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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

Caëro....

 

 
     Je crois bien que je vais me rendre à Caëro, histoire de "faire une agréable promenade". Ce n'est pas bien loin du bourg de Roudouallec. Cette dernière est une commune du département du Morbihan (56) alors que Caëro n'est qu'un village dépendant de la commune finistérienne (29) de Leuhan. Concrètement, on y accède à partir de la route proche du Garage Sinquin non loin du terrain des sports de Roudouallec, à droite de la propriété du sieur Jean Le Brocher.

     Moi, Roger Bernard, je me place disons au lieudit Goarem-Volez et de là, pas besoin de revenir à Pont-Moor! Pour ça, il suffit d'emprunter le chemin qui relie la route de Quimper à celle de Caëro à travers la campagne. Mais je ne pense pas qu'il existe encore, ce chemin. Il y avait aussi une petite ferme, je crois, où j'ai vu pour la première fois de ma petite vie des oies! Ah, quelle trouille!!!....

     Donc, me voilà avec ma grand-mère Joséphine à travers la campagne où selon la saison, on cueillait des mûres ou des châtaignes et autres choses encore, mais j'ai un peu oublié, depuis tout ce temps....Ceci dit, mon souvenir de Caëro est très lointain; à mon époque-là, ce village était desservi par un chemin de terre. C'était un hameau toujours fleuri, avec des jardins  potagers un peu perdus derrière des talus.

     Au fait, qu'allait-on y faire? Sûrement pas "voler" des légumes, mais sans doute pour se créer des relations de bon voisinage; on nous offrait du café, des biscuits, et nous voilà repartis ensuite à Goarem-Volez.... Chez mon cher ami François Manchec, je me rappelle avoir fait aussi "quelques" bêtises enfantines (pléonasme?) Dans son atelier, François avait accumulé des tas de copeaux tombés du "tour" de son métier de sabotier, petit amas de tiédeur et de tranquilité, qui servait aussi à la nature et, chose curieuse, aux serpents (couleuvres et vipères) pour y pondre leurs oeufs en quantité. Quoi de meilleur pour y faire éclore sa progéniture que de tels nids douillets!....

     J'y ai découvert de minuscules couleuvres, partant vers leurs destins mystérieux, ou même directement "dans mes poches"!!!! Ce qui semlait être un passe temps habituel des enfants de la campagne, à condition de reconnaître de façon certaine la couleuvre et la vipère! Ces serpents pouvaient aussi finir leurs quelques jours de vie courte dans le bec des poules, des coqs et autres volatiles comportant un bec!.... Vous le savez, lorsqu'on est petit, on regade TOUT sans trop comprendre vraiment, mais en faisant bien attention tout de même! Une vipère, même petite, est tout de même différente d'une couleuvre, même petite elle-aussi. Je faisais certes attention, c'est vrai; mais il m'arrivait quand même de me tromper; mais je n'ai tout de même pas eu de graves blessures ou de graves morsures! Heureusement!!!....

 

de l'autre côté du chemin....

 

 

     Dans le village en question, de l'autre côté de la route (ou du chemin, c'est comme on veut...)se trouvent l'étable, la crèche et une petite porcherie.Parmi les grosses pierres du mur, on en trouve une autre plus petite et qui n'était jamais scellée aux autres. Pourquoi? Parce que derrière celle-ci on voyait un nid de mésange qui, comme chacun le sait probablement, niche au sol, à hauteur de mes petits genoux à l'époque....

     Interdiction formelle de déranger la nichée! On pouvait simplement "regarder" les allées et venues des petits oiseaux au plumage quelque peu bleuté. Lorsque tous sont partis, alors on peut si on veut retirer cette pierre, mais pas la jeter au loin; dans le creux, on ne voit plus rien d'autre que des débris....

     Je crois savoir que la maison existe encore et j'en suis bien content. De même que le vieux hangar et ses cachettes dans le foin et dans la paille....

     Alors, on continue un peu encore.

     Devant la maison d'habitation, se trouvait un grand buis, qui nous permettait de faire quelques acrobaties. Mais surtout à côté du hangar, on voyait aussi l'abri du tracteur, que j'ai malencontreusement et par amusement un peu détruit, eh oui!!!
Certes, je "parle" encore et toujours de tracteur! Mais il faut bien le dire, quelle joie, quelle gloire et quel bonheur d'être assis sur ce tracteur!!!Et tout seul, en plus!!!

