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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

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Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris
et d'autres grandes villes!
La Terre,la Mer,le Ciel. . .

Roger Bernard et ses souvenirs: Roudouallec, Pont-Moor, Paris et d'autres grandes villes! La Terre,la Mer,le Ciel. . .

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les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...

poema para mi amigo....

 

 
Je vois bien que je manque à écrire pour Autrui.
J'écrirai donc pour lui, que le blog soit fourni.
Il est déjà garni de recherches et d'histoires....
Mais voilà que je pêche et défaille au devoir!

J'essaie d'autres ouvertures qui parlent encore de vies,
Comme la Nouvelle Athènes, je quartier où je vis;
Je le lui ai montré, il en était ravi.

Il n'est pas si aisé d'écrire comme on le lit;
Il faut creuser en soi et trouver un produit;
Il s'en trouve plusieurs aux détours de ma vie
Mais je dois trouver ce qu'il faut dire aujourd'hui!

Ce matin, je n'ai fait que des choses bien fades
Comme me soigner les pieds pour une promenade.
Celle d'hier était longue et m'a causé soucis.
C'est pourquoi au réveil j'étais bien engourdi!

Cependant il fallait bien faire une virée,
Marcher sur les trottoirs et traverser les rues....
Je me rends si souvent au Petit-Marché
Où j'achète des fruits frais, des fruits propres, des fruits crus;
Nécessaire aussi, mes amis, d'acheter du bon pain,
Rapporter le journal pour les nouvelles du jour;
Et du saucisson bien sec, et un peu de bon vin....
Le bon vin, moi je l'aime pour toujours.

C'est la "soupe" ordinaire des "on dit", des "ragots"....
De celle qui nourrit les vendeurs de journaux.
Il y a des rubriques qui "tournent autour du pot",
Qui augmentent l'envie en jouant sur les mots.
Ne parlez point des journaux gratuits,
On les trouve même à minuit!

 

 

notre campagne est plus vivante que jamais....

 

 
       L'une de ses pattes s'est perdue dans les nombreux barbelés qui se trouvaient là, mais il n'avait guère de chemin à faire, cette prairie étant bien pourvue de campagnols et de mulots comme lui. Et pourtant, ce n'est pas facile de sauter sur trois pattes pour capturer son manger! Il a aussi quelques fruits secs à croquer, par exemple des vieilles mûres; le bougre, il m'en laisse tout de même quelques unes!! Un peu plus loin se trouve un verger abandonné, où chacun peut se restaurer jusqu'à plus soif ou faim; moi, je ne manque jamais d'y passer....

       A l'orée du bois, les chevrettes ruminent, couchées dans l'herbe chaude, les oreilles aux aguêts. Il n'y a pas de dangers! Je suis caché derrière la haie touffue, quasiment inerte et respirant doucement pour ne point déranger Dame Nature dans ses bons et tendres moments. Il faut dire que certains insectes profitent de ces instants pour "naviguer" sur ma personne: mes yeux, mes grandes oreilles par exemple, ont un beau succès!

       Comme il y a beaucoup d'insectes, on compte aussi un nombre fort important de croqueurs d'insectes: des prédateurs, comme ils disent. Par exemple, le pic-vert braillard avec sa tête rouge, son plumage de clown ailé vert et jaune.Vitement, il passe d'un arbre à l'autre, son voisin, et défonce gaillardement la terre et l'écorce de l'arbre pour se gaver de larves et de fourmis.

    Plus au fond de la forêt, le fameux pic-épeiche tambourine de son mieux sur les troncs pour la même raison et croque, selon la saison, quelques malheureux oisillons! Là, un vieil arbre dont le nom nous échappe, est foré de toutes parts; les becs actifs des "deux-pattes" continuent à le démollir; on dirait un squelette aux pieds dans la sciure!

 

le Roi (?) pic-vert....

