les souvenirs et les pensées de Roger Bernard...
Ecrire pour écrire...
|
Voilà que je ne sais plus quoi faire! Alors que je vis ici, dans la clinique, mes derniers jours de convalescence forcée à traîner la patte, bien qu'elle soit ragaillardie...Elle me tient serré depuis de longues semaines, mais je vais renaître avec le printemps!
Moi, j'aime bien les saisons. Mais depuis l'automne et ses feuilles dorées, j'ai aussi passé un hiver enfermé, durant lequel je n'ai pas écrit le moindre mot.
Pendant ce temps, la vie a suivi son cours, et la mort aussi, qui m'a privé d'un vieil ami avec qui j'ai combattu quelques mauvais moments sur les océans.
Moi, j'aime bien les saisons. Mais depuis l'automne et ses feuilles dorées, j'ai aussi passé un hiver enfermé, durant lequel je n'ai pas écrit le moindre mot.
Pendant ce temps, la vie a suivi son cours, et la mort aussi, qui m'a privé d'un vieil ami avec qui j'ai combattu quelques mauvais moments sur les océans.
Commentaires textes : Écrire
le mouton....
|
Ceci est bien prétentieux, me semble-t-il, après une si longue absence; mais j'ai la tentation d'écrire, tant je suis perdu de son abstinence. Rassure-toi, Ami, je ne te dessinerai pas un mouton, car il faudrait pour ça que j'en sois capable. Je vais me contenter de le tondre, pour voir ce qu'il cache sous sa toison.
Il y a peut-être le plan d'un trésor caché sur sa peau blanche? Ce qui m'amènerai à chercher ce trésor dans un monde ignoble; beaucoup de travail pour un trésor supposé seulement. Le mouton gardera donc sa toison.
Voilà peut-être le début d'un livre d'aventures, pour qui saura écrire et broder des phrases alambiquées!
Ce samedi est bien gris; il tombe des nues quelques gouttes de pluie tandis que le vent agite les branches des peupliers, avec leurs feuilles nouvelles venues là par le printemps.
Oui, je me sens plus léger et tranquille car je me vois enfin sortir de mon enfermement, et reprendre peut-être ma vie comme avant.
Il y a peut-être le plan d'un trésor caché sur sa peau blanche? Ce qui m'amènerai à chercher ce trésor dans un monde ignoble; beaucoup de travail pour un trésor supposé seulement. Le mouton gardera donc sa toison.
Voilà peut-être le début d'un livre d'aventures, pour qui saura écrire et broder des phrases alambiquées!
Ce samedi est bien gris; il tombe des nues quelques gouttes de pluie tandis que le vent agite les branches des peupliers, avec leurs feuilles nouvelles venues là par le printemps.
Oui, je me sens plus léger et tranquille car je me vois enfin sortir de mon enfermement, et reprendre peut-être ma vie comme avant.
- Commentaires textes : Écrire
vertige....
|
C'est comme un vertige qui fait choir le cerveau,
Une déconnexion qui mène à l'évasion,
Une vision fugitive à s'élever plus haut.
C'est ainsi que commence une suite de mots.
Perdus dans les nuages, et cueillir les plus beaux.
Ils scintillent et tournoient autour de mon berceau,
Comme des étoiles filantes; il n'est rien de plus beau!
Je reste à gésir et me fais tout petit
De peur de les faire fuir en m'éveillant la nuit
Car ce n'est qu'au matin, le cerveau étourdi,
Que je pose sur une page les étoiles de la nuit.
la Belette magnifique - jeudi 13 avril 2017 - Paris.
- Commentaires textes : Écrire
ici!...la mer est là!...
|
Je ne suis pas vraiment d'ici,
Ni même d'ailleurs non plus.
Mais qu'importe ce que je fus,
Il me reste des souvenirs.
J'en étale quelques uns ici;
Mais d'autres, je ne m'en souviens plus.