     Mais cela ne signifie pas que c'est gagné, que c'est quelque chose  de définitif, parce qu'il faut quand même rester maître de son véhicule, c'est-à-dire dudit tracteur! Il faut savoir et pouvoir l'arrêter!

     Et un jour, j'ai bien failli payer cher une nouvelle bêtise, perdu et désemparé dans les pédales et les leviers divers.... La machine avait néanmoins continué de rouler et alors, eh bien "TOUT EST TOMBE"....
Oui, TOUT!!!! L'abri, la peur, les tôles d'acier et par-dessus tout, l'interdiction totale de m'en approcher m'avait été faite!! Une fois seulement, pas nécessaire de me le répéter une nouvelle fois! J'avais compris dès la première engueulade...

     .Mais arrêtons là. Le pauvre François a eu, je crois, la grande peur de sa vie! Et moi aussi! Mais j'ai tout de même persévéré dans l'apprentissage de la conduite du tracteur....Appelez ça comme vous voulez: peut-être un traumatisme exacerbé.

 

Alan de la Source....

 

 
     Ce dimanche 12 janvier 2014 à 11h du matin, comme à chaque fois, je pleure! Oui, je pleure. Toujours aux mêmes chansons et malgré toutes les diverses orchestrations et autres accompagnements depuis 1976, "son ar chistr", "maro eh ma mestrez", "kimiad", etc... tout cela me fait pleurer et écrire. Il faut donc pourtant que je le fasse pour le "blog du chef", car Alan Stivell est aussi un gars de "mon" Pays Breton. Je l'ai bien suivi, je l'ai même rencontré il y a bien longtemps dans des églises accueillantes et des petites salles au début de sa gloire naissante. Il jouait presque toujours seul avec sa harpe celte, ses bombardes et quelques baffles.... Quel bonheur!

     Il y avait foule ces soirs-là! Pensez donc, une quarantaine de personnes, voire même cinquante dans une nef, où nous étions à trois mètres du "barde celtique", avec la possibilité de lui adresser la parole, voilà un bonheur dirons-nous "complet"!

     Où "l'homme montre son savoir sans autre aide que sa propre volonté". (Tiens, je vais appeler Jacques Bleuzen pour lui en faire part.... Et que me répondra-t-il? qu'il a eu les enfants d'Alan Stivell dans sa classe de l'école publique de Langonnet - Morbihan).

     Ah oui, le Monde est petit, et je disais qu'il est lui-aussi un "gars du Pays".... Dans le blog, je vous dis! Dans le blog!

     Ah, ces Bretons! Toujours en mouvements!! Même vieux, fatigués, boiteux, borgnes ou estropiés mais toujours "allants", araok atao.... Le cher Stivell, qui a tout de même un peu "vieilli" depuis ce temps, m'a ragaillardi après mes larmes alors que dehors il fait gris et frais, mais moi, j'aime ça! Je crois que cet après-midi, j'irai faire une ballade dans Paris à la recherche d'infos sur la vieille ville et ses beautés.

 

Encore?!?!?!....

 

 
Quand j'ai fini d'écrire, en comptant sur mes doigts,
Je repère quelques vers qui vont bien de guingois.
Mais en lisant plus vite, il n'y paraîtra pas!
Ces mots me viennent du coeur, c'est pourquoi je suis las.

Comme chacun peut le lire, ce texte est décousu:
Une part de moi-même, une autre dans les rues.
J'écrivais que je pleure, et voilà le "pourquoi";
Avant-hier dimanche, et comme à chaque fois,
J'écoutais le "Stivell", sa harpe et ses chansons;
Cette gloire confirmée, quel charmant grand garçon!
Premiers pas difficiles, loin de tous les Grands Prix,
Années où j'arrivais moi-aussi à Paris.

Les temps étaient tranquilles; nous étions quelques-uns
Groupés autour de lui pour n'en faire rien qu'un....
Voilà que je me prends à rajeunir encore!
Ou peut-être suis-je assis aux portes de la Mort?
Me voilà soudain triste, sous mon toit de Paris;
Dans ma rue, on entend l'orgue de Barbarie....