 

 
       Hé oui! Il faut bien scruter le sol, notre sol, même si on a vu le pic-vert par exemple passer en sautillant; on distingue à peine les empreintes des griffes alors qu'il était présent là, l'instant d'avant!!....

       Un soir, je suis revenu "déranger" les faisans. On les devinait cachés dans les taillis, à voir des tarentules posés au-dessus  de l'oeil, mais aucun ne bougeait. Dans la nuit, partout, on entend des bruits: certaines bêtes hululent, d'autres aboient, d'autres encore grignotent pendant que certains trottinent joyeusement.

       Il est temps à présent que je regagne mes pénates car je ne veux plus déranger personne de ce joli petit monde animal.

       Dans les forêts, certains endroits sont de véritables "salles à manger"! Toutes les noisettes, les fênes, les glands, sont grignotés et rongés; d'autres sont coincés dans l'écorce des arbres et percés à coups de bec....

       Mais voilà que je me sens bien fatigué! Mon lieu de repos n'est pas bien éloigné; je me rends à l'étang des BonsHommes où j'ai mes habitudes et je retrouve là toute la quiétude dont j'ai besoin. Je m'assieds dans l'après-midi sur un tronc d'arbre moussu et un peu pourri. La Nature se repose; eh bien, moi aussi je me repose d'une autre façon. Mais je me repose!! Je pose délicatement mon carnet d'écriture sur le tronc d'arbre puis je ne manque pas non plus de "descendre" doucement mon pack de bière dans l'eau de l'étang afin que lui-aussi refroidisse un tantinet. Oh! Mais c'est que je garde toujours un oeil ouvert et une oreille aussi; on ne sait jamais quel danger peut survenir à l'improviste...

      Certains jours, il est là, le cher pic-vert! Il siffle dans les bois pour faire fuir les oiseaux plus petits et plus faibles que lui, eux qui constitueront son repas. Le bel épervier aux larges ailes habite lui-aussi dans les parages et moi, eh bien j'ai élu domicile près de chez lui! Environ deux heures à attendre avant de reprendre la marche vers d'autres animaux et d'autres espaces....

 

Renard, mon ami....

 

 
  
      Je ne suis plus ni motard ni cavalier et encore moins promeneur des champs; la vieillerie et ses tracas m'ont longtemps poursuivi, et maintenant je suis bien attrapé. Il y a déjà quelques années, j'ai eu de bons moments au cours desquels le temps qui passe ne comptait pas car je me trouvais tout simplement au Paradis. Maintenant, c'est fini, tout ça! Mais mon petit doigt m'a dit qu'il doit toujours être là, quelque part, ce petit carré de bonheur, de joie, avec tous mes bons amis à plumes, à  poils, à pieds, ou à pattes et quelques uns à écailles...

       Habillés à leur mode et selon la saison, tapis dans les fourrés ou cachés dans les buissons, perchés dans leurs branchages, planqués dans leurs terriers ou engourdis sous les feuilles dessèchées.... Chacun organise sa vie selon la saison, et change de "costume" pour la même raison.

       Tout comme les humains, ils sont sédentaires ou voyageurs comme les pigeons du même nom. Les propriétaires terriens, un peu hargneux et arrogants comme le vieux br.... du Bois-Carreau qui parcourt "son" terrain en aboyant férocement car il n'est pas exclu qu'il y ait quelques charmantes chevrettes autour de lui; sa "cour" est des plus odorantes. A travers son domaine passent également les sangliers qui vermillent en retournant l'herbe à l'aide de leur groin! Là aussi, l'odeur est forte et les traces sur le sol montrent que toute la famille se porte bien, petits et grands, jeunes et vieux....

       Je vois aussi, mais c'est plus rare, mon vieux copain le "renard boîteux", trottinant sur trois pattes, à croquer sa pitance. C'est qu'il mange bien, même avec trois pattes au lieu de quatre, mon ami à la queue touffue!!!!