Il y a des trésors cachés,
De belles amoures que j'ai vécues.
Et de mauvaises rencontres aussi!
Qui m'ont laissé quelques blessures.
Mais j'ai toujours de bons amis
Pour lesquels j'écris aujourd'hui.
Ya pas de quoi faire un fromage,
Juste à écrire sur la page.
J'en ai des tas dans mon armoire,
Comme les pages d'un grimmoire.
Elles sont un peu dissolues,
Des pages détachées d'une revue.
Je vois que du temps a passé,
Mon bateau en a la coque usée!
Et maintenant, il reste à quai;
Peut-être sera-t-il musée?
Le borde est bien usé,
Mais la quille a résisté.
Alors il tiendra bien encore
Sur cales avec quelques accores.
Il a fini de prendre de l'eau,
Ya plus d'embruns sur ses hublots.
Ah! ce qu'il était beau avant!
Son étrave fendait l'océan!
A quoi bon revenir dessus,
Des amis ont quitté le bord.
Peut-être écrivent-ils aussi?
Tout comme moi leur belle vie.
Je ne fréquente plus les bistrots,
Il n'y a plus de matelots.
Rien que des amateurs de mer,
Qui bien-sûr vivent tous à terre.
Tout est beau devant la télé,
Aucun risque de démater!
C'est pourquoi je ne regarde pas
Tous ces bateaux sans coque en bois.
Ya aucun souci à se faire,
Pas une goutte d'eau dans la galère.
Il est fini, le temps d'antant,
A écoper bien trop souvent,
Comme je fais chaque jour maintenant.
Ni même d'ailleurs non plus.
Mais qu'importe ce que je fus,
Il me reste des souvenirs.
J'en étale quelques uns ici;
Mais d'autres, je ne m'en souviens plus.
Il y a des trésors cachés,
De belles amoures que j'ai vécues.
Et de mauvaises rencontres aussi!
Qui m'ont laissé quelques blessures.
Mais j'ai toujours de bons amis
Pour lesquels j'écris aujourd'hui.
Ya pas de quoi faire un fromage,
Juste à écrire sur la page.
J'en ai des tas dans mon armoire,
Comme les pages d'un grimmoire.
Elles sont un peu dissolues,
Des pages détachées d'une revue.
Je vois que du temps a passé,
Mon bateau en a la coque usée!
Et maintenant, il reste à quai;
Peut-être sera-t-il musée?
Le borde est bien usé,
Mais la quille a résisté.
Alors il tiendra bien encore
Sur cales avec quelques accores.
Il a fini de prendre de l'eau,
Ya plus d'embruns sur ses hublots.
Ah! ce qu'il était beau avant!
Son étrave fendait l'océan!
A quoi bon revenir dessus,
Des amis ont quitté le bord.
Peut-être écrivent-ils aussi?
Tout comme moi leur belle vie.
Je ne fréquente plus les bistrots,
Il n'y a plus de matelots.
Rien que des amateurs de mer,
Qui bien-sûr vivent tous à terre.
Tout est beau devant la télé,
Aucun risque de démater!
C'est pourquoi je ne regarde pas
Tous ces bateaux sans coque en bois.
Ya aucun souci à se faire,
Pas une goutte d'eau dans la galère.
Il est fini, le temps d'antant,
A écoper bien trop souvent,
Comme je fais chaque jour maintenant.
- Commentaires textes : Écrire
déjàvu...
|
Jevisnormalementsansêtrereclus; iln'yapasdemoulindansmavienonplus. Justeuneretraitetranquilledevantcetordi;
j'ycommetsquelqueslettresetsurtoutmefaisdusouci!
C'estunlivremoderneoùtoutestécrit,
despagessansnumérochargéesdetoutcequ'ilfaut. Icipasdeloupnidechèvrenimêmeunjardin!Etcetteforêtquiestsiloin!
- Commentaires textes : Écrire