Comment les oublier, ce cidre, ces matelots,
Quand je voguais jadis sur de beaux paquebots?!
Oublier la campagne? Stivell et ses chansons??
Triste plaisanterie! Il n'en est pas question!!
Je ne peux que rester tout près de la maison;
Où le calme des prés rend le paysage beau....

Les journées se ressemblent, le ciel est toujours bleu;
Paris et la Bretagne, on ne peut avoir mieux.
Le chant des oisillons bien cachés dans leurs nids
Me rappelle soudain ma campagne fleurie.
Ce matin, dans ma rue, loin de toutes clameurs,
J'ai des envies d'écrire quelques mots enchanteurs.


Me voilà reparti encore à l'aventure,
Fouiller les avenues, observer sur les murs....
Je cherche des histoires pour garnir quelques pages,
Les musées d'ici-bas, lieux où l'on rend hommage
Aux chers grands disparus me donnent des idées
Pour vous dire combien je les ai tant aimés!

Que pourrais-je donc écrire qui ne soit superflu?
Chercher à éblouir? Cela est bien ardu!
Multiplier les mots, refaire toutes les phrases....

Du passé, m'a-t-on dit, on fera table rase!
Dirons-nous quelques mots de sujets incongrus?
Je peine et je trébuche devant ces mots tordus.

Mais je vais m'arrêter de vouloir faire des rimes;
Imiter des poètes, en voilà un beau crime!
Un jour je poursuivrai mes chères écritures.
Des mots je trouverai! De cela, j'en suis sûr.
J'écrirai un roman d'une centaine de pages
Rien que pour mes amis à qui je rends hommage.

 

l'alphabet de Tata Cédille....

 

 
Puisque je dois écrire, il faut lire ceci:
Avant-hier dimanche, écoutant des chansons
Comme je le fais souvent du lundi au samedi,
A chaque fois je pleure, porté par l'émotion.


Moi j'écoute Styvell, sa harpe et ses chansons.
Ce gars de mon "Pays",un vrai barde Breton!
Il y a bien longtemps, je l'ai vu à Paris.
C'était à "l'Olympia", il fut fort applaudi!


Alan, gloire naissante au language fleuri,
Faisait rimer les mots comme on parlait jadis.
J'en ai toujours envie, je ne peux l'oublier,
Loin dans les monts d'Arrée, faut-il le répéter,
Dans les Montagnes Noires, au coeur de la Bretagne,
Moi je suis bien heureux, à tous les coups je gagne!


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J'essaie toujours d'écrire, dans la rime ou la prose,
En parlant du jardin, de la vie et des roses,
Et en alexandrins si ma main le veut bien,
Car je me sens léger, du soir jusqu'au matin.
Moi, Roger de Paris, je crois  que j'ai dormi;
Voilà qu'il est midi, et que le soleil luit.
Mais les nuages fuient, emportés par le vent.
Dans les parcs, les jardins, soufflent les mêmes tourments.
Sur les toits de Paris recouverts de pluie,
On entend les oiseaux cachés dans leurs abris.

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Ce bel après-midi, j'irai comme d' habitude
Fouiller l'ordinateur pour trouver dans la toile,
Sans jamais me tromper, et avec certitude,
Des mots forts et flottants comme le fait une voile,
Quelques informations pour garnir le p'tit blog;
Si je ne trouve rien, ce sera comme un choc
Pour mon maître à penser, Jacques le blogueur breton
Qui est le conseiller, l'ami, le compagnon!


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Dans quel état second me suis-je mis ainsi?
Ecrire, écrire, écrire, pour autrui ou pour moi?
Lire, lire, lire, et chanter sol, la, si?
Je crois bien que j'écris ces mots rien que pour toi.
Commencer mon récit dans le Pays Breton!....
Tout tourne autour de lui, des talus aux ajoncs.
Ma jeunesse s'étale sur la toile du Monde,
Du Yemen au Congo, sur toute la mappemonde!
Maintenant on me lit et on en redemande!
Mais je suis peu doué pour écrire sur commande.
Il n'est que les jours gris où je peux les entendre,
Ces rimes difficiles qui paraissent surprendre.
Et je me lance pourtant en pleurant quelquefois
Tellement c'est difficile d'étaler de bonne foi
Toutes choses cachées n'appartenant qu'à moi!
Mais je pleure de joie, jamais de désarroi.
                                                                    R. Bernard