquiets de ne point trébucher,
De se croiser les jambes, de faire une embardée!
Il faut bien y aller, continuer à vivre,
Et puis ré-embarquer
Pour tout recommencer....
Paris, 6 février 2014.
Commentaires textes : Écrire
à vol d'oiseau....
Allons faire une petite promenade du côté de Caëro. Oh, ce n'est pas bien loin! Pas besoin de revenir à Pont-Moor! Pour ça, il suffit d'emprunter le chemin qui relie la route de Quimper à celle de Caëro, à travers la campagne. Je ne crois plus qu'il existe encore, ce chemin.
Il y avait aussi une petite ferme, je crois, où j'ai vu mes premières oies; quelle trouille!
Me voilà donc avec Joséphine à travers la campagne où selon la saison, on cueille des mûres ou des châtaignes et je ne sais quoi encore; des petites poires, sans doute? Mon souvenir de Caëro reste très lointain et à cette époque-là, ce village était desservi par un chemin de terre, montant, sablonneux, mal aisé.
Caëro était un hameau toujours fleuri, avec des jardins potagers un peu perdus dans les talus. Qu'allait-on y faire, dans le fond? Je ne le sais plus; sans doute nous recherchions principalement des relations de bon voisinage.... boire un bol de café....grignoter des biscuits.... Et nous voilà déjà repartis vers Goarem-Volez.
Chez mon ami François Manchec, j'ai aussi fait quelques bêtises enfantines (pléonasme?). Dans son atelier de sabotier, l'ami François avait accumulé des tas de copeaux tombés du tour des sabotiers, petits amas de tiédeur et de tranquillité qui sert aussi à la Nature, et .... aux serpents, oui!!!qui y venaient pondre leurs oeufs en quantité. Quoi de meilleur pour y faire éclore sa progéniture que ce nid douillet? J'y ai découvert de minuscules couleuvres partant vers leur destin, ou bien même directement dans mes poches; c'est un passe-temps assez habituel des enfants pas trouillards de la campagne. Elles peuvent aussi finir, ces couleuvres petites, dans le bec des canards et c'est bien mieux comme ça!
Quand on est petits, on regarde tout, sans trop comprendre, mais d'intinct on fait attention, tout de même....
Il y avait aussi une petite ferme, je crois, où j'ai vu mes premières oies; quelle trouille!
Me voilà donc avec Joséphine à travers la campagne où selon la saison, on cueille des mûres ou des châtaignes et je ne sais quoi encore; des petites poires, sans doute? Mon souvenir de Caëro reste très lointain et à cette époque-là, ce village était desservi par un chemin de terre, montant, sablonneux, mal aisé.
Caëro était un hameau toujours fleuri, avec des jardins potagers un peu perdus dans les talus. Qu'allait-on y faire, dans le fond? Je ne le sais plus; sans doute nous recherchions principalement des relations de bon voisinage.... boire un bol de café....grignoter des biscuits.... Et nous voilà déjà repartis vers Goarem-Volez.
Chez mon ami François Manchec, j'ai aussi fait quelques bêtises enfantines (pléonasme?). Dans son atelier de sabotier, l'ami François avait accumulé des tas de copeaux tombés du tour des sabotiers, petits amas de tiédeur et de tranquillité qui sert aussi à la Nature, et .... aux serpents, oui!!!qui y venaient pondre leurs oeufs en quantité. Quoi de meilleur pour y faire éclore sa progéniture que ce nid douillet? J'y ai découvert de minuscules couleuvres partant vers leur destin, ou bien même directement dans mes poches; c'est un passe-temps assez habituel des enfants pas trouillards de la campagne. Elles peuvent aussi finir, ces couleuvres petites, dans le bec des canards et c'est bien mieux comme ça!
Quand on est petits, on regarde tout, sans trop comprendre, mais d'intinct on fait attention, tout de même....
je ne sais pas conduire....
De l'autre côté (de la route?), il y a l'étable et la "crèche aux cochons". Mais parmi les grosses pierres du mur, il s'en trouve une plus petite et jamais scellée car derrière celle-ci se trouve le nid de la mésange (qui, comme chacun le sait, niche au sol), à hauteur de mes genoux à peu près. Interdiction de déranger la nichée! On peut simplement regarder les allées et venues des oisillons bleus.
Quand tous sont partis, alors on peut retirer la pierre et dans le creux, on ne voit plus autre chose que quelques débris. Je sais que la maison existe toujours et ma foi, j'en suis bien content. De même que le vieux hangar et ses cachettes dans le foin....
Devant la maison, poussait un buis, de quoi faire quelques accrobaties. Mais surtout, à côté du hangard, on voyait l'abri du tracteur, que j'ai un jour détruit. Eh oui! Je parle toujours et encore de tracteur, mais quelle gloire et quel bonheur d'être assis dessus, et tout seul en plus! Mais cela ne veut pas dire que c'est "gagné", parce qu'il faut tout de même l'arrêter, ce tracteur infernal ! Et ce jour-là j'ai failli, perdu que j'étais et désemparé dans les pédales et les leviers....
La machine a continué, et alors tout est tombé!! L'abri, la peur, les tôles d'acier et par-dessus tout, l'interdiction totale de m'en approcher. Arrêtons là! François Manchec a sans doute eu la peur de sa vie et moi itou!! Mais j'ai persévéré! Appelez cela comme vous le voudrez.... un traumatisme exacerbé sans doute??
Quand tous sont partis, alors on peut retirer la pierre et dans le creux, on ne voit plus autre chose que quelques débris. Je sais que la maison existe toujours et ma foi, j'en suis bien content. De même que le vieux hangar et ses cachettes dans le foin....
Devant la maison, poussait un buis, de quoi faire quelques accrobaties. Mais surtout, à côté du hangard, on voyait l'abri du tracteur, que j'ai un jour détruit. Eh oui! Je parle toujours et encore de tracteur, mais quelle gloire et quel bonheur d'être assis dessus, et tout seul en plus! Mais cela ne veut pas dire que c'est "gagné", parce qu'il faut tout de même l'arrêter, ce tracteur infernal ! Et ce jour-là j'ai failli, perdu que j'étais et désemparé dans les pédales et les leviers....
La machine a continué, et alors tout est tombé!! L'abri, la peur, les tôles d'acier et par-dessus tout, l'interdiction totale de m'en approcher. Arrêtons là! François Manchec a sans doute eu la peur de sa vie et moi itou!! Mais j'ai persévéré! Appelez cela comme vous le voudrez.... un traumatisme exacerbé sans doute??
Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
Un lion qui a des neurones ,avec un cerveau qui travaille remarquablement bien et
sait nous faire découvrir de nouveaux horizons.
Roger a de la suite dans les idées; il a aussi du talent! C'est un homme d'une très grande gentillesse, qui marche beaucoup dans les rues de Paris et qui sait se faire des amis et des amies.... Roger est mon ami et j'en suis fier!! Jacques Bleuzen, Roudouallec, Morbihan.